La russophobie, cette composante de l'asiaphobie qui ne dit pas son nom...
Lénine avait des traits asiatiques évidents. Bien qu'ethniquement russe, sa famille aurait eu des racines tchouvaches ou mordves, ainsi que tatare. Sa grand-mère ayant pu être kalmouke ou kirghize...
Les Allemands sont des êtres humains [...] Nous pouvons supporter qu'ils nous battent. Ici, à Moscou, se fortifient les pires ennemis de l'humanité. Si le monde civilisé n'agit pas immédiatement pour abattre ces monstres, tandis qu'il en est encore temps, finalement ils écraseront le monde civilisé.
J'étais logé chez un couple d'ouvriers allemands. Même la femme, une camarade, devait aller travailler pendant la journée. Ils m'ont laissé dormir dans leur lit et se sont couchés sur le sol. Ils nous ont fourni la meilleure nourriture de l'époque. C'étaient de vrais communistes, des internationalistes.
Actualisé le 14/06/2022 à 13:45 par l'ajout de l'image et du passage relatifs au légionnaire Wilfried Blériot...
Article suivi d'un texte de Jean-Yves RENS et d'un commentaire de Renaud André, fondateur de la LCA, la Ligue contre l'asiaphobie
Par Michel Aymerich
Les deux citations mises en exergue illustrent l'antagonisme de deux conceptions du monde. La première du maître espion britannique Sydney Reilly date de 1918, la seconde du communiste Deng Xiaoping se rapporte à son voyage en Allemagne en 1925. L'une conduit à la réaction sociale, dont la barbarie fasciste et la guerre impérialiste, l'autre au progrès humain et social ; au socialisme au sens marxiste du terme...
L'asiaphobie nourrie au racisme anti-asiatique, dont la russophobie est une composante plus ou moins manifeste, se décline avec une intensité variable dans l'actuelle campagne anti-russe. L'asiaphobie accompagne la russophobie telle une ombre plus ou moins apparente selon l'intensité et les inclinaisons du soleil politique. Et ce n'est pas nouveau.
La diabolisation de la Russie - hier sous sa forme soviétique (et ce depuis 1917 !)- a été constamment distillées par les différents capitalismes-impérialismes (français, britannique, us, germanique). Toutefois, ses racines sont plus anciennes, elle trouve sa source bien avant la Révolution russe d'octobre 1917.
L'asiaphobie, notamment dans sa déclinaison majeure qu'est la sinophobie, précède également [1] la Révolution. D'ailleurs, la question mérite d'être posée. La principale source de l'asiaphobie ne serait-elle pas la sinophobie ?
Et ceci de manière croissante auprès de la classe dirigeante occidentale et des citoyens sous son influence au fur et à mesure de son inéluctable déclassement historique.
Après octobre 1917, la diabolisation de la Russie et l'asiaphobie sont associées à la combinaison de l'anticommunisme et de l'antisémitisme. Les dits «judéo-bolchéviques» [2] sont ainsi accusés de «trahir» la race blanche et de favoriser le prétendu «péril jaune».
Après la victoire essentiellement soviétique sur le germano-fascisme (nazisme) et les régimes alliés, comme sur les collaborateurs locaux (notamment les bandéristes et autres collabos antisémites et anti-communistes en Ukraine), l'impérialisme US parvient à l'occasion de l'ouverture tardive du second front à occuper militairement, économiquement et idéologiquement une partie de l'Europe, dite Europe de l'Ouest.
Nonobstant le fait reconnu par Churchill [3] comme par De Gaulle [4] du rôle central de l'Armée rouge dans la victoire sur le fascisme, le nouvel impérialisme en chef que sont les USA - dominant économiquement, militairement, idéologiquement les autres - parvient par une politique culturelle assidue [5] à inverser la perception de la victoire soviétique par les citoyens occidentaux. Le rôle de l'URSS et de l'Armée rouge passent alors derrière celui des USA et de la GB!!!
"Quiconque aime la liberté a une telle dette envers l'Armée rouge qu'il ne pourra jamais la payer... Quiconque veut vaincre Hitler doit considérer l'Armée rouge comme un modèle héroïque à imiter."
