BEIJING, 29 juin (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a décerné la médaille du 1er juillet aux membres exceptionnels du PCC au Grand Palais du Peuple, à Beijing.

BEIJING, 29 juin (Xinhua) -- Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a décerné la médaille du 1er juillet aux membres exceptionnels du PCC au Grand Palais du Peuple, à Beijing.

Je me battrai pour le communisme jusqu'à la fin de ma vie

Xi Jinping

Tous les mots et phrases mis en gras le sont par moi.

Par Michel Aymerich

Je partage ici tout à la fois un long document de l'agence Xinhua, repris dans le Global Times, traduit en grande partie avec DeepL, et le commentaire introductif écrit par Jean Julien, un communiste qui démontre assurément une bonne connaissance -çà change!- de la politique du Parti communiste chinois (PCC) en général et celle de son secrétaire général Xi Jinping en particulier.

La diabolisation du PCC ne tarit pas et elle ira très probablement crescendo. Principalement de la part des USA et de leurs relais (de droite et d'extrême-droite comme de la "gauche" du Capital, extrême-gôche "trotskyste" et autre comprises...) en France.

Ceci à la mesure du gigantesque défi posé par ce vaste pays-continent qu'est la Chine sous sa forme de République populaire de Chine (RPC), dirigée par le PCC, dont les succès spectaculaires sur un nombre croissant de questions constituent une gifle idéologique magistrale aux responsables de la politique désastreuse des gouvernements (et à leurs oppositions systémiques) des États du capitalisme-impérialisme sous domination étasunienne et ce faisant rendent toujours plus obsolète (pour le moins!) la position hégémonique des USA en France [1], en Europe et dans le monde.

Dans ce contexte, il est un devoir impérieux de se positionner durablement du côté de la Chine et notamment de choisir résolument de soutenir « Xi [...] noyau du Comité central du PCC et de l'ensemble du Parti ».

Note:

[1] https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2021/10/ni-peril-jaune-ni-peril-rouge-pour-l-amitie-la-paix-et-la-cooperation-mutuellement-gagnante-avec-le-peuple-chinois.html

Qui est Xi Jinping ?

Par Jean Julien

A la veille de l’ouverture de la sixième session plénière du 19e Comité central du PCC, ce document récapitule l’activité de son dirigeant, et rappelle ses principales orientations et décisions.

A ce propos il est utile de revenir sur les commentaires des médias bourgeois sur le thème du « président à vie ». Effectivement le parlement chinois a mis fin le 11 mars 2018 à la limite des deux mandats présidentiels de cinq ans. Les gouvernements bourgeois définissent eux-mêmes des mandats présidentiels de durée variable, et pour prendre un exemple récent Angela Merkel a été réélue pour quatre mandats de quatre ans. Mais il s’agissait pour Le Monde et Cie de démontrer le « totalitarisme chinois » en relevant l’entorse à une règle instaurée par Deng Xiaoping pour combattre le culte de la personnalité.

Il est cependant une règle de bon sens qu’on ne change pas une équipe qui gagne, et qu’aucun pays ne met au placard pour des motifs administratifs un dirigeant aimé et respecté, proche du peuple, et capable d’unir le pays avec une pensée politique profonde, une vision à long terme et des décisions opportunes, tant à l’échelle de son pays que globale. Xi Jinping est à l’évidence un dirigeant de stature mondiale, dont l’histoire des nations ne compte qu’un petit nombre.

La direction de Xi Jinping, comme celles de Mao Zedong et de Deng Xiaoping, coïncide avec un tournant majeur dans l’histoire de la Chine. En initiant l’ère «modérément prospère» du socialisme, la Chine doit procéder à plusieurs changements d’orientation, rendus nécessaires par le développement économique lui-même et par ses aspects négatifs. D’autre part son développement provoque un saut qualitatif dans l’équilibre économique mondial, correspondant à la fin de l’hégémonisme américain, évincé par le multilatéralisme. Cette transformation historique s’oppose à la cause qui lui donne naissance, comme le courant induit dans une bobine suivant la loi de Faraday. Et la superpuissance US a déclenché en 2020 une guerre « hors limites », sous la forme du protectionnisme, de la propagande, de la diplomatie de guerre, de la subversion et de la guerre froide, puis elle a cherché à s’assurer le soutien du second monde impérialiste qu’elle écrase par ailleurs, menaçant la paix mondiale.

Mais en saisissant l'orientation générale, l'aspect qui se développe et non celui qui décroît, Xi Jinping a avancé et maintenu la thèse de la "communauté de destin pour l’humanité", correspondant à une époque de développement de la mondialisation et du multilatéralisme où aucun des impérialismes vaincus n’est en mesure de remplacer l'hégémonisme US.

Nous sommes donc à la veille d’un bouleversement inédit dans l’histoire de l’humanité, et dont les enjeux imprègnent notre propre révolution.

SOURCE: https://www.facebook.com/groups/287848725962604/user/100011960986656

Profil : L'homme qui mène le Parti communiste chinois vers un nouveau voyage

Global Times

By Xinhua Published: Nov 07, 2021 09:27 AM

"L'homme qui mène le Parti communiste chinois vers un nouveau voyage" Photo: Xinhua

Tout au long de 2021, une année spéciale dans l'histoire de la Chine, l'emploi du temps de Xi Jinping a été chargé.

