Copie d'écran : https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/1641126924-ukraine-l-ambassade-d-israel-condamne-des-marches-a-la-memoire-d-un-collaborateur-de-l-allemagne-nazie

Copie d'écran : https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/1641126924-ukraine-l-ambassade-d-israel-condamne-des-marches-a-la-memoire-d-un-collaborateur-de-l-allemagne-nazie

Actualisé le 30/03/2022 à 23:45

Tous les mots et phrases de l'article de Danielle Bleitrach mis en gras le sont par moi. J'ai en outre pris la liberté d'entreprendre quelques menues corrections de la ponctuation. J'espère que la camarade Bleitrach ne m'en tiendra pas rigueur...

Par Michel Aymerich

Danielle BLEITRACH est juive de par ses origine et communiste [1] de France depuis de longues décennies de par ses convictions politiques, reflet de sa conscience sociale et historique.

Elle a raison de souligner dans l'article qui suit mon introduction qu'«ISRAËL rejette ZELENSKI» et que l'on «peut dénoncer ses soutiens et ceux de l’OTAN comme des agents de l’antisémitisme» et «de l’impérialisme US».

Le non alignement d'Israël sur les positions de la marionnette Zelenski permet de souligner à quel point les pays européens tels la France et l'Allemagne pour ne prendre que ces exemples là, s'alignent de la façon la plus obséquieuse sur la fraction au pouvoir au sein du capitalisme-impérialiste US.

Il faut en principe toujours distinguer Pays, État, peuple(s) et classes. Ceci dans la mesure où chaque peuple est traversé par la lutte des classes et où par conséquent chaque gouvernement ne peut que représenter en premier lieu les intérêts de la classe au pouvoir.

Ceci étant, dans le cas par exemple d'Israël, classes, peuple, État et gouvernement sont essentiellement et majoritairement juifs. Rappelons le, Juif avec une majuscule désigne non l'appartenance religieuse, mais ethnique et juif sans majuscule est un adjectif qui englobe à la fois croyants et non-croyants. Écrire Hébreux pourrait être plus approprié afin de commodément distinguer caractère ethnique et religieux. L'ethnie arabe (croyants musulmans et chrétiens ainsi que non-croyants issus des deux religions) quant à elle représente une grosse minorité présente en Israël, mais c'est là une autre question qui nous détourne de la question abordée.

Les Juifs, donc toutes catégories et générations confondues, ont été, comme tout un chacun en principe le sait, victimes au Vingtième siècle entre 1941 et 1945 du judéocide massif, inédit dans son ampleur, dans sa nature et dans sa forme, connu sous les appellations d'Holocauste ou de Shoah, commis dans le cours de «l'opération  Barbarossa», c'est-à-dire la guerre totale dirigée contre l’État socialiste soviétique, le Parti communiste soviétique, l'Internationale communiste et le dit «judéo-bolchévisme»...

Judéocide,  dont l'historien Arno J. Mayer fait observer : «La radicalisation de la guerre contre les Juifs était corrélée à la radicalisation de la guerre contre l'Union soviétique. Les deux guerres ont une origine commune [2].»

N'oublions pas toutefois « La radicalisation de la guerre contre les Juifs » avec son programme d'extermination des Juifs en tant que peuple ne se limitait pas aux seuls Juifs.

Il y a plus de deux ans sur cette question qui n'est pas affaire de détail, RT, dorénavant censuré dans les régimes du capitalisme-impérialiste occidental, citait le président Poutine qui rappelait : «L’Holocauste, c’est l’extermination intentionnelle d’êtres humains.» «Il faut aussi se souvenir que les nazis préparaient le même sort à bien d’autres peuples : furent déclarés "sous-hommes" les Russes, les Biélorusses, les Ukrainiens, les Polonais, les représentants de beaucoup d’autres nationalités», a-t-il ajouté en assurant que « leur terre natale devait servir d’espace vital aux nazis pour leur assurer une vie dans l’aisance, tandis que les Slaves et les autres peuples devaient subir l’extermination ou l’asservissement au prix de la perte de leur culture, de leur mémoire historique, de leur langue [3]».

