La triste condition des minorités ethniques aux États-Unis & alliés en comparaison des 55 ethnies minoritaires de République populaire de Chine
Par Michel Aymerich
Roland Delcourt et Liu Xin ont écrit un article que je propose à mes lecteurs. Roland vit en Chine (RPC) depuis plus de 20 ans, pays devenu sa patrie d’adoption car elle le mérite bien. Xin est journaliste et engagée aux côtés du premier dans le rétablissement de faits par trop méconnus.
Exceptés, comme ici, par ceux qui entretiennent leur conscience politique et éthique:
En effet, Roland Delcourt et Liu Xin mettent, ici, en lumière une série de vérités largement ignorées car ne bénéficiant pas de la publicité requise. Qu’est-ce donc que j’entends par là ? J’entends par là le pendant en volume des campagnes de désinformation dirigées contre la Chine enfin remplacées par, dirais-je, des information massives et répétées destinées à en finir avec les inégalités et autres injustices dans nos pays et ceux qui en sont structurellement dépendants (les empires coloniaux ont été remplacés par leurs habiles sosies). J'écris "information massives et répétées". Voilà qui évidemment est exclu en régime capitaliste-impérialiste à domination étasunienne, alors que ceux qui paient les violons choisissent la musique...
En clair, chers lecteurs, vous êtes systématiquement désinformés par « vos » médias qui ne sont -loin de là- pas les vôtres !
Concernant l'article qui suit, Roland Delcourt précise dans un courriel privé ce qui suit : « Les dames que je connais sont toutes des amies de mon épouse et de sa sœur. Donc mon témoignage concernant le fait que les enfants issus de couples « mixtes » choisissent la minorité ethnique pour les avantages face à la loi des naissances et surtout de points accordés aux minorités ethniques lors des examens du gaokao高考. Les témoignages concernant les Amérindiens, Natives comme on dit dans l’Arizona, proviennent de mes deux voyages où j’ai rencontré des Apaches et des Navajos grâce à ma belle-sœur, américaine d’origine chinoise qui a accès partout dans leurs territoires ( terme que nous préférons à « réserve ». J’ai eu aussi l’occasion de rencontrer de nombreux Mexicains ( plus grande communauté blanche dans la région) dont des syndicalistes. »
Dans l’histoire sanglante de l’Amérique, les droits des Indiens d’Amérique ont été gravement violés
Tous les mots en phrases mis en gras le sont par moi. M.A.
Par Roland Delcourt & Liu Xin
La Chine n’a jamais eu dans son histoire de problèmes de génocide et de nettoyage ethnique, comme les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, ainsi que certains pays occidentaux qui souhaitent accuser la Chine de commettre un génocide. Ce que ces pays hégémonistes et colonisateurs on fait, la Chine ne le fera jamais.
Comme l’ont commenté les internautes chinois, la raison même pour laquelle ils utilisent ces excuses pour salir la Chine est qu’ils ont eux-mêmes commis de telles atrocités.
Pour chaque étiquette de violation des droits de l’homme qu’ils mettent sur la Chine, ils peuvent y trouver un prototype pour eux-mêmes.
Tout en se proclamant un « phare de la démocratie », les États-Unis piétinent en fait les droits de l’homme des peuples dits de couleur dans le pays, commettant un génocide contre les Indiens d’Amérique, discriminant systématiquement les Américains d’origine asiatique et afro-américaine et ne faisant rien pour faire reculer les inégalités sociales.
Dans l’histoire sanglante de l’Amérique, les droits des Indiens d’Amérique ont été gravement violés.
Le gouvernement américain a procédé à un nettoyage ethnique systématique et à un génocide contre les populations amérindiennes, entre autres actes de crimes génocidaires inqualifiables contre d’autres minorités dans le pays. Aujourd’hui, les Indiens d’Amérique vivent encore comme des citoyens de seconde zone et leurs droits sont foulés aux pieds.
Le rapport du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les implications pour les droits de l’homme de la gestion et de l’élimination écologiquement rationnelle des substances et déchets dangereux, soumis en application de la résolution 36/15 du Conseil des droits de l’homme, a dénoncé la situation des peuples autochtones aux États-Unis.
Ils sont régulièrement exposés à des polluants toxiques, y compris les déchets nucléaires, rejetés ou produits par les industries extractives, l’agriculture et la fabrication. La pollution des sols et des poussières de plomb par les déchets miniers constitue une menace plus importante pour la santé des populations indigènes aux États-Unis beaucoup plus que pour d’autres groupes.
Outre les graves violations des droits des Indiens d’Amérique, les cas de discrimination et d’abus commis contre des Américains d’origine asiatique dans les espaces publics ont fortement augmenté depuis le début de l’épidémie.
Plusieurs médias aux États-Unis, dont le New York Times, ont fait état de la situation désastreuse à laquelle les Américains d’origine asiatique sont confrontés aux États-Unis.
L’expert indépendant des droits de l’homme de l’ONU Tendayi Achiume a déclaré que les médias et les dirigeants politiques qui ont attisé la montée de la xénophobie et de la haine raciale dans le contexte de la pandémie de COVID-19 sont des « entrepreneurs de l’intolérance », selon un tweet de l’ONU.
Ce n’est pas seulement une situation propre aux Américains d’origine asiatique, car les droits de l’homme des Afro-Américains sont également gravement bafoués aux États-Unis.
Il est rapporté que les personnes dites de couleur sont mortes de l’épidémie de COVID-19 en bien plus grand nombre que leurs homologues blancs.