Au cours des derniers mois, il a prononcé un discours lors d'une cérémonie marquant le centenaire du Parti, a annoncé la réalisation d'une société modérément prospère à tous égards, a inspecté le Tibet, s'est entretenu avec les astronautes travaillant dans la première station spatiale chinoise, a participé à des réunions en ligne des Nations unies et s'est entretenu par téléphone ou par vidéo avec des dirigeants du monde entier, notamment le président russe Vladimir Poutine et le président américain Joe Biden.

La semaine prochaine, Xi, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), assistera à un plénum du Parti de haut niveau, la sixième session plénière du 19e Comité central du PCC. Un document historique sera présenté lors de cette réunion importante: la résolution sur les principales réalisations et l'expérience historique des 100 ans d'efforts du PCC.

Xi Jinping prononce un discours important lors d'une cérémonie marquant le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois à Beijing, capitale de la Chine, le 1er juillet 2021. Photo: Xinhua

Peu de partis politiques dans le monde peuvent se targuer d'avoir une histoire aussi longue et une période ininterrompue de gouvernance de l'État. Le PCC est le parti au pouvoir en Chine depuis 72 ans. Actuellement, Xi est le noyau de la direction du PCC. Avant lui, des générations de dirigeants centraux collectifs ont traversé les décennies avec Mao Zedong, Deng Xiaoping, Jiang Zemin et Hu Jintao comme principaux représentants.

Depuis qu'il a été élu secrétaire général du Comité central du PCC en novembre 2012, Xi est perçu comme un homme de détermination et d'action, un homme aux pensées et aux sentiments profonds, un homme qui a hérité d'un héritage mais ose innover, et un homme qui a une vision prospective et s'engage à travailler sans relâche.

Sous sa direction, la Chine devient un pays puissant et entre dans une ère de force, selon Channel News Asia.

Sur ce nouveau chemin, Xi est sans aucun doute la figure centrale qui trace le cours de l'histoire. Comment va-t-il diriger le Parti face aux opportunités et aux défis ? Comment ramènera-t-il la Chine sur le devant de la scène mondiale ?

Aujourd'hui, le monde observe Xi avec autant d'attention qu'il y a neuf ans.

MARCHER AVEC LE PEUPLE

En septembre, lors d'une inspection du village de Gaoxigou, dans la province du Shaanxi (nord-ouest), Xi s'est arrêté dans les fermes pour vérifier les récoltes et discuter avec les villageois travaillant dans les champs. Xi a salué les réalisations de la lutte contre la pauvreté locale. Gaoxigou était autrefois un village appauvri ; aujourd'hui, il est prospère grâce aux efforts incessants des cadres et des villageois.

C'est en 1974, à Liangjiahe, dans le Shaanxi, à environ 150 km de Gaoxigou, que Xi a adhéré au Parti. Il n'avait que 15 ans lorsqu'il est arrivé à Liangjiahe en 1969 en tant que "jeune instruit". Il passera les sept années suivantes à vivre dans le petit village du plateau de Loess ; à la fin de sa journée de travail, il retourne dans sa maison troglodyte primitive et dort sur un simple lit d'argile. Il lui faudra 38 ans et de multiples affectations à différents niveaux de la hiérarchie du Parti pour être élevé au plus haut poste.

Après avoir rejoint le PCC, Xi est devenu secrétaire du Parti de Liangjiahe. L'un de ses collègues du village a déclaré que Xi "travaillait consciencieusement, avait de nombreuses idées et pouvait unir le peuple et les cadres".

Se souvenant de son séjour dans ce village pauvre, Xi a déclaré que ce qu'il voulait plus que tout, c'était permettre aux villageois "d'avoir de la viande dans leur assiette".

Pour améliorer la vie de ceux qui vivaient dans cette communauté, Xi a lancé divers projets, notamment des puits, des champs en terrasses et des fosses de méthanisation. Ces "simples" projets allaient avoir un impact considérable sur la vie, le travail et les attitudes des villageois.

Pendant son temps libre, le jeune Xi dévore autant de livres qu'il peut. Il a notamment lu trois fois Das Kapital ; ses réflexions sur cette œuvre fondatrice ont rempli 18 carnets.

Son père, Xi Zhongxun, faisait partie de la première génération de dirigeants centraux du PCC. Xi Jinping a souvent évoqué la sagesse que lui a transmise l'aîné Xi. Inspiré par un livre d'école qu'il aimait beaucoup, il a décidé dès son plus jeune âge qu'il reprendrait le flambeau révolutionnaire.

En 1975, Xi a été admis à la prestigieuse université Tsinghua de Pékin. Après avoir obtenu son diplôme, il a d'abord travaillé au bureau général de la Commission militaire centrale avant de s'installer à Zhengding, un comté du nord de la province du Hebei, en 1982.

Se souvenant de son déménagement à Zhengding, Xi a déclaré qu'il s'était porté volontaire pour travailler au niveau de la base, parmi les gens. Il a dit qu'il voulait "aimer le peuple comme il aime ses parents".

Après Zhengding, la carrière politique de Xi l'a conduit dans les provinces côtières du Fujian et du Zhejiang et dans la métropole de Shanghai. Partout où il est allé, ses liens étroits avec la population étaient remarquables. Il a écrit des essais sincères à la mémoire de ses amis et collègues décédés à Zhengding. Il a utilisé son propre argent pour aider à financer le traitement médical d'un villageois de Liangjiahe.