Judéocide, Holocauste ou Shoah d'une ampleur inégalée précédé par les massacres massifs (prélude annonciateur de la Shoah. Extermination «artisanale» -pourrait-on écrire- qui annonçait la programmation de l'extermination systématique...) qui se sont produits pendant la guerre civile russe de 1918-1922 et la première «croisade» anti-bolchévique (anticommuniste): l'intervention étrangère de 14 pays capitalistes contre la Russie soviétique (l'URSS sera créée en décembre 1922). Première «croisade» anti-bolchévique qui à de nombreux égards constituait des points de vue historique, politiques, militaires, etc., une répétition générale avant la seconde intervention étrangère anticommuniste avec sa «radicalisation de la guerre contre les Juifs [...] corrélée à la radicalisation de la guerre contre l'Union soviétique

Or déjà pendant la guerre civile doublée de la première «croisade» anti-bolchévique, des dizaines de milliers de Juifs (hommes, femmes, enfants, vieillards) furent exterminés, notamment en Ukraine.

Ainsi l'historien Jean-Jacques Marie écrit-il: «Avec un pareil inspirateur [Claude Anet, M.A.], Krause peut confondre histoire et délire, et, bien entendu, ne jamais évoquer les pogromes au cours desquels les blancs et les nationalistes ukrainiens ont éventré, brûlé vif, assassiné près d'un demi-million de Juifs pendant la guerre civile [4]»

Israël, donc, bien qu'étant un État de classe comme tout État, est néanmoins un État qui à sa naissance (renaissance) présente un caractère ethnique affirmé en réaction étroite à l'oppression et/ou à l'extermination des Juifs, principalement par les nazis et leurs alliés ou assimilés.

Et chez de nombreux Juifs aujourd'hui, notamment dans l’État d'Israël qui sur cette question transcende les classes et leur antagonisme, le souvenir de la Shoah (terme le plus usité en Israël) reste vif.

Or l'un des pires épisodes de la Shoah s'est déroulé en Ukraine, c'est celui de Babi Yar : «Massacre au cours duquel 33 771 Juifs furent exécutés par les membres d'un Einsatzgruppe, assistés par d'autres unités des SS et de la police allemande, et par leurs collaborateurs ukrainiens les 29 et 30 septembre 1941 dans un ravin situé dans la périphérie de Kiev [5]. ».

L'une des quelques images terribles existantes du massacre de Babi Yar en Ukraine commis les 29 et 30 septembre 1941, avant la Conférence de Wansee...

Babi Yar, probablement le pire épisode de la Shoah par balles, laquelle - sans cesser d'exister (elle s'est poursuivie en Ukraine! [6]) - a précédé les chambres à gaz qui systématisaient la mise en œuvre de l'extermination planifiée, sans doute décidée lors de la Conférence de Wansee du 20 janvier 1942 [7], donc au cours de l'opération Barbarossa (deuxième «croisade» anti-bolchévique) qui avait débuté le 22 juin 1941.

Notes :

[1] Sur Wikipédia, il est écrit : « De 1981 à 1996, elle a été membre du comité central du Parti communiste français puis du comité national de ce parti. Elle a été rédactrice en chef adjointe de l'hebdomadaire communiste Révolution et a collaboré aux revues La Pensée, Les Temps modernes et Le Monde diplomatique. »

[2] L'historien Arno J.Mayer écrit : «Ôter les œillères que nous imposa la guerre froide et qui continuent de gêner notre regard sur le désastre juif me paraît la démarche première et essentielle : sans cette condition préalable, il est impossible de découvrir la nature et la dynamique du rapport qui lie anticommunisme et antisémitisme dans l'idéologie et le projet nazis. L'interprétation des deux attitudes fait le tissu de Mein Kampf, comme du discours et du programme nazis.» La "solution finale" dans l'histoire, La Découverte, Paris 2002, p 14.

Plus loin dans son ouvrage volumineux, Arno J. Mayer observe : «La radicalisation de la guerre contre les Juifs était corrélée à la radicalisation de la guerre contre l'Union soviétique. Les deux guerres ont une origine commune. L'opération Barberousse incarne les principales doctrines de l'idéologie-action hitlérienne. Ancrée dans un darwinisme social-raciste, la guerre à l'est avait un quadruple objectif : conquérir un Lebensraum [italiques de l'auteur] aux dépens de la Russie, asservir la population slave, écraser le régime soviétique, et liquider ce que l'on présentait comme le centre nerveux du bolchévisme international. Pour les guerriers politiques du IIIe Reich, dans « l'ennemi commun » qu'il fallait abattre par une croisade contre le « judéo-bolchévisme », les Juifs jouaient un rôle important, voire dirigeant.» Ibid. p. 508.

