Deux filles se déguisent pour le festival Corban dans la préfecture de Hotan. Photo : Fan Lingzhi/GT

Deux filles se déguisent pour le festival Corban dans la préfecture de Hotan. Photo : Fan Lingzhi/GT

Actualisé à 12: 50  et 14: 20 par l'ajout des notes [2] et [5] ce 05/08/2021

Par Michel Aymerich

Roland Delcourt, alias Dai Haolong, a traduit et annoté un article du Global Times que je partage sur mon blogue. Je partagerai prochainement d'autres articles de Roland Delcourt, ainsi qu'un article récent de Georges Gastaud (co-secrétaire national avec Fadi Kassem du PRCF) sur la question de la guerre.

L’article présent partage une caractéristique commune importante avec ceux que j’annonce ainsi qu’avec un bon nombre d’articles dors et déjà publiés ici. Il témoigne de la réalité indéniable de l’existence de la GUERRE HYBRIDE [1] déclenchée contre le Parti communiste chinois (PCC) [2] et la République populaire de Chine par le capitalisme-impérialiste en chef que sont les USA en perte flagrante d’hégémonie. « Ce qui est de notoriété publique, c’est que depuis quelque temps déjà, ce système de sécurité (cette machine hégémonique) est entré en crise. [italiques dans le texte. M. A.]» écrit Alain Brossat [3]  à propos de ce « qu’on appelle parfois « Empire américain », Pax americana, système de sécurité collective chapeauté par les États-Unis. [4]»

Le recul spectaculaire de la pauvreté en République populaire de Chine, unique dans le monde par son volume et son rythme indifère la réaction qui démontre une fois de plus son inhumanité. Mais elle n'indifère pas les peuples opprimés du monde...

En effet, le centre mondial de la réaction qu’est le capitalisme-impérialiste en chef entreprend par de multiples moyens (dont d’intégralement criminels, tels que le soutien à des organisations pratiquant le terrorisme) de déstabiliser la Chine (vaine tentative!) dans le but de provoquer son affaiblissement structurel. Ce qui afin d’en assurer la pérennité ne peut transiter, escomptent-ils, que par la dénaturation [5] préalable du PCC, condition du renversement final – ô utopie combien réactionnaire ! - du PCC avec tous ses effets néfastes pour le peuple multiethnique chinois, comme l’établissement d’une dictature fasciste (dictature terroriste ouverte contre les communistes...) ou pour le moins semi-fasciste.

Notes :

[1] Nkolo Foé-Membre du Comité Consultatif international de l’Institut Chine Afrique, Académie chinoise des sciences sociales, dont j’ai publié récemment un bien intéressant article [https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2021/07/100-ans-du-parti-communiste-chinois-le-monde-noir-et-la-lutte-d-emancipation-en-chine.html], écrit : « Le chercheur russo-américain Andrew Korybko a écrit un ouvrage intitulé : Hybrid Wars. The Indirect Adaptative Approch to Regime Change. Le sous-titre de ce livre résume parfaitement l’objectif des guerres hybrides, qui est le changement de régimes, la déstabilisation des États par le moyen des guerres par procuration, le terrorisme, la propagande, la désinformation, la manipulation de l’opinion, la guerre cybernétique, le sabotage économique. L’exploitation de contentieux historiques, des différences culturelles pour diviser et fragmenter les communautés et de la précarité économique des couches sociales qu’on dresse contre le gouvernement, sont une composante essentielle de cette stratégie. » Nkolo Foé, La guerre hybride au Cameroun et en Afrique : comment gagner la bataille des idées ? 2018. J'ajouterais dans la liste, pour ma part,  la guerre biologique, dont l'Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l'armée nord-américaine (USAMRIID) à Fort Detrick, dans le Maryland est, hélas, le plus réputé, notamment pour avoir repris et développé les recherches de la sinistre Unité 731 héritée du Japon après la guerre... VOIR: https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2021/07/deja-plus-de-4-millions-de-chinois-demandent-a-l-oms-d-enqueter-sur-l-origine-du-covid-19-dans-le-laboratoire-de-fort-detrick.html