L'intérêt de Xi pour le peuple se manifeste dans tous les aspects de son travail. Zhang Hongming, l'un de ses collègues du Zhejiang, se souvient encore de l'attitude et de l'éthique de travail de Xi lorsque la province a été frappée par des typhons.

"Même si neuf de nos dix évacuations ne servent à rien, nous devons quand même le faire pour assurer la sécurité absolue de la population", a déclaré Zhang en se rappelant les instructions de Xi.

La philosophie de Xi, centrée sur le peuple, explique pourquoi il a ordonné des efforts inébranlables pour sauver la vie des gens à tout prix pendant l'épidémie de COVID-19, a déclaré Liu Jingbei, professeur à la China Executive Leadership Academy de Pudong, à Shanghai.

En 2007, Xi est retourné à Pékin pour siéger au Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, puis est devenu vice-président de la Chine. Il a supervisé des domaines tels que la construction du Parti, le travail d'organisation, les affaires de Hong Kong et de Macao, et les préparatifs des Jeux olympiques de 2008 à Pékin.

À l'âge de 59 ans, Xi a été élevé au poste le plus élevé du Parti en novembre 2012. Environ un mois plus tard, il a bravé le froid de l'hiver pour rendre visite à des villageois pauvres dans le Hebei. S'asseyant avec eux, Xi leur a demandé quels étaient leurs revenus, et s'ils avaient suffisamment de nourriture et assez d'édredons et de charbon pour rester au chaud pendant l'hiver. Xi a déclaré que son cœur s'est effondré lorsqu'il a vu que certains villageois avaient encore du mal à joindre les deux bouts.

Xi Jinping visite des villageois appauvris dans le village de Luotuowan du canton de Longquanguan, dans le comté de Fuping, dans la province du Hebei (nord de la Chine), le 30 décembre 2012. Photo: Xinhua

RENFORCER LE PARTI

L'année 2021 est également la neuvième année de la campagne anticorruption de Xi, la plus vaste de l'histoire de la Chine. Elle ne montre aucun signe de relâchement.

Plus de 20 hauts fonctionnaires et cadres du secteur financier ont été sanctionnés ou ont fait l'objet d'une enquête cette année. Et au cours des 30 derniers jours environ, un ancien fonctionnaire de niveau ministériel de l'appareil répressif du gouvernement central a fait l'objet d'une enquête et un autre a été sanctionné.

Lorsque Xi a été élu secrétaire général du Comité central du PCC, la Chine était déjà la deuxième plus grande économie du monde. Pourtant, elle était confrontée à des défis internes.

"Les faits prouvent que si on laisse la corruption se répandre, elle finira par entraîner la destruction du parti et la chute du gouvernement", a déclaré Xi dans un avertissement sévère.

Au cours des neuf dernières années, plus de 400 responsables de niveau ministériel ou supérieur ont été sanctionnés ou ont fait l'objet d'une enquête, dont un ancien membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et deux anciens vice-présidents de la Commission militaire centrale. De 2014 à 2020, plus de 8 300 fugitifs ont été rapatriés de plus de 120 pays et régions.

"Dans une période critique, Xi a renversé la vapeur", a déclaré un éditorial de médias étrangers.

Xi a ordonné des efforts pour "enfermer le pouvoir dans la cage des contrôle systémiques." Il a également été le fer de lance de la création de la Commission nationale de surveillance. Tous les employés du secteur public sont passés sous surveillance à la suite de la réforme de la supervision.

En tant que secrétaire général du Comité central du PCC, Xi a dirigé les efforts visant à formuler et à réviser environ 200 règlements internes au Parti. Il a également lancé cinq campagnes d'éducation à l'échelle du Parti afin de renforcer les idéaux et les convictions des membres du Parti et de s'assurer qu'ils agissent efficacement et à l'unisson.

Xi attache également une grande importance à la démocratie au sein du Parti. Les commentaires sollicités des membres du PCC sont désormais intégrés à tous les rapports du Congrès national du Parti, aux documents examinés lors des sessions plénières et aux principaux documents, décisions et politiques de réforme du Parti.

En juin de cette année, le nombre de membres du PCC avait atteint 95 millions, soit 10 millions de plus que la population de l'Allemagne. Selon les experts en affaires chinoises, le Parti est devenu plus discipliné, plus pur et plus puissant.

Xi Jinping bénéficie d'un soutien plus important que jamais au sein du PCC, a déclaré Neil Thomas, un observateur de la Chine.

En 2016, la sixième session plénière du 18e Comité central du PCC a établi le statut de Xi comme noyau du Comité central du PCC et de l'ensemble du Parti.

Sans un noyau dirigeant fort, le PCC aurait du mal à unifier la volonté de l'ensemble du Parti ou à construire la solidarité et l'unité entre les personnes de tous les groupes ethniques. Il ne serait pas en mesure de réaliser quoi que ce soit ou de mener à bien l'une de ses "grandes luttes avec de nombreuses nouvelles caractéristiques historiques", a déclaré Wang Junwei, chercheur à l'Institut d'histoire et de littérature du Parti du Comité central du PCC.

En octobre 2017, la pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère a été officiellement instituée lors du 19e Congrès national du PCC. Cette pensée a été inscrite dans la Constitution du PCC et dans la Constitution de la Chine.

