80 ans après l'assassinat de Trotsky: bilan et perspectives
Lénine prononce un discours au soldats de l'Armée Rouge à Moscou le 5 mai 1920. Trotsky se tient en contrebas de l'estrade à droite de l'image...
Actualisé à 15: 09 par l'ajout de la photo de l'article de Lénine "A la colonie russe en Amérique du Nord" du 14 novembre 1922 introuvable sur Internet en dehors de mon blog
Tous les mots surlignés en gras le sont de mon fait.
Par Michel AYMERICH
Après la première partie, je poursuis, ici, la deuxième partie (une troisième suivra prochainement) de mes réflexions basées sur des rappels de quelques jalons de l'histoire (du marxisme et du mouvement communiste) que tout communiste au XXIème siècle se devrait de connaître.
Ceci, non pas afin d'inciter à devenir prétendument «trotskiste» face à la dite «trahison» de Staline, comme face à la «bureaucratie» et à l'écrasante majorité des communistes du monde entier. Non pas, non plus, afin d'encourager à (re)devenir prétendument «stalinien» face à la «trahison» de Trotsky, mais afin de pouvoir se réapproprier des écrits divers et variés qui constituent des acquis de la stratégie et des tactiques marxistes révolutionnaires en matière politique et économique (indissociables l'une de l'autre). Réappropriation qui, enfin, permettrait de dépasser dialectiquement cette division devenue plus qu'improductive entre communistes «trotskistes» (lesquels sont à mille lieues de Trotsky et de sa démarche réelle) et communistes «staliniens» (lesquels sont confrontés de nos jours à bien autre chose qu'à la seconde croisade anti-bolchévique sous direction germano-fasciste...).
Division anachronique qui perpétue l'ignorance d'écrits indispensables à la transformation du monde à laquelle Marx appelait sur la base de la compréhension du mouvement réel.
Division sectaire qui dans les faits ne profite qu'à la classe bourgeoise organisée politiquement afin de faire perdurer son pouvoir foncièrement néfaste aux intérêts de l'ensemble des peuples et du vivant dans son ensemble...
Deuxième partie
En 1924, alors que Lénine venait de décéder le 24 janvier de la même année, Maxime Gorki rapporte entre autres souvenirs sur Lénine ce que celui-ci lui avait dit à propos du rôle de Trotsky pendant les années de guerre civile et d'intervention anticommuniste (première croisade anti-bolchévique qui précéda celle de 1941-45) de 14 pays capitalistes: «Qu'on me montre un autre homme capable d'organiser en un an une armée presque exemplaire et de conquérir au surplus l'estime des spécialistes militaires. Nous avons cet homme. Nous avons tout. Et nous ferons aussi des prodiges ! [1]»
Pendant la Pérestroïka et la Glasnost, la revue littéraire «Lettres soviétiques» (n° 347, 1987) avait republié ce texte de souvenirs de Gorki sur Lénine, mais le passage relatif au propos de Lénine sur le rôle de Trotsky dans l'Armée rouge était une version réécrite. Le jugement positif rapporté était devenu négatif de par le jeu de la réécriture, opérée semble-t-il en 1930 [2].
ll s'agissait, alors, d'ajouter du crédit à la réécriture de la partie de l'histoire relative au jugement de Lénine sur Trotsky contenue également dans la pièce de théâtre du dramaturge soviétique Mikhaïl Chatrov, intitulée «C'est ainsi que nous vaincrons » publiée dans le même numéro de «Lettres soviétiques» [3]. Chatrov, faisant dire (et même prononcer une accusation) à Lénine dans sa «Lettre au congrès » (connue sous le qualificatif de «testament») du 24 décembre 1922 [4] ce qu'il n'avait justement pas dit. Ainsi Chatrov dans sa pièce reprend mot pour mot une partie des phrases essentielles du « testament » dictées par Lénine à la secrétaire M.V. Volodicheva, mais il en réécrit le sens et ajoute ceci, surligné par moi en gras: «Zinoviev... Kamenev... L'épisode d'octobre n'était assurément pas un fait accidentel... non plus que le non-bolchévisme de Trotsky... son non bolchévisme, parfaitement, son menchévisme qui se manifeste à chaque tournant un peu appuyé de l'histoire. [5]»
Ce qu'écrit Chatrov diffère substantiellement du véritable propos de Lénine que voici : «Je ne m'attacherai pas à caractériser les qualités personnelles des autres membres du Comité central. Je me contenterai de rappeler que l'épisode d'octobre de Zinoviev et de Kaménev n'était assurément pas un fait accidentel, mais qu'il ne peut pas plus [leur] être imputé à crime personnellement que le non-bolchévisme à Trotski. [6]»
Bref, lors de la Perestroïka et de la Glasnost, bientôt suivi logiquement par la dite «nouvelle pensée» (en vérité le retour à la vieille pensée bourgeoise de «gauche» de type social-démocrate), l'anti «stalinisme» pratiqué était flanqué par la poursuite d'un anti « trotskysme » grossier et un éloignement parachevé de toute politique léniniste.
Trotsky a été sans conteste la personnalité la plus éminente de la révolution d'octobre 1917 avec Lénine. Ainsi, entre autres exemples nombreux, Rosa Luxemburg parlait-elle dans sa célèbre brochure de 1918 intitulée «La Révolution russe» de «Lénine et Trotsky», voire «de la théorie Lénine-Trotsky». Elle concluait sa brochure avec ces mots :
«Sous ce rapport, Lénine, Trotsky et leurs amis ont été les premiers qui aient montré l'exemple au prolétariat mondial; ils sont jusqu'ici encore les seuls qui puissent s'écrier avec Hutten: "J'ai osé !"