— Aymerich Michel (@AymerichMichel) April 21, 2022
Ernest Hemingway. 1942 г. https://t.co/EoWBleT9dI
La littérature et plus encore le cinéma, principalement la filmographie US - en clair la filmographie du capitalisme-impérialiste dominant - déterminent cette perception inversée. Principalement, mais pas exclusivement car les régimes subordonnés apportent également leur contribution, par exemple par la mise à égalité du nazisme et du communisme (donc le mouvement des principaux vainqueurs du germano-fascisme sous direction soviétique) à travers la réécriture de l'histoire par le moyen cinématographique [6].
Dans ce cinéma la caricature des Russes y est constante. Elle entretient le préjugé inoculé depuis de longues décennies du Russe barbare, inculte, grossier, brutal, sadique, fréquemment alcoolique, dans l'inconscient culturel des Occidentaux, c'est-à-dire les citoyens soumis aux régimes du système capitaliste-impérialiste international. Et ce toutes classes confondues : des classes exploitées et idéologiquement dominées à la classe exploiteuse idéologiquement dominante car propriétaire du capital et de la quasi totalité des médias à travers ses représentants les plus puissants, entre autres facteurs déterminants sa capacité d'influence...
Que le lecteur qui ne connaît pas intimement les Russes et la Russie, et persiste à douter de la pertinence de l'assertion de l'existence (devenue un véritable matraquage idéologique!) d'une caricature omniprésente des Russes dans le cinéma des régimes capitalistes-impérialistes (dit «occidental») veuille bien prendre le temps de le comparer avec les productions cinématographiques russes et soviétiques. Allez, cher lecteur, veuillez regarder 10 films russes et soviétiques, puis remémorez-vous dans le cours de chaque film l'image du Russe que l'on vous assène systématiquement dans le cinéma hollywoodien et plus largement «occidental». Vous le constaterez, le contraste est saisissant ! Tiens, commencez par voir REQUIEM POUR UN MASSACRE (Va et regarde) [7]...
Le racisme anti-asiatique le plus direct, en quelque sorte le plus pur a pour forme le mythe du «péril jaune», de nature essentiellement sinophobe [8]. Il accompagne comme son ombre la russophobie. Par ailleurs, la grande crainte de nature simultanément anticommuniste, géo-politique et raciale partagée par l'ensemble des réactionnaires (en clair, les représentants et membres de la classe bourgeoise au pouvoir -au centre de laquelle sa fraction étasunienne dominante- et ses relais) est celle du rapprochement durable de la Russie d'avec la Chine. C'est une des causes de la division à droite dans la question de la politique tactique à adopter face à la Russie...
Voici une galerie de photos de femmes soviétiques et/ou russes, ainsi que chinoises de différentes ethnies et une sud-Coréenne actrice en Chine. Leur beauté et l'expression de leur épanouissement social (féminisme authentique) se veulent une gifle magistrale aux russophobes, sinophobes et plus largement asiaphobes, ainsi qu'aux anticommunistes imbus de nombreux préjugés infondés...
De gauche à droite : 1) Roza Georgiyevna Shanina (1924-1945) ; 2) Capitaine du service médico-sanitaire Bolmisova ; 3) Daria Bagina, 1ère secrétaire du Komsomol de Moscou, 2021 ; 4) Daria Bagina; 5) Gu Ailing, skieuse acrobatique chinoise, connue sous le nom de Eileen Gu, fille d'une mère chinoise et d'un père étasunien ; 6) Gu Ailing avec chapka soviétique... ; 7) Membre féminin de l'APL; 8) Pilote de chasse de l'APL ; 9) Yu Xu, pilote de chasse de l'APL ; 10) pilotes de chasse de l'APL ;11) Karlina Zhan, actrice chinoise ; 12) Karlina Zhan ; 13) Karlina Zhan ; 14) Karlina Zhan ; 15) Zheng Shuang, actrice chinoise ; 16) Dilraba Dilmurat, actrice et mannequin chinois d'ethnie ouïghour; 17) Choo Ja-Hyun, actrice sud-coréenne en Chine et Yu Xiaoguang son mari chinois...