Comme Mao Zedong et Deng Xiaoping, Xi a fait progresser l'adaptation du marxisme au contexte chinois et a maintenu sa pertinence, a déclaré Xin Ming, professeur à l'École du Parti du Comité central du PCC (Académie nationale de gouvernance).

RENDRE LA CHINE FORTE

Après la guerre de l'opium de 1840, la Chine a été progressivement réduite à une société semi-coloniale et semi-féodale. Elle était malmenée par les puissances étrangères et souffrait de pauvreté et de faiblesse.

"Quelle humiliation ! La Chine a été piétinée à cette époque", a déclaré Xi en évoquant cette partie de l'histoire.

Le PCC a été fondé en 1921 pour changer la situation.

Selon Han Qingxiang, professeur à l'École du Parti du Comité central du PCC, la poursuite du rajeunissement national est marquée par quatre étapes critiques : la fondation du Parti en 1921, la fondation de la République populaire de Chine (RPC) en 1949, l'avènement de la réforme et de l'ouverture en 1978 et la nouvelle ère après le 18e Congrès national du PCC en 2012.

Deux semaines après son élection au poste de secrétaire général du Comité central du PCC, Xi a présenté "le rêve chinois" de rajeunissement national. En octobre dernier, lors d'un événement commémorant le 110e anniversaire de la Révolution de 1911, Xi a mentionné le "rajeunissement" 25 fois dans son discours de 35 minutes, ce qui en fait l'un des messages les plus soulignés.

Xi est convaincu que le rajeunissement nécessite à la fois une conception stratégique et un travail acharné. Il a pris les devants en étant un homme d'action. Rien qu'en 2019, il a participé à plus de 500 événements importants. Son itinéraire de travail a couvert les week-ends d'environ 30 semaines cette année-là. Il a révisé chaque ébauche des principaux plans de réforme.

Bien que Xi ait peu de temps pour lui-même, il parvient à trouver du temps pour la natation. Cette activité et le travail physique qu'il a effectué dans sa jeunesse lui permettent d'avoir suffisamment d'endurance pour s'occuper des affaires du Parti, du gouvernement et de l'armée. Plus important encore, il est animé par le sens de la mission.

"Le bonheur s'obtient par le travail acharné", a-t-il déclaré.

Xi visite souvent des fermes, des villages de pêcheurs, des maisons d'agriculteurs, des petits restaurants, des supermarchés, des ateliers d'usine, des laboratoires, des hôpitaux, des écoles, et inspecte même des porcheries et des toilettes pour obtenir des informations de première main sur les moyens de subsistance des gens.

Xi Jinping inspecte une école primaire du canton de Laoxian, du comté de Pingli de la ville d'Ankang, dans la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest), le 21 avril 2020. Photo: Xinhua

Zhang Mengjin, un ancien collègue de Xi dans la province du Zhejiang, a déclaré : "Xi absorbe suffisamment de connaissances au jour le jour, il est donc impossible de le tromper avec des mensonges ou des fanfaronnades. Nous devons être honnêtes lorsque nous lui rendons compte".

Xi a résisté à l'épreuve face à de nombreux obstacles et crises au cours des neuf dernières années.

Début 2015, lorsque le Yémen a sombré dans le chaos, il a ordonné à la marine d'évacuer des centaines de ressortissants chinois bloqués.

Lorsque les États-Unis ont lancé une guerre commerciale contre la Chine, il a élaboré une stratégie selon laquelle la Chine ne souhaite pas de guerre commerciale, mais n'en a pas peur et la combattra si nécessaire.

Il a également déclaré que le renforcement du dialogue et de la coopération est le seul bon choix pour les deux pays. "Le vaste océan Pacifique a suffisamment d'espace pour les deux grands pays que sont la Chine et les États-Unis", a déclaré Xi.

Qu'il s'agisse de mener des patrouilles régulières dans les eaux des îles Diaoyu, de repousser le soi-disant arbitrage en mer de Chine méridionale, de trouver des solutions aux conflits frontaliers entre la Chine et l'Inde ou de faciliter le retour des Chinois détenus illégalement à l'étranger, Xi a dirigé la planification stratégique et tactique et, si nécessaire, est intervenu personnellement.

En 2019, lorsque l'agitation sociale s'est emparée de Hong Kong, il a dirigé les efforts pour sauvegarder la cause "un pays, deux systèmes" et écraser les tentatives d'instigation d'une " révolution de couleur ".

À la veille du Nouvel An lunaire 2020, alors que l'épidémie de COVID-19 assombrissait les festivités, Xi a passé une nuit blanche. Le lendemain, il a convoqué une réunion de la direction du Parti pour discuter de la réponse du pays. Avant la réunion, Xi avait pris la décision de renforcer les restrictions sur la circulation des personnes et les voies de sortie dans le Hubei et à Wuhan. Le temps a montré que cette approche stricte était la seule option viable.

Xi Jinping s'entretient avec un patient et du personnel médical par liaison vidéo à l'hôpital Huoshenshan de Wuhan, dans la province du Hubei (Chine centrale), le 10 mars 2020. Photo: Xinhua

Xi a introduit "cygne noir" et "rhinocéros gris" dans le langage du Parti. Han, le professeur de l'école du Parti, a identifié la prévention et le désamorçage des risques comme un point fort de la nouvelle ère.

"C'est effectivement une énorme responsabilité et une tâche ardue que de gouverner un si grand pays", a déclaré Xi en répondant à une question d'un politicien étranger. "Je suis prêt à être désintéressé et à me consacrer au développement de la Chine. Je ne laisserai pas tomber le peuple".

