Copie d'écran d'une vidéo de CGTN: https://francais.cgtn.com/n/BfJEA-CEA-DIA/EaIIEA/index.html

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Article Introductif actualisé le 02/02/2022 à 10: 30.

Par Michel Aymerich

A plusieurs reprises, j'ai publié sur mon blogue des articles traitant de la Covid-19 : https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/tag/covid-19/

Dans plusieurs de ces articles la possibilité que son origine soit à rechercher dans un laboratoire aux USA est abordée : «La partie chinoise a déjà invité à deux reprises l’OMS à se rendre en Chine pour mener l’étude sur les origines du virus. L’étude a abouti à une conclusion selon laquelle la fuite du virus d’un laboratoire chinois est « extrêmement improbable ». Cette conclusion est largement reconnue par la communauté internationale et les milieux scientifiques. Bien entendu, le fait que l’hypothèse de la fuite d’un laboratoire chinois est « extrêmement improbable » ne signifie pas qu’il est «impossible» que le virus se soit échappé d’un laboratoire d’un autre pays. En effet, depuis l’éclatement de l’épidémie de la COVID-19, la presse internationale, en particulier la presse américaine, a révélé de plus en plus de points douteux autour de deux laboratoires américains : le laboratoire biologique de Fort Detrick de l’Armée américaine et le laboratoire dirigé par le Professeur Ralph Baric à l’Université de Caroline du Nord. [1] »

Cette fois, je verse au dossier l'extrait d'un livre à paraître de Jacques Baud dont le titre sera vraisemblablement « Coronamensonges ».

À propos de l'auteur. Courte biographie :

Jacques Baud, colonel, expert en armes chimiques et nucléaires, formé au contre-terrorisme et à la contre-guérilla, a conçu le Centre international de déminage humanitaire de Genève (GICHD) et son Système de gestion de l'information sur l'action contre les mines (IMSMA). Au service des Nations unies, il a été chef de la doctrine des Opérations de maintien de la paix à New York, et engagé en Afrique. À l'Otan, il a dirigé la lutte contre la prolifération des armes légères. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le renseignement, la guerre asymétrique et le terrorisme.

Son dernier livre est Gouverner par les Fake News - Conflits internationaux : 30 ans d'intox utilisées par les occidentaux, Ed. Max Milo, 2020.

Untel pourrait tenter de chercher à déconsidérer l'auteur en le traitant de prime abord de « complotiste » (ce qui serait à l'avantage de ceux qui s'abritent derrière un écran de fumée...). Afin de le (et les) contrer en amont, j'invite les lecteurs à cultiver leur esprit critique et à lire cet extrait avec attention, comme à ne pas faire l'économie de vérifier les liens contenus dans le passage du livre à venir (et, bien-sûr, à ne pas oublier d'acheter au moment de sa parution). En outre, je les invite à lire au moins les articles auxquels renvoient les quatre liens proposés dans la note ci-dessous. Après lecture du passage du manuscrit de Jacques Baud, bien entendu...

Note :

[1] https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2021/09/qu-est-ce-que-les-etats-unis-cherchent-a-cacher-en-concoctant-un-rapport-mensonger-sur-les-origines-du-nouveau-coronavirus.html

Ici, quelques autres articles posant la question :

https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2020/03/covid-19.dix-questions-sur-le-coronavirus-posees-aux-usa.html

https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2021/07/chronologie-covid.html

https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2021/09/l-oms-doit-sans-tarder-enqueter-sur-ralph-baric-surnomme-chasseur-de-coronavirus.html

« Le SARS-CoV-2 était actif aux États-Unis depuis août-septembre 2019, soit avant les Jeux Militaires d’Été de Wuhan »

Par Jacques Baud

L’idée que l’épidémie soit originaire des États-Unis est loin d’être absurde. En effet, les laboratoires américains ont une solide réputation de laisser-aller et de négligence.

En octobre 2001, l’attaque à l’Anthrax contre différentes personnalités avait été perpétrée par un expert de l’US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) de Fort Detrick, spécialisé dans la recherche sur les agents hautement infectieux.

Après cet incident (alors attribué à « Al-Qaïda » et à l’Irak !), la peur d’une attaque « bioterroriste » a poussé les États-Unis à établir rapidement une dizaine de laboratoires de niveau BSL/P-3 et BSL/P-4. Au fil des années, des centaines d’incidents de sécurité y ont été observés. L’US Government Accountability Office (GAO) – l’équivalent américain de la Cours des Comptes – a constaté des dizaines de défaillances avec des agents pathogènes. Entre 2006 et 2013, pas moins de 1 500 incidents avec des agents pathogènes ont nécessité la prise en charge médicale de plus de 800 cas !