L'Européen moyen (le plus soumis au formatage idéologique transmis plus ou moins insidieusement par les médias) opère souvent une distinction de type raciste en termes de degrés entre Russes et Chinois. Dans ce schéma plus ou moins conscient et assumé, les Russes sont considérés relativement comme étant ethniquement, culturellement, géographiquement plus proches de «nous» les Occidentaux blancs «civilisés» (et bruns et noirs culturellement «blanchis») que ne le sont les Chinois perçus comme «tous semblables» et peuplant la lointaine Asie aux mœurs «étranges» et pas réellement civilisées. Dans cet ordre de pensée les Ukrainiens de l'Est sont perçus comme plus asiatiques et donc plus «barbares» que ceux de l'Ouest qui seraient plus européens et par conséquent plus «civilisés».
Tout récemment une fois de plus la preuve de ce j'avance est confirmée à l'occasion de la mort de Wielfried Blériot, qui, d'après les mots trompeurs de Ouest France du 04 juin « voulait aider les gens ». Ses frères idéologiques et frères d'armes, quant à eux, lèvent le voile : «légionnaire français, homme qui a combattu contre le bolchévisme et les antifascistes toute sa vie […] Notre frère d'armes est mort le 1er juin en défendant l'Europe contre les hordes asiatiques»
L'actuelle diabolisation décomplexée de la Russie et des Russes, laquelle représente une intensification [9] d'une politique voulue de longue date, annonce à n'en guère douter une accentuation demain de la sinophobie. Une sinophobie déjà bien entretenue...
Les caricatures grossières ne doivent pas faire oublier qu'il en est de plus insidieuses et qu'ensemble elles "font la paire"...
L'asiaphobie ou racisme anti-asiatique comme la sinophobie et la russophobie sont manifestes ici! CLIQUEZ SUR UNE IMAGE POUR BIEN LES VISUALISER TOUTES...
A nous qui faisons le choix de résister à la propagande va-t-en guerre froide (et chaude), à l'embobinage, au matraquage idéologique et j'en passe, de non seulement ne prêter aucun crédit sous quelque forme que ce soit à la russophobie, à la sinophobie, à l'asiaphobie et à la démonisation anticommuniste qui leur sont associées depuis 1917, mais de passer à l'offensive en dénonçant la mascarade et ses racines, et en préparant assidument les conditions idéologiques et politiques de la mise au rebut de l'histoire des régimes authentiquement criminels (des dizaines de millions de morts directs et d'autres dizaines de millions de morts indirects passés systématiquement à la trappe médiatique...) du capitalisme-impérialiste international - au premier rang desquels le régime de Washington - qui à travers leur soutien à l'extrême réaction en Ukraine [10] menacent dorénavant l'humanité du pire : la troisième guerre mondiale!
Notes :
[1] «Redoutant que la forte immigration chinoise (employés notamment pour des travaux pénibles lors de la construction du premier chemin de fer transcontinental) ne vienne menacer le pouvoir blanc, les États-Unis votent en 1882 la « Loi d’exclusion des Chinois » («Chinese Exclusion Act »), empêchant l’entrée de ressortissants de l’Empire du Milieu sur le territoire américain. Un projet de législation similaire discutée en Australie trouve rapidement des échos en France, notamment dans les pages du Petit Parisien du 10 juillet 1888, qui prévient déjà ses lecteurs d’un nouveau danger, celui du « péril jaune ». in Aux sources de la crainte d'un « péril jaune » https://www.retronews.fr/societe/long-format/2021/02/08/la-crainte-dun-peril-jaune
[2] https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2022/01/l-histoire-n-oubliera-pas-scandale-anticommuniste-en-france-a-la-date-terriblement-symbolique-du-20-janvier.html et https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2022/01/ne-l-oublions-jamais-c-est-l-armee-rouge-qui-a-libere-le-camp-d-auschwitz-le-27-janvier-1945.html
[3] Déjà, alors même qu'en juin 1944 le débarquement en Normandie avait eu lieu, «[l]e 27 septembre 1944, Churchill communiquait dans un message à Staline : Je profiterai de l'occasion pour répéter demain à la Chambre des Communes ce que j'ai déjà dit avant, que c'est précisément l'armée russe [évidemment Churchill ne pouvait pour des raisons idéologiques se résoudre à écrire l'Armée rouge multinationale! M.A.] qui a écrasé la machine de guerre allemande et qui retient à l'heure qu'il est la partie la plus grande des forces adverses»