UN NOUVEAU TERRAIN DE RÉFORME

Lorsque Xi a pris ses fonctions de secrétaire général du Comité central du PCC, la puissance de la Chine s'était considérablement accrue après plus de 30 ans de réforme et d'ouverture. Pourtant, cela n'allait pas sans problèmes, notamment la pression à la baisse sur l'économie, les disparités de richesse, les dommages environnementaux et les tensions sociales. Les réformes ont également rencontré une certaine résistance. Une approche plus scientifique au sommet était nécessaire.

Xi a conçu un modèle chinois de modernisation caractérisé par une voie de développement innovante, coordonnée, verte et ouverte à tous.

Xi Jinping applaudit le personnel récompensé par des médailles lors d'un grand rassemblement pour célébrer le 40e anniversaire de la réforme et de l'ouverture de la Chine au Grand Hall du Peuple à Beijing, capitale de la Chine, le 18 décembre 2018. Photo: Xinhua

Selon les observateurs, cette vision du développement vise à sortir la Chine socialiste d'un piège de développement reposant sur une croissance extensive et inefficace au prix de dommages écologiques, à orienter le pays vers un développement de haute qualité et à éviter les situations où les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres.

À la tête de la commission centrale pour l'approfondissement de la réforme globale, anciennement groupe central de direction, Xi a lancé une série de réformes qui ont innové tout en poursuivant la réforme et l'ouverture de Deng Xiaoping.

La réforme a touché des domaines très divers, allant des politiques d'aménagement du territoire à la construction du Parti dans les entreprises d'État, en passant par la procédure judiciaire, le planning familial, les politiques fiscales, le marché immobilier, la science et la technologie, et la lutte contre les monopoles.

Une mesure de réforme se distingue avant tout : la modernisation des institutions, qui a un impact direct sur le développement et la stabilité à long terme de la Chine. Son essence est de maintenir et d'améliorer le socialisme aux caractéristiques chinoises, et de moderniser le système et la capacité de gouvernance de la Chine.

Les réformes ont parfois rencontré de grandes difficultés. Pour résoudre les controverses et éliminer les obstructions, Xi lui-même a dû donner le dernier mot.

Xi a dirigé un groupe chargé de rédiger le document de la troisième session plénière du 18e Comité central du PCC. Le document était centré sur l'approfondissement de la réforme globale.

Les fonctionnaires et les experts qui ont participé à la rédaction et aux évaluations ont déclaré que Xi avait personnellement mené des recherches et pris des décisions, facilitant ainsi de nombreuses avancées. Par exemple, la nouvelle proposition "laisser le marché jouer le rôle décisif dans l'allocation des ressources" a résulté de la décision vitale de Xi.

"Sans la détermination du secrétaire général Xi, il n'aurait pas été possible de déployer de nombreuses réformes majeures", a déclaré une source familière du processus.

Pour inverser les dommages causés à l'environnement, Xi a exigé que les usines polluantes règlent leurs problèmes sous peine de fermeture. Il a interdit la pêche pendant dix ans afin de protéger le plus long fleuve de Chine, le Yangtze. Il a donné six instructions pour démolir des villas construites illégalement dans les monts Qinling, où vivent des pandas géants, des singes à nez retroussé et de nombreux autres animaux sauvages rares.

Xi Jinping s'informe sur la conservation écologique des monts Qinling dans la réserve naturelle nationale de Niubeiliang, dans la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest), le 20 avril 2020. Photo: Xinhua

Pour de nombreux Chinois, les améliorations environnementales sont évidentes. En 2020, le pourcentage de jours avec une bonne qualité de l'air était de 87% dans les villes au niveau de la préfecture et au-dessus. La proportion d'eaux de surface d'assez bonne qualité est passée à 83,4 %. En conséquence, 89,5 % des Chinois étaient satisfaits de l'environnement.

Les réformes ont rendu la Chine plus ouverte. En 2013, la première zone pilote de libre-échange a été établie à Shanghai. Désormais, le nombre de ces zones s'élève à 21, dont la totalité de l'île de Hainan, qui a à peu près la taille d'un petit pays européen. La liste négative de la Chine pour les investissements étrangers a encore été raccourcie.

Alors que certains pays ont choisi d'ériger des barrières commerciales, la Chine s'est fait l'hôte d'une série de foires mondiales du commerce et de l'investissement. Xi a personnellement lancé l'Exposition internationale des importations de Chine, l'une des multiples expositions de niveau national organisées dans le pays. La Chine a également pris l'initiative de ratifier le Partenariat économique global régional.

À la fin de 2020, la Chine avait déployé 2 485 plans de réforme en plus de sept ans. Les objectifs et les missions fixés lors de la troisième session plénière du 18e Comité central du PCC ont été essentiellement accomplis comme prévu, a annoncé Xi.

De 2013 à 2020, le PIB de la Chine a augmenté d'environ 6,4 % chaque année en moyenne, contribuant à plus de 30 % de la croissance économique mondiale en moyenne pendant plusieurs années consécutives. Le PIB de la Chine a dépassé le seuil des 100 billions de yuans en 2020, soit environ sept dixièmes de celui des États-Unis.