[3] https://francais.rt.com/international/70639-vladimir-poutine-jerusalem-peuple-sovietique-libere-europe-nazisme?fbclid=IwAR26UpdJIVamvVj9GV1weqU4FVxVAFuB9HJpkYmds2xXbwlR4i85sM5RT80

[4] Jean-Jacques Marie, Les cahiers du mouvement ouvrier, numéro 36, p. 97. https://www.marxists.org/francais/cmo/n36-oct-nov-dec-2007/K_Chronique_bon_14__J_Gabarit_.pdf

[5] Le Larousse qui ne peut être soupçonné de sympathies communistes et prosoviétiques et/ou «pro-russes» écrit à propos de Babi Yar:  «Massacre au cours duquel 33 771 Juifs furent exécutés par les membres d'un Einsatzgruppe, assistés par d'autres unités des SS et de la police allemande, et par leurs collaborateurs ukrainiens [mis en gras par moi. M.A.] les 29 et 30 septembre 1941 dans un ravin situé dans la périphérie de Kiev.

Lors du déclenchement par Hitler du plan Barbarossa (22 juin 1941), la Wehrmacht pénètre en Pologne puis en URSS. Derrière elle, quatre détachements spéciaux de SS, les Einsatzgruppen ou « groupes mobiles d'intervention », ont pour mission de «nettoyer» l'arrière afin d'éviter les ripostes de francs-tireurs et de partisans. Pour cela, accompagnés de supplétifs locaux – nationalistes ukrainiens ou baltes – les Einsatzgruppen liquident d'une balle dans la nuque les commissaires politiques du parti communiste et les Juifs en âge de combattre.

Dès le mois d'août 1941, les Einsatzgruppen, encouragés par les chefs de la SS, Himmler et Heydrich, étendent leur action aux femmes et aux enfants juifs.

Les 29 et 30 septembre 1941, une dizaine de jours après l'entrée des troupes allemandes dans Kiev, alors peuplée de 900 000 habitants dont 120 000 Juifs environ, plus de 33 000 d'entre eux sont convoqués au lieu-dit Babi Yar, où, conduits par groupes de dix vers le bord d'un ravin, ils sont massacrés à la mitrailleuse.

Les exécutions massives sont poursuivies deux années durant à Babi Yar : jusqu'à 100 000 personnes y seront tuées, parmi lesquelles des Juifs, des Tziganes, des résistants puis des prisonniers de guerre soviétiques.

Témoin de l’une de ces Aktions, au cours de laquelle il a été pris de nausée, Himmler demanda aux SS de trouver des méthodes moins « primitives ». Dès lors sera reprise la technique des camions à gaz déjà utilisée, avant la guerre, pour tuer les aliénés: le gaz d'échappement est réintroduit dans l'habitacle des camions transportant les Juifs.» https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/massacre_de_Babi_Yar/187087

[6] «Lorsqu’à la fin de l’année 1941, il fut décidé de tuer les Juifs de toute l’Europe occupée, ce furent des chambres à gaz dans les centres d’extermination en Pologne qui furent mises au point. Mais, en Ukraine, comme dans le reste de l’Union soviétique, le Reich nazi n’avait pas la possibilité, du fait de la proximité du front, d’installer des centres d’extermination. Le plus souvent, le réseau ferroviaire était inapproprié à la déportation vers les centres d’extermination situés en Pologne. C’est pourquoi la «Shoah par balles» a continué, en Ukraine, jusqu’à la fin de l’occupation du pays par la Wehrmacht, début 1944. Seulement 20 % environ des Juifs d’Ukraine ont été déportés à Belzec, Sobibor et Auschwitz. Les 80 % restants des victimes ont été tués par les commandos SS ou leurs auxiliaireshttp://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/ukraine/exposition4-radicalisation.htm