[2]  «(a) Fonds de lutte contre l'influence chinoise - Il est autorisé d'ouvrir un crédit de 300 millions de dollars pour chacune des années fiscales 2020 à 2024 [mis en caractères gras par moi. M.A.] pour le Fonds de lutte contre l'influence chinoise afin de contrer l'influence malveillante du Parti communiste chinois dans le monde. Les montants affectés en vertu de cette autorisation sont autorisés à rester disponibles jusqu'à ce qu'ils soient dépensés et complètent, sans les supplanter, les montants autrement autorisés à être affectés à la lutte contre cette influence. » https://www.congress.gov/bill/116th-congress/house-bill/7937/text?r=5&s=1&fbclid=IwAR2T5idAn6t-QH7lv_lPfd4c_4EGQdVGzSUHsXD-mqckuc7q4zrw1ig1ny0

[3] Alain Brossat, Hong Kong : le somnambulisme des mouvementistes, Editions Delga, 2020, p. 109.

[4] Ibid.

[5] A leur grand dépit, c'est l'exact contraire qui a cours : «Ces dernières années, le Parti communiste chinois (PCC) s'est engagé dans des auto-réformes profondes en se refocalisant sur sa mission initiale, ce qui lui a permis de remporter de nouveaux succès.» https://francais.cgtn.com/n/BfJEA-CAA-BAA/EGdEIA/index.html?fbclid=IwAR1zo6w7OzSNz8urYaQEw0i0II1GgpqFNsxkQqJKygXmTem-4KUo3dKLKOc

Comment le rapport de culpabilité sur le Xinjiang a-t-il été constitué ?

Une photo prise le 28 septembre montre une moissonneuse ramassant du coton dans un champ du comté de Yuli, dans la préfecture autonome de Bayinguolin Mogolian, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine). Photo : VCG
Une photo prise le 28 septembre montre une moissonneuse ramassant du coton dans un champ du comté de Yuli, dans la préfecture autonome de Bayinguolin Mogolian, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine). Photo : VCG

La Better Cotton Initiative (BCI), une organisation non gouvernementale basée en Suisse, était au centre de la campagne visant à dénigrer l’industrie cotonnière de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, campagne qui a été lancée par certains pays occidentaux.

Comment le siège de la BCI est-il arrivé à la conclusion qu’il y avait le soi-disant travail forcé au Xinjiang?

Le Global Times a appris exclusivement du département de la sécurité nationale les détails de l'« enquête » de l’organisation avec la société vérité basée aux États-Unis, une organisation autoproclamée de la société civile « indépendante et à but non lucratif » comme base de départ.

L’enquête a été commandée à une société de Shenzhen, dans le sud de la Chine, affiliée à Vérité.

Comme on pouvait s’y attendre, aucun des membres du groupe responsable de la tâche ne s’est rendu au Xinjiang. Le rapport soumis à la BCI, qui citait des allégations indéfendables d’organisations anti-Chine et une conclusion de culpabilité prédéterminée, était basé sur des documents recueillis en ligne et écrits sous la direction de Yao Wenjuan, le représentant légal de la société de Shenzhen.

Vérité a été créée en 1995 et s’est associée à des centaines d’entreprises, de gouvernements et d’ONG pour mettre en lumière les violations des droits du travail dans les chaînes d’approvisionnement.

En 2006, la société a envoyé son employé chinois Yao Wenjuan pour installer un bureau à Shenzhen, qui a ensuite été enregistré en tant que société au nom de Vérité et s’est occupé des activités de Vérité en Chine.

En avril, le département de la sécurité nationale a mené une enquête sur l’entreprise et a constaté que l’entreprise de Shenzhen comptait plus de 20 employés, Yao en étant le représentant légal.

Le Global Times a appris que le siège de la BCI a invité Vérité à se joindre à l’enquête visant à déterminer si le « travail forcé » est utilisé dans les industries liées au coton au Xinjiang.

Le rapport du bureau de Shenzhen Vérité, intitulé «Research on Forced Labor in Cotton Production in China with a Specific Focus on Xinjiang», a été rédigé sous la direction de Yao, Quinn et Michael, et a été réalisé par l’équipe de la société de Shenzhen.

Le budget du projet était de 88 200 $, le siège social de Vérité prenant 51 950 $ et la société de Shenzhen 18 250 $, tandis que les frais pour l’organisation étaient de 18 000 $.

