Positions communistes à propos de la situation en Ukraine
Amis et camarades, avant que vous ne lisiez et partagez:
«Sur la situation en Ukraine – déclaration du Secrétariat National du PRCF »,
suivie par la Déclaration du Parti communiste de la Fédération de Russie sur la situation en UKRAINE,
puis le communiqué du Parti communiste allemand (DKP) qui la suit,
voici des textes objectivement complémentaires issus du parti communiste d'Ukraine...
L'image insérée des néonazis du régiment Azov est de mon fait.
Et n'oubliez pas qu'il y a un rassemblement ce samedi 26 février à 15h devant la plaque commémorative de Jean Jaurès au Café du Croissant à Paris.
(Michel Aymerich)
Les médias jouent sur l'ignorance et la désinformation .Les Français ignorent l'histoire et on leur bourre le mou avec des séries américaines https://t.co/Tza1OqUrPZ
— Gilbert Enaud (@gilbertenaud) February 25, 2022
Déclaration du parti communiste d'Ukraine :
Le gouvernement ukrainien piétine la mémoire de l'héroïsme du peuple soviétique dans la Grande Guerre patriotique contre l'Allemagne Nazie (23/02/2022)
Petro Symonenko, secrétaire général du parti communiste d'Ukraine :
Le régime Porochenko-Zelensky poursuit une politique agressive de fascisation totale des relations publiques, la glorification des criminels et complices nazis partout. [...] Par la fascisation, l'histoire est pervertie et falsifiée. Les monuments aux combattants contre le fascisme sont démolis et en même temps ils sont érigés aux collaborateurs et aux traîtres. […] La fascisation de l'Ukraine a conduit au fait que les descendants idéologiques des Bandera et des Melnikovites, les bourreaux de Babi Yar et de Khatyn* organisent des marches nazies dans le centre de Kiev en toute impunité et avec son soutien.
(Extrait d'un discours prononcé lors du séminaire en ligne organisé par le Parti communiste portugais "Non à l'anticommunisme et à la falsification historique")
[* Ici, plus d'un lecteur lambda sera quelque peu surpris, car habituellement aveuglé par un narratif idéologique qui respecte les canons obligés de l'anticommunisme sous couvert d'antistalinisme commode, d'autant plus que le concept de « stalinisme» a fini par être érigé (au mépris de faits fondamentaux, telle l'histoire de l'antagonisme fondamental entre fascisme et communisme) au rang au moins d'équivalent (sinon pire!!) du nazisme (germano-fascisme) par une coalition factuelle internationale allant de la dite « extrême-gauche » à l'extrême-droite, en passant par la social-démocratie et les conservateurs classiques...
Le lecteur lambda ignorera ainsi que la version de la culpabilité « stalinienne » dans l'affaire de Khatyn** est très discutée, voire dénoncée par des historiens de Russie et même des USA. M.A. **https://editionsdelga.fr/produit/lenigme-du-massacre-de-katyn/]
Le 23 février, le jour de l'armée et de la marine soviétiques, le jour des vrais héros, ceux qui ont écrasé les hordes nazies et hissé la bannière rouge de la victoire sur le Reichstag, le gouvernement Zelensky-Shmyhal n'a rien trouvé de mieux que d'approuver le projet de loi sur le retrait de l'Ukraine de l'accord de perpétuation de la mémoire de l'héroïsme des peuples des pays de la Communauté des États indépendants (CEI).
Lors de la réunion d'aujourd'hui, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi "sur le retrait de l'accord sur la perpétuation de la mémoire du courage et de l'héroïsme des peuples des États membres de la Communauté des États indépendants dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945. "
Cet accord a été conclu le 3 septembre 2011 à Douchanbé et ratifié sous réserve par la loi ukrainienne du 18 avril 2013. Le document prévoit que ses participants prennent des mesures coordonnées pour le développement ultérieur de la coopération humanitaire dans le domaine de la perpétuation de la mémoire du courage et de l'héroïsme des peuples des États membres de la CEI dans la Grande Guerre patriotique.
En signant l'accord, les pays se sont engagés à prendre des mesures pour préserver la mémoire des militaires tombés, l'entretien et l'aménagement des tombes militaires et des monuments militaires.
En outre, les parties à l'accord sont tenues de poursuivre les travaux de recherche, d'assurer l'inhumation des militaires décédés avec les honneurs militaires, d'organiser la couverture des faits sur l'exploit immortel des peuples des États membres de la CEI.