Alors que le Royaume-Uni se targue d’être le « leader » mondial de la protection des droits de l’homme, c’est l’inverse qui est vrai, en particulier depuis l’épidémie de COVID-19. La pauvreté dans le pays a augmenté, de même que le mépris flagrant pour le droit des personnes à la vie et à l’accès aux soins de santé, les minorités ethniques figurant parmi les plus touchées, ont souligné les analystes.
La mauvaise gestion de l’épidémie par le pays est déplorable, le pays ayant auparavant proposé l'immunité collective comme stratégie pour contenir le virus, laissant les groupes vulnérables exposés à l’infection.
Selon un rapport de l’Agence de santé publique d’Angleterre (PHE), le taux de mortalité covid-19 chez les Britanniques-Bengalis est deux fois plus élevé que chez les Blancs, et le taux de mortalité chez les Chinois, les Indiens et les Pakistanais est de 10 à 50 pour cent supérieur à celui des Blancs.
Selon Sky News, les crimes haineux contre les Chinois au Royaume-Uni ont grimpé en flèche pendant l’épidémie. L’islamophobie est également en hausse au Royaume-Uni.
Une grande quantité de preuves montre qu’en 2003, l’armée britannique a capturé et torturé des milliers de civils irakiens dans la ville de Bassorah, dans le sud de l’Irak, et de nombreux civils innocents sont morts.
Au cours de son séjour en Afghanistan, le Special Air Service (SAS) du Royaume-Uni a attaqué à plusieurs reprises des villages et massacré des villageois au nom de l’antiterrorisme et en a fait un «succès antiterroriste ».
Il y a eu plus de 3 400 accusations de crimes de guerre, dont 90 % n’ont pas fait l’objet d’une enquête. En 2011, rien qu’en trois mois, 33 civils ont été soupçonnés d’avoir été tués dans 11 attaques nocturnes distinctes, a rapporté le Times.
Michelle Bachelet Jeria, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a exprimé ses préoccupations le 12 avril 2021 au sujet de la proposition par le Royaume-Uni d’un nouveau projet de loi sur les opérations à l’étranger.
Pendant longtemps, le Canada a prétendu être un « étudiant modèle des droits de la personne » et a été obsédé par les conférences et les remarques sur la situation des droits de la personne dans d’autres pays. Ironiquement, le Canada lui-même est loin d’être un exemple modèle de défense des droits de la personne.
Le Canada a gravement violé les droits de la personne de ses peuples autochtones, le dernier cas de ce genre à avoir été découvert, date de mai de cette année.
Les restes de 215 enfants autochtones ont été découverts dans un ancien pensionnat, le pensionnat indien de Kamloops, en Colombie-Britannique, qui aurait abrité 500 enfants autochtones canadiens.
Les observateurs ont noté que cet incident est un autre rappel des crimes historiques du Canada que sont la brutalité envers les peuples autochtones et l’extermination de leur culture.
Les statistiques ont révélé qu’environ 150 000 enfants autochtones ont été séparés de force de leur famille et placés dans des « pensionnats » dans ce qu’une commission de vérité et réconciliation historique de 2015 a décrit comme un «génocide culturel» ciblant les peuples autochtones du Canada.
Selon les données publiées par Statistique Canada, plus de 600 groupes autochtones vivent actuellement dans plus de 3 000 petites réserves dispersées et presque isolées, où les conditions de vie sont difficiles, et où la toxicomanie, l’alcoolisme, le meurtre et la violence sont monnaie courante.
En l’absence d’avenir ou d’espoir en vue, le taux de suicide chez les Autochtones vivant dans les réserves est huit fois plus élevé que la moyenne nationale du Canada.
Il est alarmant de constater que les crimes contre les droits des groupes autochtones se poursuivent encore aujourd’hui au Canada.
En 2018, le Comité des Nations Unies contre la torture a adopté ses observations finales sur le septième rapport périodique du Canada, exprimant sa préoccupation au sujet de la stérilisation forcée des femmes et des filles autochtones canadiennes.
Un rapport publié en 2019 par l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées du Canada a également révélé qu’entre 1980 et 2015, des milliers de femmes et de filles autochtones ont disparu ou ont été assassinées, soit 12 fois plus que tout autre groupe au Canada et 16 fois plus que les femmes blanches.
Parallèlement, les personnes d’ascendance asiatique et africaine sont également victimes de discrimination raciale grave et de violations injustifiées des droits des immigrants au Canada.
Il est décevant, voire révoltant, d’observer avec quel empressement et sans aucune vergogne, ces pays, auxquels on peut ajouter l’Australie et certains pays européens comme la France et la Belgique, osent accuser la Chine, des crimes qu’eux–mêmes commettent et/ou ont commis.
Le peuple chinois dans son ensemble a le souci de protéger les 55 ethnies minoritaires de la Chine. En effet les autorités chinoises accordent à ces ethnies minoritaires des privilèges.
L’un des deux auteurs du présent article, Roland Delcourt, en veut pour preuve, il a dans son entourage très proche quatre amies dont un parent est Han, l’ethnie majoritaire de Chine, et l’autre parent respectivement, Miao, Hui, Tujias et Daur. Toutes quatre ont CHOISI d’être enregistrées selon leur hukou et certificat de coutume comme faisant partie de l’ethnie minoritaire afin de jouir d’avantages auxquels les Hans n’ont pas accès.
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