Lire « L’imbécilité des censures et de l’autocensure… par Danielle Bleitrach »

Le futur est toujours un morceau du passé. L'avenir ne peut être meilleur et plus heureux que si les erreurs du passé sont impitoyablement exposées..... Dire ce qui est et ce qui était, a toujours été le meilleur remède.

Paul Merker, Neues Deutschland, "Ich werde mich nicht selbst bezichtigen", 30/11/1993.

Ce dernier samedi, le 15/05/2021, Danièle Bleitrach faisait paraître un article où elle relatait la censure dont elle est à son tour (mon blogue a été interdit de Facebook, six mois durant..) actuellement victime. Plus grave, elle évoque aussi l'autocensure...

Antoine Luci m'a fait parvenir à l'adresse de Danièle Bleitrach ce court message :

C'est un très beau plaidoyer contre l'ignominie, et les termes employés sont vrais. Je partage entièrement ce que Danièle exprime avec profondeur oui un profond désarroi une sincérité face à un mur. J'ai travaillé pour l'Humanité pendant 3 mois en 2007 et j'ai compris puis en 2011 pour la Marseillaise et là j'ai compris. Certains s'arrogent le droit de parler au nom de vérité oubliant que "la vérité circule, elle n'appartient à personne" disait Lacan. Facebook est ainsi parce que l'on s'imagine que l'on peut briller par un outil pareil. J'ai toujours pensé le contraire. Le lien entre la mémoire et l'histoire, ma chère camarade Danièle, n'a pas sa place ni sur Facebook ni sur Instagram. Nous sommes une autre génération. Nous sommes les derniers des sangs bouillants dans l'identité des origines. Merci pour allier le passionnel au rationnel. Nous vivons le temps des identités et non le temps de l'identité universelle. Fraternelles amitiés communistes.

P.-S. : Arnaud Spire, philosophe communiste, disait : « la liberté, c'est le pouvoir d'agir en connaissance de cause »

Antoine Luci

L’imbécilité des censures et de l’autocensure… par Danielle Bleitrach

Danielle Bleitrach15 mai 2021Actualité

je suis interdite pour 7 jours sur Facebook, pour 7 jours pour avoir violé “les standards de la communauté”, quels sont les dits standards, j’ai été accusée de trois chefs de culpabilité le premier au mois de janvier 2021, j’aurais exposé la nudité, le premier avril j’aurais menacé de mort et la troisième infraction sur simple dénonciation ne m’est même pas communiquée :

Premier “viol des standards de la communauté, le 15 janvier: j’ai exposé la nudité : voici le viol en question il s’agissait du très beau film de Bela Tarr dans lequel une foule haineuse déferle sur une petite ville hongroise et dans un hospice de vieillard est confronté à la nudité sans défense et s’arrête interdite. Ce film magnifique et austère est une double référence à l’extermination de la deuxième guerre mondiale et à la fin du socialisme en Hongrie.

LIRE :

https://histoireetsociete.com/2021/05/15/limbecilite-des-censures-et-de-lautocensure-par-danielle-bleitrach

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