Les intérimaires post-Maïdan qui occupaient les bureaux du gouvernement ont décidé de mettre un terme à tout cela. Ce qui n'est pas surprenant, puisque ces dernières années, seuls l'Ukraine et les États-Unis ont systématiquement voté à l'Assemblée générale des Nations unies contre des résolutions condamnant la glorification du nazisme.
/image%2F1918966%2F20220225%2Fob_fafa05_8139161-12698651.jpg)
De plus, l'Ukraine est le seul État d'Europe où les mouvements nazis sont officiellement soutenus."
SOURCE:
https://www.facebook.com/groups/671207473825315/permalink/968104924135567/?sfnsn=scwspmo&ref=share
Bases militaires de L'OTAN. Qui menace qui? pic.twitter.com/mTliKRYK5l
— Aymerich Michel (@AymerichMichel) February 26, 2022
(1) Flashback en décembre 2019 : lorsque des néonazis ukrainiens se sont envolés pour Hong Kong afin de "rejoindre les manifestations " en tant que sous-traitants de la révolution de couleur. https://t.co/Oz6M7HldZH
— Aymerich Michel (@AymerichMichel) February 25, 2022
Sur la situation en Ukraine – déclaration du Secrétariat National du PRCF
/image%2F1918966%2F20220225%2Fob_6a7327_logo-prcf-n-rouge-e1598206610481.jpg)
24 Fév 2022 | 1-PRCF, 4-EUROPE: en sortir, s'en sortir !
Déclaration du secrétariat national du PRCF du 24 février 2022 sur la situation en Ukraine
Depuis la « réunification » allemande, l’auto-dissolution du Traité de Varsovie et la dislocation totalement antidémocratique de l’URSS (1), l’Alliance atlantique, étroitement associée à l’UE, n’a cessé de violer ses engagements envers la Russie postcommuniste issue de la contre-révolution en avançant sans cesse vers l’Est et en pressant la Russie sur ses frontières occidentales et méridionales, voire en soutenant en sous-main des sécessions internes (Tchétchénie). Les Etats-Unis et leurs vassaux en ont fait autant à l’encontre de la Chine populaire qu’ils menacent jusqu’en Mer de Chine et dont ils encouragent méthodiquement les mouvements séparatistes (Tibet, Hongkong, etc.). En Géorgie, en Ukraine, voire en Biélorussie, les impérialistes euro-atlantiques ont encouragé de prétendues « révolutions » de couleur sans crainte de s’allier à de francs nostalgiques du Troisième Reich. C’est donc bien, et de loin, l’OTAN et son appendice européen l’UE, qui, tout en encourageant l’anticommunisme d’Etat dans toute l’UE, spécialement en Europe de l’Est, portent la responsabilité principale et le rôle de pyromane dans ce que le PRCF appelle depuis des années la fascisation de l’Europe et la marche à la troisième guerre impérialiste mondiale.
Le PRCF n’en exige qu’avec plus de force le retrait de la France de l’OTAN, une alliance agressive aux mains de Washington, et de l’Union européenne arrimée à l’OTAN : décidément, l’UE n’a rien de la belle « Europe pacifique » que l’on vante aux enfants dès les bancs de l’école élémentaire et prétendre la réformer du dedans pour en faire une Europe sociale et pacifique n’est qu’un grossier mensonge social-impérialiste (c’est-à-dire, pour parler comme Lénine, « socialiste en paroles, impérialiste en fait »). C’est bel et bien un Empire du grand capital qui, sous la supervision de Washington et sous le pilotage régional de Berlin, ne peut que tendre à s’étendre sans fin vers l’Est.
Le PRCF exige également que la France, renouant avec la doctrine gaulliste initiale d’utilisation de sa force de frappe, déclare clairement que son feu nucléaire ne peut pas servir à autre chose, et en toute dernière instance, qu’à dissuader un ennemi d’envahir le territoire national. Toute autre position signifie prendre le risque d’un anéantissement nucléaire du peuple français.
L’intérêt national de notre pays exige également que notre pays se retire de toutes les frontières russes et qu’il cherche avant tout les voies d’un rétablissement de la paix en Ukraine sur la base des Accords de Minsk, sabotés jusqu’ici par le régime fascisant et grossièrement russophobe de Kiev.
Pour autant, le PRCF rappelle que l’État russe actuel est un État bourgeois, contre-révolutionnaire et capitaliste et que les communistes que nous sommes désapprouvent fermement les propos de Poutine attaquant sans relâche Lénine et les bolcheviks, refusant le principe d’une République soviétique d’Ukraine librement associée à la libre fédération des Républiques soviétiques au sein d’une URSS socialiste et prolétarienne.