Selon une copie d’un relevé de compte consultée par le Global Times, le 15 avril, le 13 mai, le 1er juin et le 11 septembre 2020, respectivement, la société de Shenzhen a soumis des comptes de dépenses quatre fois pour 4 562,5 $ chacun à Anne Cormier du siège social de Vérité aux États-Unis. Le 13 juin, le 22 août et le 31 octobre 2020, le siège a envoyé l’argent à la société de Shenzhen via son compte bancaire à Hong Kong.

Il n’y a aucune trace de ce projet BCI dans les dossiers de remboursement financier de la société de Shenzhen d’un employé se rendant au Xinjiang pour mener une enquête sur le terrain.

Zhang Wen (pseudonyme), un employé du Shenzhen Vérité, qui a participé au projet du Xinjiang, a confirmé au Global Times que personne ne s’était rendu au Xinjiang pour des enquêtes sur le terrain lors de la rédaction du projet de rapport, mais qu’ils s’étaient appuyés sur des documents en ligne.

Liu Min (pseudonyme), un autre employé de Shenzhen Vérité qui a également participé au projet du Xinjiang, a déclaré au Global Times que Yao avait assigné Zhang à ce projet en février 2020, et qu’on lui avait demandé de « collecter » des preuves sur le « travail forcé » au Xinjiang.

Le plan du projet comportait cinq volets, dont le système foncier au Xinjiang, l’histoire de la plantation de coton, les politiques de réduction de la pauvreté et les mesures antiterroristes.

Liu a déclaré que Yao lui avait fourni un grand nombre de « documents » auxquels Liu pouvait se référer, y compris le rapport du tristement célèbre « savant » anti-chine Adrian Zenz sur le «travail forcé» au Xinjiang.

Cela a été mis en place avec des rapports biaisés à l’étranger sur les centres de formation professionnelle et d’éducation du Xinjiang pour former ce qu’ils appelleraient des « sources ».

Des artisans populaires jouent du tambour pendant que les gens dansent au festival de Corban. Photo : Fan Lingzhi/GT
Des artisans populaires jouent du tambour pendant que les gens dansent au festival de Corban. Photo : Fan Lingzhi/GT

« Lorsque Zhang et moi avons recueilli des informations, nous n’avons trouvé aucune preuve que le Xinjiang usé du « travail forcé », a déclaré Liu au Global Times. Il a noté que toutes les informations à l’étranger contenues dans la version chinoise du rapport leur avaient été données par Yao, qui supervisait également leur analyse sur le « travail forcé ».

Liu a déclaré qu’en mai 2020, elle avait remis la première ébauche du rapport à Yao, dont « elle n’était pas satisfaite » et a écrit par courriel qu’elle estimait qu’il était « difficile de le soumettre après avoir comparé le nôtre avec le rapport rédigé par nos collègues aux États-Unis ».

« Le rapport des États-Unis a conclu qu’il y avait du travail forcé au Xinjiang, ce qui contrastait beaucoup avec le nôtre qui n’a trouvé aucune preuve de telles activités », a déclaré Liu. « C’était le problème. »

Mais la deuxième version du rapport est arrivée à une conclusion différente, avec laquelle Liu n’était pas d’accord.

Éditée par Yao, la version polie a adopté une approche opposée à la recherche normale, arrivant d’abord à une conclusion, puis essayant de trouver des points à l’appui de la conclusion.

Au fur et à mesure de l’avancement du rapport, ils n’ont pas non plus trouvé de preuves de « travail des enfants » dans la production de coton. Cependant, Yao a insisté pour examiner l’examen du BCI pour voir s’ils pouvaient trouver des « dossiers » de « travail des enfants » utilisés et de les mettre dans leur rapport.

Bien qu’aucune preuve n’ait été trouvée, Yao a insisté pour conclure dans le rapport qu'il est très possible que des groupes d’élèves aient été organisés à grande échelle pour cueillir du coton, et il existe toujours des risques que des enfants mineurs d’une famille cueillent du coton après l’école ou le week-end.

« Pouvons-nous donc conclure que le « travail des enfants » est utilisé dans toutes les familles qui ont un enfant mineur parce que leur enfant aide à la production de coton? » demanda Liu.