[7] https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2022/01/l-histoire-n-oubliera-pas-scandale-anticommuniste-en-france-a-la-date-terriblement-symbolique-du-20-janvier.html

ISRAËL rejette ZELENSKI et effectivement on peut dénoncer ses soutiens et ceux de l’OTAN comme des agents de l’antisémitisme et j’ajouterais de l’impérialisme US

Par DANIELLE BLEITRACH

Ce qui est rapporté ici est relativement modéré par rapport à la colère qui s’est emparée d’Israël, il y a bien sûr l’attitude attendue des communistes israéliens qui refusent de prendre parti dans les guerres impérialistes et de condamner la Russie plus que l’Ukraine qui est une annexe corrompue de l’OTAN et depuis des années pousse à la guerre. Mais l’indignation couvre à peu près tout le spectre politique et part de l’idée d’avoir prétendu identifier ce qui se passe en Ukraine avec la Shoah. Il faut aller sur la chaine francophone I24 qui est possédée par le même patron que BMTV pour avoir un aperçu du rejet que suscite ZELENSKI et qui va bien au-delà de cette identification abusive. Les Français qui tentent de défendre l’hystérisation antirusse sont renvoyés dans les cordes par les Israéliens qui déclarent : ce ZELENSKI va partout et fait partout des analogies abusives, pour les américains il parle de PEARL HARBOR et du 11 septembre, ici c’est la Shoah, il joue la comédie.

A partir de ce constat, ils vont encore plus loin: cette propagande est nuisible à Israël et cela va déclencher [j'écrirais pour ma part, renforcer ou donner un nouvel élan. M.A.] l’antisémitisme, on parle trop des juifs comme s’ils étaient au centre de cette affaire, il y a des juifs dans tous les camps et ils sont loyaux à leur gouvernement. Résultat, ils se battent les uns contre les autres ce qui ne devrait pas exister. On parle trop des juifs et de mauvaise façon avec tous ces oligarques dont on insiste sur les noms juifs et ce qui se passe en France avec la montée des forces antisémites (Mélenchon est analysé comme étant au premier rang de ces forces) prouve que cette hystérisation est nuisible non seulement aux juifs mais à toute forme de paix.

C’est exactement ce que je ne cesse de répéter aux délirants sociaux démocrates qui autour de la mairie de Paris, de certains trotskistes et pourquoi le cacher de Ian BROSSAT, sont en train de favoriser les forces d’extrême droite et même la montée de l’antisémitisme qui va avec. On ne peut pas jouer comme ils le font avec la vérité de qui est ZELENSKI et agir comme l’HUMANITE et le secteur international en faveur de l’OTAN et des forces corrompues et fascistes sur lesquelles cette organisation de guerre s’appuie depuis plus de vingt ans et prétendre être communiste. Ils ont réussi à embringuer le malheureux Roussel dans ce drame où de fait il se retrouve bien seul dans le monde entier, non seulement comme on le voit par rapport au monde arabe, et tout le tiers monde, la Chine, l’Inde mais également par rapport à ceux qui paraissaient plus les alliés de l’occident comme Israël ou les Saoudiens.

L’extrême droite ne divise pas que les juifs russes et ukrainiens comme se plaignent les Israéliens, elle divise tous les peuples pour le seul profit des marchands d’armes et porter la cocarde de Zelenski et des siens déshonore les communistes français, en fait les agents de l’OTAN et ouvre un boulevard à MELENCHON et au vote utile comme à MACRON.

Personne ne devrait prendre parti pour ceux qui proclament leur fidélité à BANDERA et à PETLIOURA. Si le PCF est tombé si bas qu’il en a perdu toute mémoire, tout sens de la réalité de qui sont ces gens-là et si son antistalinisme de pacotille lui permet seulement de blanchir ceux que Staline a vaincu, il perd le droit à l’existence et il semble oublier qu’il n’est que pour avoir été parce qu’il y a eu des MAURICE THOREZ et des Ambroise CROIZAT, lequel a préféré la prison plutôt que de désavouer l’URSS dans un temps d’hystérie ou ceux qui avaient voté MUNICH, trahi la République espagnole trouvaient le prétexte du pacte germano soviétique comme ils le font encore aujourd’hui en oubliant tout ce qui avait précédé un tel pacte.