Tout en constatant que le régime fascisant et pro-nazi de Kiev est le responsable et l’instigateur unique de l’agression permanente contre les Républiques populaires et ouvrières du Donbass, le PRCF considère comme disproportionnées et inconsidérées les attaques russes visant les installations militaires de Lviv et Kiev. Loin de rapprocher l’objectif raisonnable d’une Ukraine dénazifiée et démilitarisée jouant le rôle de pont entre l’Occident et la Russie, ce type de comportement ravira les va-t-en-guerre de l’UE et de l’OTAN qui ne sont en rien des « tigres de papier » et dont la nature profondément impérialiste, voire exterministe, constitue un danger permanent de glissement à un conflit mondial exterminateur d’humanité.
Nous restons par ailleurs solidaires des communistes russes qui, tout en restant fidèles à leur patriotisme de toujours, n’en ont pas moins été durement persécutés, sans que quiconque ne s’en émeuve à l’Ouest, lors des dernières élections russes, et des communistes ukrainiens subissant la répression fascisante de la part des nostalgiques du Troisième Reich au pouvoir à Kiev. Même chose pour les communistes polonais qui s’opposent courageusement au régime clérical-fascisant, va-t-en-guerre et russophobe de Varsovie et qui sont durement persécutés en Pologne.
Plus que jamais, face à l’ignoble propagande de guerre qui déferle, les militants franchement communistes du PRCF resteront fidèles, dans l’unité la plus complète et en faisant bloc avec discipline autour de leur Comité central et de leur secrétariat national, à l’engagement constant du Pôle pour la paix mondiale, pour l’émancipation complète de notre pays de la machine de mort euro-atlantique, et pour la sortie du régime capitaliste dont la restauration paneuropéenne et contre-révolutionnaire en 1989-91, se révèle chaque jour un peu plus comme une catastrophe historique pour l’humanité. Non, la destruction de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques et de la R.D.A. n’a pas été un grand « bouleversement démocratique », comme osèrent mensongèrement le déclarer les dirigeants révisionnistes de cette époque : cette contre-révolution fut au contraire une énorme épée de Damoclès menaçant en permanence la paix en Europe, le progrès social et la démocratie dans le monde. Et non, l'UE arrimée à l’OTAN, ce n’est pas la paix et l’amitié en Europe, c’est à l’inverse la tentation permanente d’une expansion impérialiste vers l’Est, c’est la montée continentale des extrêmes droites, l’effacement politique, diplomatique et militaire continu de la France et le danger permanent d’une guerre nucléaire mondiale pouvant anéantir la France et l’humanité. Plus que jamais, avec le PRCF, militons pour que la France sorte à temps de l’UE-OTAN et du capitalisme!
En ces jours où va de nouveau retentir l’appel à l’union sacrée belliciste et euro-atlantiste, et où les libertés démocratiques des communistes et autres adversaires des guerres impérialistes seront sans doute mises à mal partout, veillons aussi, à rester fidèles avec sérénité au mot de Jean Jaurès :
/image%2F1918966%2F20220225%2Fob_700f9b_jean-jaures-verite.jpeg)
« le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ».
Télécharger, partager, diffusez la déclaration :
Rassemblement ce samedi 26 février à 15h devant la plaque commémorative de Jean Jaurès au Café du Croissant à Paris.
https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/signez-lappel-la-paix-mondiale-est-le-bien-le-plus-precieux-sauvons-la-sauvonslapaix/
Déclaration du Parti communiste de la Fédération de Russie sur la situation en UKRAINE
/image%2F1918966%2F20220225%2Fob_9a198e_image-1449569-20220224-ob-fc59f2-pc-fe.jpg)
/image%2F1918966%2F20220225%2Fob_20de35_image-1449569-20220224-ob-d00fd7-pravd.jpg)
Déclaration du président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie
La situation à la frontière entre l'Ukraine et les républiques du Donbass s'est aggravée. Les formations armées du côté ukrainien intensifient les bombardements du territoire de la RPD et de la RPL, nécessitant une évacuation massive de la population. Dans le même temps, la guerre de l'information contre la Russie s'intensifie de la part des médias ukrainiens occidentaux, pro-occidentaux et nationalistes. La situation témoigne directement de l'étroite coordination des provocations militaires et des agressions de l'information.
Le président des États-Unis mène de plus en plus ouvertement des aventures dangereuses. Biden rapporte personnellement le moment mythique du début de la guerre de la Russie contre l'Ukraine, commente les affrontements dans le Donbass, réprimande Zelensky soit pour son aveu que la Russie ne se prépare pas à l'agression, soit pour son voyage intempestif à Munich pour une conférence sur la sécurité. En d'autres termes, Washington provoque délibérément l'aggravation maximale des relations russo-ukrainiennes.