Néanmoins, le projet a été soumis à Yao en juin 2020.

Le 2 août 2020, Yao a partagé le projet final élaboré par le siège de Vérité et examiné par la BCI.

Zhang a déclaré qu’il y avait de nombreuses « présomptions de culpabilité » dans le rapport. Par exemple, la version remise au siège dit: « Les recherches existantes indiquent la possibilité de coercition par les responsables du gouvernement local des travailleurs ruraux pauvres pour participer à la cueillette du coton dans le cadre du programme de réduction de la pauvreté. »

Zhang a déclaré au Global Times que le siège de la BCI semblait satisfait de l’utilisation des mots « pression » et « coercition » pour décrire le programme de réduction de la pauvreté.

Le 10 juillet 2020, un critique de BCI nommé Damien Sanfilippo en a fait l’éloge en disant: « Merci, c’est généralement le genre d’analyse qui ajoute de la valeur. »

« La recherche pour faire le projet était très limitée parce que nous avions utilisé des informations de seconde main, rendant sa conclusion erronée », a déclaré Liu au Global Times.

Bien que Yao ait eu l’habitude de dire que la situation au Xinjiang était compliquée et ne pouvait pas être interprétée de manière simple, « les informations que nous avons recueillies étaient à la fois négatives et positives, mais le rapport n’a jamais montré cette complexité », a déclaré Liu.

« Nous avions une partie pour donner un avis positif et objectif sur le Xinjiang, qui était le prétexte du rapport que nous avons soumis, mais il a été retiré dès le début et inclus en tant que pièces jointes au rapport final. »

« Qui fait attention aux pièces jointes? Lorsque les lecteurs commenceront à lire le rapport final, ils verront l’analyse du travail forcé au Xinjiang et cette idée a ensuite été plantée dans leur tête», a déclaré Liu.

Le Global Times a appris de plusieurs employés de la société de Shenzhen qu’après avoir appris que la société faisait l’objet d’une enquête pour le rapport BCI, Yao a envoyé un e-mail aux employés de la société de Shenzhen le 11 avril pour se défendre.

Yao a affirmé dans l’e-mail que le projet sur le rapport BCI est une « recherche documentaire » et que les informations qu’il contient n’étaient censées être partagées qu’avec un nombre limité de personnes à Vérité et BCI en raison de sa confidentialité, donc la plupart des gens de l’entreprise ne savaient rien du projet.

Yao a expliqué qu’il avait guidé le projet sur le Xinjiang en raison de son « affection pour le Xinjiang ».

Il a également affirmé qu’il envisageait de ne pas s’occuper du projet puisqu’il comprenait sa complexité et la difficulté de l’expliquer de manière à ce que les Occidentaux puissent le comprendre. « Mais l’affection pour le Xinjiang m’a poussé à aider le Xinjiang avec mes connaissances professionnelles », a écrit Yao dans le courriel.

Les employés de la société de Shenzhen n’ont pas accepté les remarques de Yao.

« C’est son histoire unilatérale », a déclaré Liu. Si Yao s’est effectivement lancé dans le projet par amour pour le Xinjiang, il aurait dû être véridique et montrer qu’il n’y a pas de travail forcé dans la région. Au lieu de cela, il a débité un faux rapport, a noté Liu.

Aux yeux de Liu, les demandes persistantes de Yao sur la collecte d’informations et de documents sur les risques de « travail forcé » au Xinjiang étaient faites par désir de plaire au client et de gagner plus d’argent.

« Parmi le siège de BCI, le siège de Vérité aux États-Unis et les employés qui ont participé au projet dans la société de Shenzhen, Yao avait joué un rôle crucial, coordonnant et dirigeant le projet », a déclaré Liu, notant que le rapport final affichait les points de vue de Yao et qu’il n’avait jamais défié ses clients lorsqu’ils avaient tort. « J’aime mon pays. Je n’ai jamais voulu participer à quoi que ce soit qui porte atteinte à notre sécurité nationale. C’est un coup dur pour moi », a déclaré Zhang.

Liu a déclaré qu’elle envisageait de poursuivre Yao pour les avoir impliqués dans l’affaire.

Notes du traducteur :

Qui est la BCI ?