[4] «Les Français savent ce qu’a fait pour eux la Russie soviétique et ils savent que c’est elle qui a joué le rôle principal dans leur libération.» Entretien du 2 décembre 1944 entre J. Staline, président du Conseil des commissaires du peuple de l’U.R.S.S., et Ch. de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française, http://www.lafauteadiderot.net/Dialogue-De-Gaulle-Staline
[5] «1947: l'Europe se relève du cataclysme de la Seconde Guerre mondiale ; la guerre froide peut commencer.Qui mène la danse ? nous fait découvrir un aspect très peu connu de la lutte d'influence qu'ont alors menée avec acharnement les États-Unis et l'Union soviétique sur le terrain de la vie culturelle américaine et européenne.Frances Stonor Saunders met au jour le programme secret de propagande mis au point par la CIA, qui fit de la culture une véritable machine de guerre pour combattre le bloc soviétique et ses thuriféraires. De considérables moyens humains et financiers furent employés pour utiliser la littérature, la musique, l'art et la presse comme armes idéologiques privilégiées en faveur des États-Unis. Les manipulations furent plus ou moins apparentes : de Raymond Aron à Jackson Pollock, en passant par Arthur Koestler, Ignazio Silone et Igor Stravinski, de très nombreuses personnalités du monde littéraire et artistique ont été généreusement rénumérées, utilisées par les services secrets américains, soit directement par des officiers traitants, soit par l'intéremédiaire de fondations. Cette vaste enquête retrace l'histoire de l'élite intellectuelle en Europe et aux États-Unis à travers un théâtre d'ombres peuplé de personnages brillants, de fins manipulateurs et d'espions sans vergogne. » Frances Stonor Saunders, Qui mène la danse ? La CIA et la Guerre froide culturelle, Denoël, juin 2003.
[6] Par exemple le film L'affaire Rachel Singer. Ce «film plus vrai que nature que programme France 2» peut-on lire dans une présentation du film dans TéléStar signée Elsa Minot qui précise toutefois :«S'il ne s'agit pas d'une histoire vraie, L'affaire Rachel Singer est tout de même inspirée de faits réels. "Le chirurgien de Birkenau" serait en réalité Josef Mengele. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, ce dernier s'est exilé en Argentine, puis au Paraguay et au Brésil pour tenter d'échapper aux enquêteurs allemands et israéliens. [...]» Mais Elsa Minot n'attire pas l'attention sur la dimension de révisionnisme historique honteux que représente « ce «film plus vrai que nature» qui raconte une histoire présentée frauduleusement comme ayant eu lieu en...RDA !
[7] https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2019/05/requiem-pour-un-massacre-va-et-regarde.html
N'OUBLIONS PAS LES RELATIONS DE CAUSE A EFFET!https://t.co/BaAz5b1sLx pic.twitter.com/9gHhUecZ6f
— Aymerich Michel (@AymerichMichel) April 21, 2022
«LA HONTE DU RACISME DANS LE «JOURNALISME» DE GUERRE
Par Jean-Yves RENS
« Ivres, les soldats russes violaient sauvagement les femmes… » Avez-vous remarqué comme la phrase résonne à l’oreille. Sous le Pont Mirabeau coule la Seine et nos amours… Ivres, les soldats russes violaient sauvagement les femmes… On ne risque pas d’oublier cet hémistiche et c’est du grand art. Parce que le but est bien de transmettre l’image des soldats russes se jetant sur les femmes d’Ukraine comme leurs ancêtres avaient pu le faire sur les Fräuleins allemandes. Une sorte d’atavisme. Parce qu’on ne dit pas qu’un soldat en goguette ou qu’un groupe de soldats indisciplinés, ont commis un viol. Non, la dénommée Margaux Benn écrit en toutes letttres: Ivres, les soldats russes violaient sauvagement les femmes… Ivres, bien sûr car le stéréotype a la peau dure. Un Russe ne saurait que se saouler. Tout le monde sait cela. Alors ces soldats ivres, comme il se doit, violaient… Vous avez remarqué l’usage de l’imparfait? Les femmes ne furent pas violées par un groupe égaré. Non, des femmes en nombre indéterminé étaient violées à l’imparfait, c’est-à-dire de manière régulière, comme répétitive, par les soldats en général. Il n’y a pas d’amalgame là-dedans, non, on est dans une vérité première. Comme il s’agit de Russes, on ne sait pas quel mot employer: xénophobie, racisme? On peut difficilement parler d’une race russe. D’ailleurs, ces mêmes journalistes occidentaux antiracistes et démocrates sont les premiers à signaler la présence de Tchétchènes dans les forces armées russes comme un facteur aggravant. Pourtant nous soutenons que le titre de Margaux Benn est bien raciste.