Après les épidémies de SARS en 2002 et de MERS en 2009, les chercheurs chinois et américains se sont intéressés au problème du passage de virus entre les espèces. Leur but était d’anticiper les mutations des virus potentiellement dangereux pour l’Homme, afin d’y trouver des parades. Ces travaux semblent avoir impliqué des expériences sur le « gain de fonction » des virus, qui ont rapidement suscité l’inquiétude de la communauté scientifique.

Les recherches sur le gain de fonction ont été menées à l’US Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) de Fort Detrick depuis 2013 au moins. En 2014, à la suite d’une série d’incidents de sécurité dans ce laboratoire (et pas chinois !) qui avaient causé la contamination de plusieurs employés, le Département de la Santé et des Services Sociaux (HHS) décide d’interrompre provisoirement le financement des projets liés au « gain de fonction ». Le 17 octobre 2014, cette décision est communiquée à l’Université de Caroline du Nord où travaille Ralph S. Baric, qui participe à ces travaux.

Comme l’explique le Times of Israel, à la suite de cette décision, le Dr Anthony Fauci, alors directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) (et qui deviendra le conseiller de Donald Trump, puis de Joe Biden), décide d’externaliser la recherche sur les coronavirus vers l’institut de Wuhan, et de lui réallouer 3,7 millions de dollars. C’est donc avec des fonds du gouvernement américain et en collaboration avec des experts américains que cette recherche est effectuée. Leurs résultats ont été notamment publiés en novembre 2017 dans la revue du National Institutes of Health (NIH), et en décembre, le NIH reprend le financement de ce type de projet.

Ainsi, lorsqu’en mai 2021, dans l’émission « C dans l’air », Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la Recherche Stratégique, critique la participation de Peter Daszak, membre de la commission d’enquête de l’OMS, car il « cofinançait » des projets à Wuhan. Mais c’est inexact. On peut effectivement reprocher au Dr Daszak d’avoir eu un conflit d’intérêt, mais avec les États-Unis et non avec la Chine. En effet, Daszak et son organisation EcoHealth Alliance étaient mandatés pour exécuter des projets financés par le NIH américain et réalisés à Wuhan sous la direction du Dr Ralph S. Baric de l’Université de Caroline du Nord. Bondaz suggère que Daszak dépendait du gouvernement chinois pour mener ses projets. C’est faux : il dépendait du gouvernement américain. Par ailleurs, en admettant même que Daszak ait eu trop de sympathies pour ses homologues chinois, il restait l’un des experts du gouvernement américain les mieux placés pour détecter ce qu’ils auraient pu cacher.

Quatre ans plus tard, l’Histoire se répète. L’USAMRIID est (à nouveau) fermé en mai 2018, à la suite d’inondations qui endommagent les systèmes de stérilisation. En juin 2019, le CDC américain l’inspecte et constate qu’il présente de nombreuses failles dans le système de conservation des agents hautement pathogènes (« select agents ») qui incluent le SARS. Le 15 juillet, il ordonne la fermeture du laboratoire en raison de nombreuses violations des protocoles sanitaires.

Or, à cette même période, les environs de l’USAMRIID sont le théâtre de plusieurs épidémies. Le 30 juin 2019, une pneumonie virale d’origine inconnue éclate en Virginie. La mortalité des personnes âgées s’accroît dans les maisons de repos de la région. A ceci s’ajoute une « mystérieuse » épidémie, semblable à une pneumonie, qui frappe brutalement les États-Unis entre septembre 2019 et janvier 2020. On l’attribue aux vapoteuses (« épidémie EVALI ») ou à des refroidissements, mais la cause reste indéterminée. L’USAMRIID est une installation militaire : le rapport d’inspection du CDC est abondamment caviardé et ne fournit donc que très peu d’informations.

Au début décembre 2020, l’université d’Oxford publie une étude sur le sang de 7 389 individus récolté par la Croix-Rouge américaine dans 9 Etats entre le 13 décembre 2019 et le 17 janvier 2020. Elle montre que 106 patients (1,4%) possédaient alors déjà les anticorps du SARS-CoV-2. Etant donné que les anticorps se développent en 2-3 semaines, il est raisonnable de penser que le CoViD-19 était déjà aux États-Unis à la fin novembre 2019, soit avant que le premier patient ait été observé en Chine. On peut donc supposer, que compte tenu du taux de reproduction (R) de l’épidémie, le SARS-CoV-2 était actif aux États-Unis depuis août-septembre 2019, soit avant les Jeux Militaires d’Été de Wuhan.

Origine de la Covid-19 et mensonges...
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