La Better Cotton Initiative (BCI) est un groupe de gouvernance multipartite à but non lucratif qui promeut de meilleures normes dans la culture et les pratiques du coton dans 21 pays. Source BCI

En mars 2020, BCI a suspendu ses activités d’octroi de licences et d’assurance dans la région autonome ouïghour du Xinjiang en raison d'« allégations persistantes » de travail forcé dans la région. En octobre 2020, BCI a cessé toutes ses activités sur le terrain au Xinjiang, citant des «allégations soutenues de travail forcé et d’autres violations des droits humains » dans la région, ce qui a conduit à « un environnement opérationnel de plus en plus intenable ».

Le 26 mars 2021, BCI a déclaré qu’il n’avait trouvé aucune preuve de travail forcé au Xinjiang. Le bureau a déclaré que depuis 2012, le site du projet du Xinjiang a effectué des audits de crédibilité de deuxième partie et des vérifications par des tiers au fil des ans, afin de parvenir à leurs conclusions. BCI a par la suite retiré sa déclaration d’octobre 2020 de son site Web concernant la cessation des activités sur le terrain au Xinjiang.

Cela n’empêche que les États-Unis continuent à interdire les importations de tous les produits à base de coton et de tomates en provenance du Xinjiang.

Qui est Vérité Fair Labor ?

Toujours selon eux, Vérité est une organisation mondiale à but non lucratif dont la mission est de veiller à ce que les gens du monde entier travaillent dans des conditions sûres, équitables et légales. Vérité travaille avec les plus grandes entreprises du monde pour mettre en lumière les violations des droits du travail dans leurs chaînes d’approvisionnement mondiales et pour les résoudre au profit des entreprises et des travailleurs. Leader reconnu dans la lutte contre la traite des êtres humains et le travail forcé, Vérité mène des activités de recherche, de formation, de conseil et de plaidoyer politique dans une variété de secteurs à l’échelle mondiale dans plus de 70 pays.

La Vérité FLA a été créée en 1999 et est issue d’un groupe de travail créé par le président Bill Clinton.

En janvier 2020, en réponse à des rapports sur le travail forcé dans la région chinoise du Xinjiang, la FLA a averti que la diligence raisonnable dans la région ne serait pas suffisante pour détecter ou exclure le travail forcé. Cela était dû à quelques problèmes, y compris les restrictions de voyage dans la région. En mars, la FLA a appelé le gouvernement américain à s’engager avec l’UE et d’autres pays pour établir une voie diplomatique directe afin d’aborder la question avec le gouvernement chinois. L’association a demandé à ses affiliés d’examiner leurs relations d’approvisionnement directes et indirectes pour s’assurer qu’elles sont conformes aux principes de la FLA.

Cependant, au même moment, un haut sénateur américain a accusé les entreprises américaines d’ignorer délibérément les conditions de travail forcé « horribles » dans la région chinoise du Xinjiang et a appelé le département du Commerce à empêcher les entreprises et les consommateurs américains d’acheter des biens produits par cette main-d’œuvre.

D’après mes recherches, il s’agit du sénateur démocrate Bob Menendez, qui est cubano-américain, et le premier Latino élu à la Chambre et au Sénat des États-Unis. En 2015, Menendez a été inculpé pour corruption fédérale. Le Comité spécial du Sénat des États-Unis sur l’éthique l’a «sévèrement réprimandé». Il faut savoir qu’il existe une forte maffia cubaine aux USA, dont l’influence n’a cessé de grandir depuis l’époque de Nixon.

Vérité FLA a également appelé les entreprises à identifier les opportunités d’approvisionnement alternatives, et a déclaré qu’il travaillerait avec le gouvernement et d’autres groupes pour trouver des solutions pour mettre fin aux violations des droits humains dans la région

Fin 2020, Vérité FLA a interdit l’utilisation du coton et des textiles de la région du Xinjiang en raison de violations des droits des travailleurs. C’était la première fois que l’organisation interdisait l’approvisionnement d’un pays ou d’une région spécifique.

Roland Delcourt alias Dai Haolong

Source de l'article traduit: https://www.globaltimes.cn/page/202108/1230466.shtml

Comment le rapport de culpabilité sur le Xinjiang a-t-il été constitué ?
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