« Laurène Beaumond » existe ! N'en déplaise aux piteuses accusations anti-Chine du journal « Le Monde » et d'Antoine Bondaz...
Par Michel Aymerich
Je partage ci-dessous deux excellentes mises au point face aux accusations portées à l'encontre de la chaîne chinoise d'informations francophone CGTN Français. Chaîne que je ne peux en connaissance de cause que recommander aux lecteurs francophones désireux d'accéder à autre chose qu'aux sirènes de la désinformation, passablement sinophobe et imprégnée de suprématisme occidental de la pire espèce, véhiculée par la majeure partie de la presse « française ». Des guillemets, tant cette presse se fait l'écho complaisant des accusations anti-Chine concoctées par une agence dont tout un chacun connaît le nom mais méconnaît ô combien les innombrables méfaits et crimes sans nom commis hier afin de maintenir et élargir le règne du capitalisme-impérialiste dominant que sont les USA. Aujourd'hui afin de freiner autant que faire se peut leur inéluctable déclin...
Cette agence poursuit un agenda monstrueux par ses buts et méthodes, celui de nuire au développement pacifique et extraordinaire de la République populaire de Chine et d'empêcher la mise en œuvre de sa politique gagnant-gagnant !
La première mise au point est celle de mon ami Roland Delcourt qui vit avec bonheur et sécurité en Chine depuis au moins 20 ans, la seconde est parue sur la chaîne CGTN.
Le Figaro a recueilli le témoignage de la mystérieuse « Laurène Beaumond »
Par Roland Delcourt
Pour une fois je citerai le journal de droite qui remet les pendules à l’heure, et qui corrobore ce que je signalais hier. J’ai eu l’occasion de voir cette dame à la télévision chinoise mais je dois rester discret sur son identité en espérant qu’aucun journaliste du Figaro ne nuise à la sécurité de cette dame, par soucis de faire le buzz. Heureux quand même qu’un journal bourgeois fasse un croc en jambes à une autre gazette capitaliste. Vous cherchiez et je cherchais à ridiculiser «Le Monde», une hyène capitaliste s’en est chargé.
Le Figaro a recueilli le témoignage de la mystérieuse «Laurène Beaumond» , le nom d'emprunt d'une Française bien réelle, qui travaille au service de la télévision d'état chinoise CGTN pour démonter les accusations de «génocide» au Xinjiang.
Non, elle n'est pas un robot, inventé de toutes pièces par la propagande chinoise. La mystérieuse «Laurène Beaumond» est bien une Française en chair et en os, volant au secours de la politique controversée de la seconde puissance mondiale au Xinjiang, accusée de génocide. Derrière ce pseudonyme signant un article dénonçant la «tyrannie des fake news» des médias occidentaux contre la Chine, publié sur le site français de la télévision d'état CGTN, se cache une jeune quadragénaire originaire de la Sarthe, dont Le Figaro a remonté la trace, et obtenu le premier témoignage.
«J'assume cet article de A à Z. C'est moi qui l'ai proposé à CGTN» , déclare la jeune quadragénaire, actuellement en France, et qui a accepté de répondre à nos questions à condition de protéger son identité. «Je suis inquiète pour ma sécurité. Je suis effaré par la bassesse des attaques contre ma signature, et qu'on puisse affirmer que je n'existe pas», se rebiffe cette ancienne présentatrice.
L'ARTICLE PARU SUR CGTN:
Récemment, la chaîne chinoise d'informations francophone CGTN Français a accepté la proposition de l'un de ses collaborateurs récurrents, une journaliste française indépendante ayant choisi le nom de plume « Laurène Beaumond », celle d'écrire un récit de ses souvenirs de voyage dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang et d'y relater ses expériences et ses impressions. « Mon Xinjiang » : halte à la tyrannie des fake news est paru le dimanche 28 mars sur le site Internet de la chaîne, dans la rubrique « Opinions ». Son témoignage a suscité une vive controverse sur les réseaux sociaux avant de se répandre dans certains cercles intellectuels et quelques médias français. L'article, dans lequel la journaliste raconte ce qu'elle a vu au Xinjiang dans ses voyages effectués entre 2014 et 2019 et affirme ne pas reconnaître la région qu'elle avait visitée dans ce qui est décrit aujourd'hui dans les médias du monde entier, a été taxé, entre autres, de « désinformation » et de «propagande». Mais c'est surtout l'identité de l'auteur qui a déchaîné les passions : Laurène Beaumond, selon ces fameux intellectuels, n'existe tout simplement pas. C'est un personnage inventé de toutes pièces par CGTN Français, probablement un Chinois écrivant sous un faux nom, voire même un agent infiltré en France à la solde de Beijing. C'est ainsi que, quelques heures seulement après le début de la controverse sur Twitter le 31 mars, Le Monde a publié un article intitulé Quand la télévision chinoise CGTN invente une journaliste française. Son auteur, Nathalie Guibert, écrit : « Le Monde a pu vérifier qu'aucune personne de ce nom ne figure dans le fichier de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels français. » Sans se douter un seul instant que « Laurène Beaumond » puisse être un simple nom d'emprunt.