Quand on est prêt comme l’équipe de campagne et l’Humanité à ignorer la répression des communistes, l’interdiction de 11 PARTIS d’opposition par un Zelenski, évadé fiscal corrompu, pour mieux soutenir ses appels à la guerre de l’OTAN et que pour vague excuse on trouve que bien sûr il faudra un jour dissoudre l’OTAN, mais que pour le moment il faut défendre ces gens-là, qui est-on exactement? Quant on en est à soutenir sans la moindre critique des gens qui interdisent les artistes et mêmes les chats russes, jusqu’où va-t-on aller? Sur France-Culture, on a pu entendre l’information suivante : « Selon le maire de Lviv, Andriy Sadovy, les Ukrainiens “ont décidé de ne pas accorder l’honneur aux Russes d’avoir une arme à leur nom et ont rebaptisé les cocktails Molotov les ‘smoothies Bandera’”, du nom du héros national de l’indépendance ukrainienne, Stepan Bandera, pourtant très contesté » ajoute France culture, en concédant «car ayant collaboré avec l’Allemagne nazie et considéré comme un criminel de guerre». EFFECTIVEMENT on se demande jusqu’où ira l’appui de nos grands “démocrates” à ces gens-là… ET jusqu’à quand les soutiens des bonnes œuvres de l’OTAN croiront entraîner une “communauté internationale” réduite à leurs pareils… C’est ce que leur dit et répète la Chine, vous n’êtes plus qualifiés pour donner des leçons à l’humanité et prétendre lui imposer vos caprices… La Chine qui quand elle fait état des élections présidentielles françaises supprime jusqu’au nom de FABIEN ROUSSEL, et ce n’est pas une erreur.

Aller conforter les fascistes corrompus qui transforment BANDERA et PETLIOURA en héros de l’UKRAINE, en reprenant leurs slogans c’est une trahison historique.

A l’heure où l’Ukraine revient sur le devant de la scène politique et où la France, faisant désormais partie intégrante de l’OTAN, semble frappée d’amnésie, il n’est pas indifférent de rappeler l’enjeu d’un procès qui eut un retentissement comparable à celui de l’Affaire Dreyfus dans un temps comme aujourd’hui où le capitalisme avait choisi Hitler contre l’URSS et faisait monter en France les ligues factieuses.

Le 25 mai 1926, à l’angle du boulevard Saint-Michel et de la rue Racine à Paris, un Juif russe naturalisé français à la fin de la guerre de 1914, Samuel Schwartzbard, assassine Simon Petlioura, l’ancien président du Directoire ukrainien du 14 décembre 1918 au 5 février 1919. Il le tient pour responsable du massacre de dizaines de milliers de Juifs lors de pogromes organisés par l’armée indépendantiste ukrainienne dont Petlioura est l’ataman général. À l’époque, ce procès sensationnel qui dura huit jours, et vit témoigner les plus grands noms de la science et de la littérature des années trente, a bel et bien mobilisé l’opinion française tout entière et fait la une de la presse internationale.

Ce grand élan pro-juif qui s’intercale entre la réhabilitation du capitaine Dreyfus en 1906 et les actes antisémites du gouvernement de Vichy correspond bien aux années où l’antisémitisme dans la société française connaît son plus bas étiage. Au mitan des années vingt, les horreurs de la guerre hantent les esprits et un puissant sentiment d’empathie se lève en faveur des victimes des pogromes. Les difficultés économiques se chargeront de souffler une nouvelle vague d’antisémitisme à partir de 1931.

Me Torrès, l’avocat de Schwartzbard, était cent fois fondé à bâtir sa plaidoirie sur l’horrifiante réalité des pogromes et à la clore dans un élan oratoire irrésistible : «Non, ce n’est plus vous, Schwartzbard, qui êtes en cause ici : ce sont les pogromes.» Aujourd’hui, Schalom Schwartzbard, en dépit du verdict d’acquittement, reste pour les Ukrainiens «l’assassin à la solde de l’ennemi de l’Ukraine indépendante». Monique Slodzian dans un ouvrage récent nous restitue les tenants et les aboutissants de ce procès historique et nous rappelle la part obscure de ce nationalisme ukrainien défendu par l’Union européenne comme une pure aspiration à la liberté.