Essayez de mettre un autre peuple: Drogués à mort les soldats arabes violaient sauvagement… Essayez avec n’importe quel autre peuple et vous tomberez immédiatement sous le coup de la loi qui punit les infractions « envers un groupe de personnes appartenant, par leur origine, à une race ou une religion déterminée lorsqu’elles auront eu pour but d’exciter à la haine entre les citoyens ou habitants ».
C’est donc une forme particulièrement avancée de racisme que pratique Margaux Benn sous la beauté plastique d’un verbe incandescent. Apolollinaire n’est jamais loin: Ah Dieu! que la guerre est jolie avec ses chants, ses longs loisirs.
De la première ligne à la dernière, l’article illustre la rêverie du soldat mélancolique avec ses pulsions terribles: « Ivres, les soldats russes violaient sauvagement les femmes après avoir tué les hommes. »
Casanova Cader Marie, pour sa part, répond à une internaute pas ces lignes qui doivent faire réfléchir quant à la véracité de faits que d'aucun prompts à volontiers accuser les Russes ne soumettent pas à analyse:
« [V. H.] peut être les voyez vous comme des agresseurs, sans tenir compte des tenants et aboutissants ayant conduit à ce conflit mais ce que le petit zelensky ne dit pas c’est ce que ce sont ses troupes qui ont massacré, molesté et certainement violé ces femmes, femmes russophones, comme ils l’ont fait pendant près de 8 ans, haïssant tout ce qui était russe. La grosse erreur aura été de donner le Donbass à l’Ukraine lors de la chute de l’empire soviétique… »
Renaud André, fondateur de la LCA, la Ligue contre l'asiaphobie [1], commente ce texte de Jean-Guy Rens de la façon suivante:
«Derrière le conflit Ukrainien, c'est toute la vraisemblance de la fascisation des institutions occidentales et de l'UE qui m'interpelle, ou la vision à sens unique, l'ethno-centrisme, la stigmatisation, la propagande fasciste, la censure politique, la minimisation néo nazie, voire son intégration dans l'UE, comme avis consultable, le traitement différencié, et la légalisation de certaines formes de racisme et de relents xénophobes, sont devenus la norme... Et devrait inquiéter toutes les personnes de dites de « couleur »...
L'Europe ressort ses vieux démons... Celui de la croyance en la supériorité de la race, de l'impérialisme et du colonialisme, au nom d'idéologies suprémacistes mondialistes, à conditions d'imposer la culture et les moeurs occidentaux comme repère universel au détriment des autres, et tant que ce discours hypocrite de l'occident subsistera et ne proposera pas une alternative prenant en compte et considérant sur un même plan d'égalités d'autres moeurs et d'autres cultures, il ne s'agira que d'une xième colonisation déguisée sous un drap de bonnes intentions...
« La vraie mondialisation égalitaire doit être multilatérale au risque d'être totalitaire... » (André R. Fondateur LCA)
Note:
Les accusations de viol contre les troupes russes en Ukraine étaient fausses
Un premier signal, encore très faible, indique que le régime de Zelenski à Kiev est en train de s'effondrer. Il y a six semaines, de nombreuses accusations de viols commis par des soldats russes en
LES BLANCS VEULENT-ILS (ENCORE) BUTER LES JAUNES ? - A contre air du temps
Par Michel AYMERICH L'auteur du texte que je partage ci-dessous a choisi un titre un tantinet provocateur, celui que j'ai gardé pour l'article. Il veut, se faisant, interpeller l'inconscient ...