Le président chinois Xi Jinping récompense une unité spécialisée dans la lutte contre le terrorisme dans la province chinoise du Xinjiang
Xi Jinping signe l'ordre de conférer un titre honorifique à un escadron antiterroriste du Xinjiang: http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2021/0707/c31354-9869027.html
Le 5 juillet 2009, un effroyable incident violent a eu lieu à Urumqi, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, faisant 197 morts, selon les statistiques. Au moins 134 d'entre elles étaient d'innocents Chinois Han assassinés sans discernement. Quelques terroristes et émeutiers violents ont également été abattus sur place. Cet incident a gravement affecté la situation au Xinjiang. Il a déclenché de violentes activités terroristes et créé une urgence sans précédent pour réprimer le terrorisme et l'extrémisme au Xinjiang.
Tous les mots mis en gras le sont par moi...
Par Michel Aymerich
Je partage sur mon blogue un article de Morning Star, anciennement journal du Parti communiste de Grande Bretagne à ne pas confondre avec l'actuel Parti communiste de Grande-Bretagne (marxiste-léniniste)...
Mais avant de le partager, je tiens à mettre en perspective le pourquoi et la nécessité de l’existence dans la province chinoise du Xinjiang d’une unité spécialisée dans la lutte contre le terrorisme et rappeler quelques éléments du contexte chinois et international.
« Les forces anti-chinoises aux États-Unis et en Occident se soucient-elles vraiment des droits de l'homme au Xinjiang? Se préoccupent-elles vraiment de la situation réelle? Pas du tout!"Xu Guixiang, porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang, a déclaré lors de la conférence de presse. "Leur objectif fondamental est d'utiliser la soi-disant question du Xinjiang comme un outil et la 'protection des droits de l'homme' comme une excuse pour entreprendre une manipulation politique, promouvoir l'hégémonie, tenter de saper la stabilité et le développement du Xinjiang, et porter atteinte aux droits humains fondamentaux de tous les groupes ethniques du Xinjiang. Cela entraînera une fois de plus le Xinjiang dans de fréquentes activités violentes et terroristes et dans des troubles sociaux", a déclaré M. Xu. [1]»
Le 5 juillet 2009, une émeute meurtrière a eu lieu à Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine. Des groupes ouïgours ont brutalement attaqué des civils dans le centre-ville, tuant près de 200 personnes! https://t.co/kzmFvCkvJ3
— Aymerich Michel (@AymerichMichel) July 5, 2021
Étant donné, la désinformation intensive à laquelle se livre la presse « française » (de droite comme de gôche) organique au système capitaliste-impérialiste dominé par les USA, je pense que je me dois de proposer– entre autres sources – un choix d'articles à lire après la lecture de l'article de Morning Star :
Note: [1] https://www.globaltimes.cn/page/202107/1227890.shtml
Une unité spécialisée récompensée pour ses efforts dans la lutte contre le terrorisme dans la province chinoise du Xinjiang
Le président chinois Xi Jinping a remis hier un prix honorifique aux représentants d'une unité de police spécialisée opérant dans la province du Xinjiang, les félicitant pour leur lutte contre le terrorisme dans la région autonome.
L'unité de la Force de police armée populaire a reçu le titre de «Anti-Terrorist Sharp Knife Squadron» («escadron de couteau tranchant antiterroriste») pour ses performances exceptionnelles dans la province largement peuplée de Ouïgours.
Les délégués du groupe d'opérations spéciales se sont vus remettre un drapeau honorifique lors d'une cérémonie organisée dans la capitale, Pékin, et présidée par le vice-président de la Commission militaire centrale (CMC), Zhang Youxia.
Le décret de M. Xi stipule que les forces armées chinoises doivent s'inspirer de l'escadron et « développer une forte capacité à vaincre les ennemis, encourager la bravoure, promouvoir l'esprit révolutionnaire et aller de l'avant sans crainte malgré les difficultés ».
La CMC a insisté sur le fait que tous les membres des forces armées devaient « ne ménager aucun effort pour faire de l'armée populaire une armée de classe mondiale...»
La région autonome chinoise du Xinjiang a connu de graves conflits ethniques, notamment entre 1990 et 2016, lorsque des centaines de civils et de responsables de la sécurité ont été tués dans des attaques terroristes.
Bon nombre de ces attaques ont été menées par le Mouvement islamique du Turkestan oriental (Etim), un groupe terroriste djihadiste engagé dans la création d'un État indépendant au Xinjiang.
Le groupe, qui a envoyé des combattants djihadistes connus sous le nom de « Brigade du Turkestan » pour participer à la guerre civile syrienne dans le cadre de ses efforts pour établir un califat islamiste, est connu pour avoir des liens avec le Congrès mondial ouïgour.
Ce groupe basé en Allemagne, qui reçoit des fonds du gouvernement américain, est l'une des principales sources des allégations selon lesquelles le peuple ouïgour est victime d'un génocide aux mains du gouvernement chinois.
Le programme antiterroriste de la région, qui comprend la déradicalisation et la création de camps* d'éducation offrant une formation professionnelle, a été dépeint par les États-Unis et les pays occidentaux comme la preuve de l'existence de « camps de concentration » abritant jusqu'à trois millions de Ouïgours.
[* En vérité, non pas des « camps » (indépendamment du fait qu'il faille préciser qu'il y a camps et camps et que dans tous les cas on est à l'opposé des camps d'extermination anticommunistes des germano-fascistes !**) mais des centres d'éducation offrant une formation professionnelle...
** « Ôter les œillères que nous imposa la guerre froide [...] sans cette condition préalable, il est impossible de découvrir la nature et la dynamique du rapport qui lie anticommunisme et antisémitisme dans l'idéologie et le projet nazis. » (Arno J.Mayer, La "solution finale" dans l'histoire, La Découverte, Paris 2002, p 14). M.A.]
Ces allégations ont été rejetées comme manquant de crédibilité et de nombreux pays à majorité musulmane ont continué à soutenir les efforts de la Chine, qui ont conduit à un déclin du terrorisme au cours des dernières années.
La politique de Pékin contraste fortement avec la prison américaine de Guantanamo Bay, où les personnes soupçonnées de terrorisme sont détenues pendant des années sans inculpation ni procès et ont été soumises à d'horribles techniques de torture, dont le waterboarding.
De nombreuses promesses de fermeture du camp*, ouvert en 2002, ont été faites, mais on sait qu'au moins 40 détenus y sont toujours incarcérés, malgré les allégations selon lesquelles leur détention viole le droit international.
[* Guantanamo Bay… M.A.]
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