Le Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a noté à plusieurs reprises que l'objectif des autorités américaines et de leurs associés à Londres n'est pas seulement l'asservissement définitif de l'Ukraine et l'hémorragie de la Russie. Dans le même temps, un projet est mené pour saper le potentiel économique de l'Union européenne et réduire son influence dans le monde moderne. La guerre au centre de l'Europe, les sanctions forcées contre la Russie, la chute de l'activité économique dans l'UE fourniront une augmentation des opportunités concurrentielles américaines. Affaiblissant dans la compétition mondiale avec la Chine socialiste, Washington s'est mis à résoudre ses propres problèmes en détruisant les économies de ses alliés de l'OTAN.
Aujourd'hui, tous ceux qui respectent les règles des Anglo-Saxons déversent habituellement des accusations contre la Russie et "ne remarquent pas" les actions provocatrices du Kiev officiel. Dans le même temps, le fait de la banderisation progressive de l'Ukraine a longtemps été ignoré. Les politiciens occidentaux prétendent qu'ils ne connaissent pas le sens et l'esprit des décisions du Tribunal de Nuremberg. La grande capitale des États-Unis et de l'Europe, qui a toléré l'arrivée des nazis au pouvoir, est prête aujourd'hui encore à promouvoir l'effusion de sang et l'agression. Au milieu du siècle dernier, l'humanité a payé une telle politique avec plusieurs millions de victimes. Seul le peuple soviétique a perdu 27 millions de vies de ses fils et filles dans la lutte contre le fascisme.
Le Parti communiste de la Fédération de Russie estime que le chantage militaire de l'Occident devrait recevoir une réponse de principe sous la forme d'une position ferme de la Russie pour protéger la population civile du Donbass et punir les agresseurs. Dans le même temps, la tâche la plus importante de la communauté mondiale est d'arrêter les actions de l'Occident contre l'Ukraine fasciste. Il y a une situation où un complexe des mesures d'urgence suivantes est nécessaire.
Première. En priorité, il faut aider les enfants, les femmes, les personnes âgées - tous les réfugiés du Donbass qui cherchent à se cacher de la guerre sur le territoire de la Russie. Nous appelons chacun à leur apporter l'aide nécessaire. Les autorités publiques, les partis et mouvements, les entreprises et les organisations, les citoyens de notre pays doivent participer à ce travail.
Seconde. L'appel de la Douma d'État au président de la Fédération de Russie sur la reconnaissance de l'indépendance de la RPD et de la RPL, adopté à l'initiative du Parti communiste de la Fédération de Russie, devient de plus en plus pertinent. Aujourd'hui, cette décision est la clé pour freiner l'agression contre les deux républiques et protéger leurs populations.
La troisième. La situation avec la mise en place par Washington d'un plan multilatéral pour asservir l'Ukraine, diaboliser la Russie et affaiblir l'Europe est devenue extrêmement transparente. Cela n'a aucun sens d'espérer un dialogue avec les héritiers de Bandera et de Shukhevych, qui ont aussi de puissants mécènes. Il est nécessaire de mettre en œuvre toute une série de mesures pour imposer la paix aux initiateurs d'effusions de sang massives.
Quatrième. Sur la scène internationale, le moment est venu de lancer une offensive politique décisive contre toute tentative de réhabilitation du fascisme. Les autorités russes doivent utiliser activement toute l'influence de notre pays dans les organisations internationales à cet effet. En matière de déploiement du mouvement antifasciste et antiguerre, nous proposons d'utiliser tout l'arsenal de la coopération bilatérale et multilatérale avec d'autres pays, d'utiliser largement les méthodes de la diplomatie parlementaire et populaire.
Il est temps que chacun prenne conscience que les mécanismes de la démocratie en Ukraine ont été abolis. Après le coup d'État de 2014, la vraie politique sur son territoire est de plus en plus dictée par des gangs nationalistes agressifs. Représentant une minorité terroriste absolue, ils entretiennent la peur du peuple ukrainien et imposent des règles de conduite aux responsables gouvernementaux. C'est ce fait qui explique la transformation politique de Volodymyr Zelensky. Élu par les Ukrainiens comme président de la paix dans le Donbass et de la normalisation des relations avec la Russie, il s'est révélé être un chef d'orchestre de la politique inverse.