En 2021, la Chine s'est classée au 12e rang de l'indice mondial de l'innovation, devant le Japon, Israël et le Canada. Elle est le premier bénéficiaire d'investissements directs étrangers et le premier marché de consommation au monde.

Jusqu'à présent, la réalisation la plus impressionnante de la nouvelle ère a été l'accomplissement du "premier objectif du centenaire", à savoir la construction d'une société modérément prospère à tous égards, a déclaré Liu Ronggang, un autre chercheur de l'Institut d'histoire et de littérature du Parti du Comité central du PCC.

Le terme "modérément prospère", ou "Xiaokang" en chinois, provient du Livre des Chants de la Chine ancienne. Il s'agit d'une aspiration à une vie aisée, chère au peuple chinois depuis des milliers d'années.

Le pays dispose du système de sécurité sociale le plus étendu au monde en termes d'échelle et du plus grand groupe à revenu moyen. L'extrême pauvreté a pris fin, une fois pour toutes.

Au cours des neuf dernières années, environ 100 millions de personnes ont été sorties de l'extrême pauvreté.

Xi a ordonné que des membres du Parti et des fonctionnaires soient postés dans les villages appauvris pour mener en première ligne des mesures ciblées de réduction de la pauvreté.

Xi lui-même a visité chacune des 14 zones contiguës les plus pauvres du pays. L'élimination de l'extrême pauvreté était comparée à une guerre. La campagne a d'ailleurs eu ses héros tombés au combat, puisque plus de 1 800 personnes sont mortes dans l'exercice de leurs fonctions.

Xi a également réformé en profondeur les forces armées. Réitérant le principe établi par Mao Zedong selon lequel "le Parti commande le fusil", Xi a introduit une série de réformes dans le système de direction et de commandement, la taille, la structure et la composition des forces de l'armée. Il a exigé que l'armée soit prête au combat. Il a régulièrement inspecté les bases militaires. Il est monté à bord du premier porte-avions chinois de construction nationale et du premier sous-marin à propulsion nucléaire de nouvelle génération.

Xi Jinping monte à bord du porte-avions Shandong et passe en revue la garde d'honneur dans un port naval à Sanya, dans la province chinoise de Hainan (sud), le 17 décembre 2019. Photo: Xinhua

Gerd Kaminski, juriste et sinologue autrichien, a déclaré qu'après le 18e Congrès national du PCC, les caractéristiques chinoises sont devenues un principe directeur de plus en plus central dans toutes les questions importantes du développement de la Chine, y compris sa philosophie de gouvernement.

Dans un tel processus, la Pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour une nouvelle ère a résisté à l'épreuve, a déclaré Han Qingxiang. "Elle dirige efficacement le cours historique du rajeunissement national et influence le monde entier".

CONTRIBUTION À LA COMMUNAUTÉ MONDIALE

Xi a été à l'avant-garde des efforts déployés par la Chine pour s'engager et contribuer à la communauté mondiale.

Avant que la pandémie de COVID-19 n'éclate, il avait visité 69 pays en 41 tournées et avait été le premier chef d'État chinois à participer au Forum économique mondial de Davos. Il a déclaré que, même si le fait de consacrer autant de temps à des visites à l'étranger peut être considéré comme un "luxe", il estime que cela "en vaut la peine".

Son emploi du temps lors des visites à l'étranger est généralement très serré et peut durer jusqu'aux petites heures. Il a même passé son anniversaire lors d'une tournée à l'étranger.

"Tout ce que nous, communistes chinois, faisons, c'est pour améliorer la vie du peuple chinois, renouveler la nation chinoise et promouvoir la paix et le développement de l'humanité", a déclaré Xi.

Altay Atli, un universitaire basé à Istanbul, en Turquie, a noté qu'il y a une transformation de la participation de la Chine aux affaires internationales, qu'elles soient économiques ou diplomatiques, sous la direction de Xi, et que le monde assiste à l'émergence d'un grand pays ayant une influence mondiale.

"Le monde est trop grand, avec trop de défis, pour que la voix de la Chine ne soit pas entendue, que les idées de solutions de la Chine ne soient pas partagées, que la participation de la Chine ne soit pas nécessaire", a déclaré Xi.

En 2013, Xi a évoqué la notion de "construction d'une communauté avec un avenir partagé pour l'humanité."

Lorsqu'il a précisé les spécificités de sa vision, Xi a proposé que la communauté internationale promeuve le partenariat, la sécurité, la croissance, les échanges entre civilisations et la construction d'un écosystème sain, citant un proverbe : "Les intérêts à prendre en compte doivent être les intérêts de tous."

Une communauté ayant un avenir commun pour l'humanité est issue d'un excellent pedigree. Les politologues ont noté que cette notion hérite de l'idée marxiste d'une "association dans laquelle le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous", et de l'idéal chinois d'"harmonie". Il s'agit de la proposition la plus récente du PCC en matière d'affaires étrangères, après la "théorie des trois mondes" de Mao Zedong et "la paix et le développement comme deux grands thèmes mondiaux" de Deng Xiaoping.

La réaction de la communauté internationale a été positive. Lorsque Xi a présenté sa vision au Palais des Nations, l'Office des Nations unies à Genève, en janvier 2017, les politiciens, les diplomates et les célébrités du monde entier ont répondu par plus de 30 vagues d'applaudissements en 47 minutes.