POUR DÉJOUER LA STRATÉGIE DES LIQUIDATEURS, IL FAUT VOTER COMMUNISTE

J’ai longuement parlé ici de la position d’Israël et de l’antisémitisme mais le paradoxe est que l’affaire du ralliement à ZELENSKI et à l’OTAN coupe encore plus le PCF des population issues de l’immigration qui s’identifient à POUTINE parce qu’il ose dire leur fait à cet envahisseur, ce pilleur au nom des droits de l’homme. Ils n’ont pas oublié l’assassinat de Saddam le jour de l’Aïd, la forfaiture contre KADDHAFI et ils se réjouissent de voir Bachar el Assad discuter avec le dirigeant saoudien même si cela navre les USA. Le monde musulman est derrière Poutine et le peuple plus encore que les dirigeants, les chrétiens d’orient également. Il suffit d’écouter pour comprendre de qui nous nous coupons pour des pratiques de sommet avec des rogatons d’une social démocratie déconsidérée.

Eh bien, tout cela je pense, c'est le fruit d’une stratégie longuement murie de ceux qui veulent liquider le PCF, les Pierre LAURENT, les Vincent BOULET et le FABIEN GAY qui n’ont feint de se rallier que pour mieux couler le 38e congrès.

Qu’est-ce que souhaitent le plus les liquidateurs qui, avec Pierre LAURENT et Fabien GAY à la tête de l’Humanité, donnent visiblement un souffle (pshiiitttt…) à la campagne présidentielle sinon que FABIEN ROUSSEL fasse le score le plus bas possible… Et ils s’y emploient, ils sont en train de décourager la base la plus engagée dans la nécessité d’un parti communiste et donc de renforcer ceux qui jouent le “vote utile” en dépit de tout sens commun. Est-ce que vous avez envie de réaliser les désirs secrets de cette bande de spadassins? MOI pas, à chaque jour suffit sa peine pour le moment il ne faut jamais faire ce que veut l’adversaire et visiblement ils veulent en finir avec l’espoir né au 38 e congrès.

ILS VIENNENT DE FAIRE TRÈS FORT AVEC LA DÉCLARATION DE IAN BROSSAT qui vante l’appel de Charles Fiterman à voter Fabien Roussel… Cela relève de la provocation et cela me confirme dans le fait que les liquidateurs ont décidé de couler FABIEN ROUSSEL ; entre nous combien de voix rapporte Charles Fiterman et combien sont écœurés par celui qui a tout tenté et tout gâché, POURQUOI PAS Braouzec ?

IL FAUT TENIR BON ET NE PAS CÉDER à leur stratégie.. Après tous les rogatons de la social démocratie, après que le printemps républicain qui d’abord a soutenu Fabien Roussel soit passé directement à Macron, la stratégie est de plus en plus évidente… nous ramener vers des tractations de sommet entre bobos ignorant totalement le refus de cette gauche hors sol.

En quoi CE TOURNANT a-t-il un rapport quelconque avec la première partie de la campagne, qui consistait à aller faire voter une gauche populaire écœurée par la trahison de la gauche social démocrate et ses jeux politiciens ? C’est exactement son contraire et elle nous coupe de tous ceux qui se foutent de l’Ukraine et ne voient que les factures, de ceux qui issus de l’immigration ne supportent plus la différence de traitement entre réfugiés, les exactions de l’OTAN, et cerise sur le gâteau les juifs qui voudraient bien qu’on ne les enrôle pas… Derrière de telles bannières… On sait que la meilleure manière de perdre une élection, c’est de changer de tactique au milieu du gué et c’est ce qu’ils font pour désorienter d’abord les militants les plus convaincus de la nécessité d’un parti communiste et de là le parti étant affaibli par leur désaveu, ils peuvent définitivement enterrer le 38e CONGRES.

SOURCE :

https://histoireetsociete.com/2022/03/22/israel-rejette-zelenski-et-effectivement-on-peut-denoncer-ses-soutiens-et-ceux-de-lotan-comme-des-agents-de-lantisemitisme-et-jajouterai-de-limperialisme-us/

« ISRAËL rejette ZELENSKI » (Danielle BLEITRACH)
Articles
Retour à l'accueil