Comment Le Monde a-t-il mené son enquête ?
Pour publier un article aussi rapidement, c'est à se demander comment la journaliste du Monde a pu réaliser une enquête complète et approfondie. D'où cette conclusion pour le moins bâclée et qui ne repose sur rien : Laurène Beaumond est une invention du gouvernement chinois pour répandre la propagande de sa télévision d'Etat en Occident. Cela laisse songeur. Comment, en quelques heures, a-t-elle pu éplucher le registre de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels français ? En quoi le fait de posséder une carte de presse légitime-t-il les propos d'un journaliste ? Selon l'AFP, « la carte de presse n'est pas obligatoire pour être journaliste en France ». La présidente de la Commission de la Carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP) Bénédicte Wautelet a confirmé que cette carte n'était « absolument pas » nécessaire pour écrire des articles en France. Mme Guibert aurait pourtant dû le savoir. Si ce n'est pas encore une volonté de s'en prendre à CGTN Français, nous ne savons pas comment cela s'appelle.
Le pseudonyme, recours fréquent pour se protéger (surtout lorsqu'on parle de la Chine)
La journaliste du Monde a utilisé le terme « invente » dans son titre. Nous sommes sidérés par ce manque total de professionnalisme. Comment n'a-t-elle pas pu penser à une personne écrivant sous pseudonyme ? Cela démontre que son jugement est biaisé dès le départ. Utiliser un nom de plume est chose commune. Aujourd'hui, l'opinion publique française – et occidentale en général – est particulièrement hostile à la Chine, ce n'est un secret pour personne. Laurène Beaumond a souhaité utiliser un pseudonyme et nous avons respecté son choix, parce que nous savons le risque que cela représente pour certains journalistes français d'exprimer leur opinion en faveur de la Chine. Qu'il s'agisse du Xinjiang, de politique intérieure chinoise ou même de sujets culturels, les personnes dont l'opinion va à l'encontre de celle qui est représentée dans les médias mainstream français sont systématiquement attaquées. Christian Mestre, professeur à la faculté de Droit de Strasbourg et ancien président, a été contraint à démissionner de la fonction de déontologue de l'Eurométropole de Strasbourg en février 2021 pour des propos qu'il a tenus sur la politique menée au Xinjiang en 2019. L'essayiste et journaliste Maxime Vivas, auteur du livre « Les Ouïgours, pour en finir avec les fakes news », est également habitué à ces attaques. Il a même été piégé par une équipe de l'émission Arrêt sur Images. Il a récemment confié à CGTN Français au cours d'un entretien que lorsqu'il acceptait d'être interviewé par Libération, il savait pertinemment que le résultat serait hostile à la Chine. « Libération mène un combat contre la Chine depuis des années. Je leur ai dit : comment se fait-il que dès le mot 'Chine' est mentionné dans votre journal, ce n'est que pour évoquer des catastrophes et des choses négatives ? Je savais que quoique je dise, ils ne me donneraient jamais raison. » Dans ce contexte, comment ne pas approuver le choix d'une journaliste française d'opter pour un pseudonyme pour exprimer son opinion sur le Xinjiang ? Une opinion allant à contre-courant de celle de « l'intelligentsia » française qui ne souhaite qu'un seul son de cloche sur la Chine, cela va sans dire. L'utilisation d'un autre nom peut souvent permettre une expression plus libre et sans contraintes, et pas seulement dans le domaine journalistique, mais aussi dans des cadres historiques comme la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale. Bien sûr, il ne s'agit pas pour nous de faire des parallèles hasardeux entre la Résistance et un journaliste s'exprimant sur la Chine – mais nous justifions totalement le recours au pseudonyme dans ce contexte.