Xi Jinping prononce un discours principal Travailler ensemble pour construire une communauté d'avenir partagé pour l'humanité à l'Office des Nations unies à Genève, en Suisse, le 18 janvier 2017. Photo: Xinhua

Dans le cadre de ce concept, Xi a proposé une nouvelle approche des relations internationales fondée sur une coopération mutuellement bénéfique et le principe de la réalisation d'une croissance partagée par la discussion et la collaboration dans la gouvernance mondiale.

"Quel type d'ordre international et de système de gouvernance convient le mieux au monde et convient le mieux aux peuples de tous les pays ? C'est quelque chose qui devrait être décidé par tous les pays par le biais de consultations, et non par un seul pays ou quelques pays", a-t-il déclaré.

Le même principe s'applique au cadre des relations entre les grands pays, tel que préconisé par Xi, qui se caractérise par une stabilité globale et un développement équilibré. À de nombreuses reprises, il a souligné que si les nations maintiennent la communication et se traitent mutuellement avec sincérité, le "piège de Thucydide" peut être évité.

En 2019, 180 pays avaient des relations diplomatiques avec la Chine, une forte augmentation par rapport à une trentaine dans les années 1950. Au cours des dernières années, cinq pays d'Amérique centrale et de la région Pacifique ont établi ou repris des liens diplomatiques avec la Chine.

"Nous avons des amis dans tous les coins du monde", a déclaré Xi.

Lors de sa rencontre avec la chancelière allemande sortante Angela Merkel par liaison vidéo en octobre, Xi l'a qualifiée de vieille amie : "Le peuple chinois accorde une grande importance à l'amitié ; nous n'oublierons pas les vieux amis et nous garderons toujours la porte ouverte pour vous."

La même année où Xi a appelé pour la première fois le monde à construire conjointement une communauté avec un avenir partagé pour l'humanité, il a également proposé l'initiative "Belt and Road" (BRI). En août 2021, environ 172 pays et organisations internationales avaient signé plus de 200 documents de coopération avec la Chine dans ce cadre. Selon un rapport de la Banque mondiale, les projets de la BRI pourraient contribuer à sortir 7,6 millions de personnes de l'extrême pauvreté et 32 millions de personnes de la pauvreté modérée dans le monde.

Xi a personnellement visité plusieurs projets de l'IRB, notamment le port du Pirée en Grèce, l'aciérie de Smederevo en Serbie et le parc industriel Chine-Bélarus à Minsk, au Belarus.

Le développement mondial ne doit cependant pas se faire au détriment de l'environnement, et en 2020, Xi a offert un signal clair d'engagement lorsqu'il a déclaré au monde que la Chine atteindrait le pic des émissions de dioxyde de carbone avant 2030 et la neutralité carbone avant 2060.

"Le monde devrait remercier la Chine pour sa contribution aux réponses au changement climatique", a déclaré l'ancien Premier ministre australien Kevin Rudd.

Xi a offert le soutien ferme de la Chine à l'accord de Paris il y a quatre ans et, sans le soutien de la Chine, l'accord ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui, a ajouté Rudd.
L'engagement de Xi à offrir une main tendue transcende les questions d'environnement et de développement. Aujourd'hui, la Chine est une force vitale dans la résolution des problèmes mondiaux et régionaux, de la prolifération nucléaire à la réponse aux pandémies.

Nous devons nous "donner la main" les uns aux autres au lieu de nous "laisser aller". Nous devons 'abattre les murs', et non 'ériger des murs'", a-t-il déclaré.

Il y a quelques mois, lorsque le retrait abrupt des troupes américaines a déclenché des troubles en Afghanistan, Xi a eu une conversation téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine et a rencontré les dirigeants des membres de l'Organisation de coopération de Shanghai par liaison vidéo pour appeler à soutenir la transition régulière de l'Afghanistan, engager le pays dans le dialogue et aider le peuple afghan.

Lorsque la pandémie de COVID-19 a éclaté, Xi a appelé à la solidarité et à la coopération mondiales. Sur ses instructions, la Chine a fourni du matériel anti-virus à plus de 150 pays et 14 organisations internationales et a envoyé 37 équipes médicales dans 34 pays.

Il s'est engagé à faire des vaccins chinois COVID-19 un bien public mondial et a promis que la Chine fournirait 2 milliards de doses de vaccins au monde cette année. Le pays a également promis de faire don de 100 millions de dollars US au COVAX.

Xi Jinping préside le Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre le COVID-19 et prononce un discours liminaire à Beijing, capitale de la Chine, le 17 juin 2020. Photo: Xinhua

Au cours des 100 dernières années, le pays le plus peuplé du monde a connu un parcours presque incroyable - d'une nation frappée par la pauvreté à une nation où les besoins de base sont satisfaits jusqu'à son état actuel de prospérité modérée. Xi a estimé que cette réalisation était une contribution à l'humanité.

Plus de 70 % de la réduction de la pauvreté dans le monde au cours des 40 dernières années a été réalisée en Chine et par la Chine, ce qui signifie qu'elle a atteint l'objectif de réduction de la pauvreté fixé par le programme de développement durable des Nations unies pour 2030 dix ans avant la date prévue.

Décrivant ses impressions sur Xi, Maria Fernanda Espinosa Garces, présidente de la 73e session de l'Assemblée générale des Nations unies, l'a qualifié de "capitaine chevronné" dont les contributions, telles que la défense du multilatéralisme, de la BRI et de la notion de communauté avec un avenir partagé pour l'humanité, ont été importantes.