Dans la situation actuelle, la tâche de libération de la dictature de Bandera ne peut être résolue par le peuple ukrainien lui-même. La population civile du pays est encore partiellement en mesure d'exprimer son opinion à l'aide des vestiges des procédures parlementaires, mais elle ne peut résister aux forces de terreur armées jusqu'aux dents. La tâche de dénazification de l'Ukraine devrait devenir la préoccupation la plus importante de la communauté mondiale.
Le 22 février 2022
G.A. ZIOUGANOV
Traduction automatique en français
SOURCE :
/image%2F1918966%2F20220225%2Fob_7c04e1_ob-cc9da2-deutsche-kommunistische-part.jpg)
Communiqué de presse du Parti communiste allemand (DKP) :
24 FÉVRIER 2022
A propos de la reconnaissance par la Russie des deux républiques populaires du Donbass et des accords conclus avec la Fédération de Russie, Patrik Köbele, président du Parti communiste allemand (DKP), déclare :
“Indépendamment de l’évaluation concrète de la démarche actuelle du gouvernement de la Fédération de Russie et des gouvernements des deux républiques populaires, il ne faut pas oublier que la situation actuelle a quatre causes essentielles.
Premièrement, la tentative d’intégrer l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN dans le cadre de l’élargissement à l’Est de l’OTAN, qui se fait de manière agressive et en violation de la parole donnée.
Deuxièmement, le coup d’État impliquant des forces fascistes et avec l’assentiment de l’OTAN, de l’UE et de l’Allemagne, lorsque ce processus menaçait d’échouer.
Troisièmement, la guerre (civile) que le gouvernement ukrainien mène depuis huit ans contre les habitants du Donbass lorsque ceux-ci ont renoncé à ce choix.
Et quatrièmement, le boycott des accords de Minsk par l’Ukraine depuis maintenant sept ans.
Ces points sont également à l’origine du fait que le conflit risque de se transformer en un incendie généralisé. C’est d’autant plus vrai que les États-Unis, en plus d’une orientation commune contre la Russie, sont également intéressés à lier les forces de l’UE, de l’Allemagne et de la France dans un conflit à long terme.
Il est compréhensible que les habitants du Donbass saluent les mesures prises par le gouvernement russe. Elles leur donnent l’espoir que les activités belliqueuses de l’Ukraine contre eux, activement soutenues par l’OTAN et les Etats-Unis depuis des années, prendront fin et que le contenu qu’ils ont décidé avec les référendums de 2014 sera mis en œuvre.
A ce stade, le DKP déclare également sa solidarité avec les partis communistes de Russie, d’Ukraine et du Donbass, dont la lutte contre l’agression de l’OTAN, de l’UE et de l’Ukraine est exemplaire. Leur lutte démasque également les déclarations erronées du président Poutine concernant l’histoire de l’Union soviétique.
Il est clair pour nous qu’un désamorçage de la situation actuelle ne peut se faire que par des négociations. Une condition essentielle à cela est que le gouvernement ukrainien renonce à son refus de négocier d’égal à égal avec le Donbass et que ses partenaires occidentaux, ainsi que l’UE et l’OTAN, cessent d’accompagner, de promouvoir et d’encourager cette politique de boycott.
C’est pourquoi nous demandons au gouvernement fédéral de s’opposer à une politique de sanctions contre la Fédération de Russie et les habitants du Donbass et de faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle entame des négociations d’égal à égal avec les républiques populaires du Donbass. Cela signifie également : pas de soutien politique, financier et militaire au régime de Kiev !
De telles négociations avec les républiques étaient également l’objectif de Minsk II. Dans cette mesure, le format de Minsk II peut également servir de modèle pour les négociations nécessaires aujourd’hui. Seule la voie de la négociation peut résoudre la crise.
/https%3A%2F%2Fwww.initiative-communiste.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2021%2F08%2F20210801-otan.jpeg)
À quoi reconnaît-on une guerre d'agression ? - par Georges Gastaud - INITIATIVE COMMUNISTE
20 février 2022- 16h - Par Georges Gastaud, philosophe, auteur du Nouveau défi léniniste (Delga 2017) Annoncé depuis des mois par Biden, par l'UE-OTAN et par le chef d'état-major des armées ...
A LIRE IMPERATIVEMENT !
/fdata%2F1305763%2Favatar-blog-1011820533-tmpphpzXI8Vh.jpeg)
L'Holodomor, nouvel avatar de l'anticommunisme et du fascisme européens - Réveil Communiste
republié sur RC le 2 décembre 2009, un texte démystificateur majeur de 2008 L'HOLODOMOR, NOUVEL AVATAR DE L'ANTICOMMUNISME " EUROPÉEN " Annie Lacroix-Riz, professeur d'histoire contemporaine ...