Pour certains médias français, discréditer la Chine est « politiquement correct »
La question du Xinjiang déchaîne les passions depuis quelques semaines. Et certains médias français s'opposent systématiquement aux médias chinois sans même prendre la peine de les écouter. La vérité ne semble pas les intéresser. Pour eux, mieux vaut rabâcher les termes de « travail forcé » et de « génocide », c'est tellement plus constructif... Dans son texte, Laurène Beaumond précise bien qu'elle n'est pas une spécialiste de la situation au Xinjiang, qu'elle ne décrit que ce qu'elle a vu de ses propres yeux, que ses propos n'engagent qu'elle-même et qu'en aucun cas elle ne souhaite faire la leçon à qui que ce soit. Les accusations de génocide et de travail forcé la laissent circonspecte et elle se permet de soulever ce fait. Sans même porter crédit à ces propos, certains intellectuels et journalistes français se sont jetés dessus parce que son témoignage ne va pas dans leur sens. Laurène Beaumond ne peut être qu'une invention, puisqu'elle s'exprime comme une Chinoise... n'est-ce pas un peu simpliste ?
«Mon Xinjiang» : halte à la tyrannie des fake news a rapidement attiré l'attention du sinologue Antoine Bondaz et de son cercle de sympathisants qui se sont mis à tailler en pièces ce témoignage et son auteur... enfin, plutôt CGTN Français, puisque Laurène Beaumond n'existe pas selon eux. Mais que serait-il arrivé à cette journaliste si elle avait signé de son vrai nom ? Aurait-elle reçu des menaces, ou pire ? Serait-elle devenue malgré elle une nouvelle cible de l'attaque intellectuelle française contre la Chine?
CGTN Français a des preuves concrètes des différents séjours de Laurène Beaumond au Xinjiang, de très nombreuses photos et même une copie de son certificat de mariage, puisqu'elle s'est mariée à Urumqi en 2014 avec une personne originaire de cette ville, n'en déplaise à ceux qui pensent qu'il est impossible pour une Française «d'avoir de la famille au Xinjiang». Cette attaque basse de la part du Monde l'a particulièrement affectée.
Déclaration de l'auteur :
Suite au déballage médiatique disproportionné et au harcèlement subi au téléphone et sur les réseaux sociaux par la journaliste officiant sous le pseudonyme de Laurène Beaumond, celle-ci a décidé de ne plus utiliser ce pseudonyme à l'avenir, craignant pour sa sécurité et celle de sa famille. Les comptes Twitter créés le 31 mars et après sont tous de faux comptes, Laurène Beaumond ayant fermé son compte Twitter qui était d'ailleurs à son vrai nom.
(Photo : VCG)
SOURCE : https://francais.cgtn.com/n/BfJEA-BAA-IA/DcJCcA/index.html
International: Biden pas mieux que Trump ! - INITIATIVE COMMUNISTE
Qu'ils soient détenus par l'État bourgeois ou directement aux mains du capital, nos médias américano-formatés ont très majoritairement fait campagne contre Trump et pour Biden. Avec celui-ci ...
https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/international-biden-pas-mieux-que-trump/
"Qu’ils soient détenus par l’État bourgeois ou directement aux mains du capital, nos médias américano-formatés ont très majoritairement fait campagne contre Trump et pour Biden. Avec celui-ci à la Maison-Blanche, c’est, nous disait-on à longueur de colonnes, la “raison” qui allait reprendre les commandes à Washington."
Sous le pseudonyme de Laurène Beaumond, une journaliste française qui a vécu 7 ans au Xinjiang, et s'est mariée là-bas, a publié une tribune sur le site de CGTN, la télévision chinoise. Sac...
"Aucun des sicaires, mobilisés pour attaquer la Chine a tout prix, n’a jamais mis le pied dans cette vaste contrée peuplée de multiples ethnies. Mais cela ne compte pas : s’informer peut vous déformer. Tout propos sur les Ouïghours n’ayant pas reçu le chrême de Glucksmann, BHL ou Clémentine Autain (grande Chineuse aux Puces de Saint Ouen) est forcément un « fake ». Parallèlement, pour avoir écrit « Ouïghours, pour en finir avec les fakes news », un livre publié aux éditions « La route de la soie », le malheureux Maxime Vivas, pourtant fils d’un Républicain espagnol, lui-même combattant de toutes les luttes de libération de la planète depuis quarante ans, et (lui) visiteur du Xinjiang, a pris des coups de batte sur le crâne. Horions venus de tous les axes de la bien-pensance, comme des inénarrables, et si peu diplômés et qualifiés, Tristan Mendès France et la clique de « Conspiracy Watch ». Les chiens de garde de l’Otan, ont grogné. Par exemple lors d’une émission sur des ondes, celles de la voix des maîtres : France Inter... Ils même reçu le soutien d’un ex-fiancé de Carla Bruni, c’est dire si nous volons là où manque l’oxygène."