REMPLIR DE NOUVELLES MISSIONS

Le PCC prévoit de réaliser le rajeunissement national par le biais de deux objectifs, connus sous le nom de "deux centenaires".

Au cours des neuf dernières années, en tant que plus haut dirigeant du Parti, Xi a amené le pays à achever la première étape et a présidé à la conception de la deuxième étape de ce plan historique.

Premièrement, la modernisation socialiste doit être "fondamentalement réalisée" d'ici 2035, et deuxièmement, la Chine doit devenir un grand pays socialiste moderne, prospère, fort, démocratique, culturellement avancé, harmonieux et beau d'ici le milieu du 21e siècle, soit aux alentours du centenaire de la RPC.

Des feuilles de route supplémentaires soutiennent ces objectifs généraux. Plus particulièrement, Xi a dirigé la rédaction des propositions de la direction du Parti pour le 14e plan quinquennal (2021-2025) et les objectifs à long terme jusqu'en 2035, qui ont été adoptés en octobre 2020.

Xi a décrit le siècle dernier du PCC comme un "miracle historique" et s'est dit confiant que le rajeunissement de la nation chinoise était à l'aube. Toutefois, il a également averti que l'heure n'était pas à l'indécision. "En ce moment critique, nous ne devons pas nous arrêter, hésiter ou attendre", a déclaré Xi.

Il a prévenu que la réalisation du rajeunissement national ne sera pas une promenade de santé, et que les épreuves à venir ne feront que devenir plus complexes.

"La réalisation de ce grand rêve exige une grande lutte", a-t-il déclaré.

Par conséquent, la sixième session plénière du 19e Comité central du PCC arrive à un moment important, car une résolution sur les principales réalisations et l'expérience historique des 100 ans d'histoire du Parti sera discutée.

"Au cours de ses 100 ans de lutte, le PCC a accumulé une riche expérience, compris des règles importantes, développé des théories de gouvernance et acquis de la sagesse. Ce grand trésor doit être résumé pour inspirer une meilleure gouvernance du Parti", a déclaré Han Qingxiang.

Au cours des 100 dernières années, le PCC n'a adopté que deux résolutions liées à des questions historiques, en 1945 et 1981. Elles analysaient les causes et tiraient des conclusions sur des événements et des personnages historiques importants, grâce auxquels l'ensemble du Parti est parvenu à un consensus clair et a ainsi renforcé son unité.

"Les précédentes résolutions du Parti sur les questions historiques ont joué un rôle profond dans la construction d'un consensus et le rassemblement des forces pour remplir de nouvelles missions. C'est ce que nous attendons de la prochaine session plénière", a déclaré Wang Junwei, le chercheur.

Cette année, l'histoire est devenue une sorte de mot à la mode pour tous les membres du PCC. Une vaste campagne d'éducation a aidé les cadres à reconnaître l'histoire du Parti, et un nouveau Musée du PCC a été inauguré.

Le 18 juin, Xi et ses collègues ont visité le musée, où ils ont pu voir des objets tels que des obligations émises par le gouvernement Qing pour payer l'indemnité de guerre exigée par le traité inégal de Shimonoseki, le manuscrit des notes de Karl Marx à Bruxelles, la liste des 58 membres du PCC lors de la fondation du Parti, la voiture fabriquée dans les premières années de la RPC et le modèle du rover chinois pour Mars. Chaque objet exposé était un témoignage vivant de la façon dont le Parti a dirigé la Chine.

L'exposition s'est terminée par un "tunnel temporel", reliant tous les moments historiques importants de 1921 à aujourd'hui, et conduisant le public vers l'avenir.

Xi a cité un jour Mao Zedong, disant que "après plusieurs décennies, la victoire de la révolution démocratique du peuple chinois, vue rétrospectivement, semblera n'être que le bref prologue d'un long drame. Un drame commence par un prologue, mais le prologue n'est pas le point culminant."

"L'histoire n'est pas terminée, et il est impossible qu'elle se termine", a-t-il déclaré lors de la conférence marquant le 95e anniversaire de la fondation du PCC. "Le PCC et le peuple chinois ont toute confiance dans leur capacité à fournir une solution chinoise pour aider à l'exploration d'un meilleur système social pour l'humanité."

Après avoir terminé leur visite de l'exposition, Xi et ses collègues ont fait un vœu devant le drapeau du Parti, revivant ainsi un rituel auquel se soumettent tous les nouveaux membres du PCC.

"Je me battrai pour le communisme jusqu'à la fin de ma vie", a déclaré Xi, prêtant serment.

Xi Jinping conduit d'autres dirigeants du PCC et de l'État, Li Keqiang, Li Zhanshu, Wang Yang, Wang Huning, Zhao Leji, Han Zheng et Wang Qishan, à revoir le serment d'admission au Parti après avoir visité une exposition sur l'histoire du PCC au Musée du PCC à Pékin, capitale de la Chine, le 18 juin 2021. Photo: Xinhua

SOURCE:

https://www.globaltimes.cn/page/202111/1238282.shtml?fbclid=IwAR1eYI60wC9rZx_9fzv7m9NYftADawhMHRNQvLRvBBk52PvTg8xjNCmO4Lg

Connaître et comprendre en camarade internationaliste l'activité du  dirigeant communiste exceptionnel  Xi Jinping !
Articles
Retour à l'accueil