C'est là ce qui est essentiel, ce qui est durable dans la politique des bolcheviks. En ce sens, il leur reste le mérite impérissable d'avoir, en conquérant le pouvoir et en posant pratiquement le problème de la réalisation du socialisme, montré l'exemple au prolétariat international, et fait faire un pas énorme dans la voie du règlement de comptes final entre le Capital et le Travail dans le monde entier. En Russie, le problème ne pouvait être que posé. Et c'est dans ce sens que l'avenir appartient partout au "bolchevisme". [7]»
Au-delà des controverses et luttes politiques qui relevaient du débat démocratique interne normal au sein du parti communiste, lesquelles l’ont parfois opposé soit à Trotsky, soit à Boukharine et bien d’autres, dont Staline, Lénine eut à maintes reprises d’autres mots, sinon élogieux, du moins qui manifestaient son accord avec Trotsky sur des questions cruciales.
Ce n’est pas l’objet de cet article que d’énumérer de manière exhaustive les propos et écrits de Lénine qui le démontrent dans cette période qui était celle des quatre premiers congrès de l’Internationale communiste (IC), le parti mondial de la révolution socialiste, organisé en sections nationales...
« La politique, c'est un concentré de l'économie.[8]» rappelait ce maître de la dialectique qu'était Lénine. Or une de ces questions cruciales -sans doute devenue la plus importante dans les temps actuels, eu égard à la nécessité pour les communistes du monde entier de bien comprendre la politique du Parti communiste chinois (PCC) en matière économique et au-delà - est abordée dans son article «A la colonie russe en Amérique du Nord » du 14 novembre 1922.
Lénine y écrivait: «Si la question de notre nouvelle politique économique, seule politique juste, ne paraît pas suffisamment claire à certains, je leur recommande de se reporter aux discours prononcés par le camarade Trotski et par moi-même au IVe congrès de l’Internationale communiste, et consacrés à ce problème. [9] »
La question de la nouvelle politique économique (NEP) est d’importance au XXIème siècle pour mieux comprendre une partie importante des racines théoriques de la politique économique du Parti communiste chinois inspirées par les écrits de Lénine (et immanquablement de Trotsky...) sur la NEP [10].
Dans la brochure «La nouvelle politique économique des Soviets et la révolution mondiale», éditée en 1923, laquelle contient les discours, dont Lénine recommandait la lecture, Trotsky expliquait : «Mais il est à remarquer pourtant que ce progrès n'a pas été obtenu par un développement rectiligne ininterrompu, mais par un mouvement en zigzags : tout d´abord, nous avons eu le régime du «communisme», puis nous avons ouvert les portes toutes grandes à l'échange par la voie du marché. Ce revirement politique a été considéré dans la presse bourgeoise comme une renonciation au communisme et une capitulation devant le capitalisme. Inutile de dire que les social-démocrates expliquent, approfondissent et commentent à qui mieux mieux cette interprétation. Néanmoins, il faut avouer que certains mêmes de nos amis se sont sentis envahis par le doute : N'y a-t-il pas là véritablement, se sont-ils dit, une capitulation ouverte devant le capitalisme? N'y a-t-il pas là véritablement danger que, sur la base du marché libre que nous avons rétabli, le capitalisme se développe de plus en plus et étouffe les premières pousses du socialisme ? Pour donner une réponse juste à cette question, il faut tout d'abord dissiper un malentendu essentiel. Il est radicalement faux que le développement économique de la Russie soviétique aille du communisme au capitalisme. Nous n´avons jamais eu le communisme. Nous n'avons jamais eu le socialisme, et il ne pouvait en être autrement. […] Après avoir vaincu la bourgeoisie sur le terrain de la politique et de la guerre, nous avons obtenu la possibilité de nous occuper de notre économie […] Mais la nouvelle politique économique [...] est une étape nécessaire dans le développement de l´industrie étatique. Entre le capitalisme – sous le régime duquel les moyens de production sont la propriété des particuliers et tous les rapports économiques sont réglés par le marché – et le socialisme achevé qui mène l'économie sociale suivant un plan systématique, il existe une série de degrés intermédiaires, et la «NEP» (nouvelle politique économique) est un de ces degrés. […] Pour que chaque entreprise devienne une cellule constitutive d'un organisme socialiste unique fonctionnant régulièrement, il faut un grand travail transitoire de gestion économique dans les conditions du marché, travail qui durera une série d'années. Et, pendant cette époque de transition, chaque entreprise et chaque groupe d'entreprise doivent plus ou moins s'orienter eux-mêmes sur le marché et se contrôler par le marché. C'est là que réside le sens de la nouvelle politique économique, dont l'importance comme concession politique à la paysannerie a surgi au premier plan, mais dont l'importance n'est pas moindre en tant qu'étape inévitable dans le développement de l'industrie étatique pendant la période de transition de l'économie capitaliste à l'économie socialiste. Ainsi donc, pour la régularisation de l'industrie, l'État ouvrier a recours aux méthodes du marché. Le marché a besoin d´un équivalent général [l'argent. M.A.]. Comme vous le savez, cet équivalent est, chez nous, assez misérable. […] Nos entreprises, comme vous le savez, souffrent du manque de ressources. Où prendre ces ressources ? [...] L'insuffisance de fonds de roulement atteste uniquement que nous sommes pauvres et que, pour élargir notre production, il nous faut passer par le stade de l´accumulation socialiste primitive.[...] L’État, de son côté, ne renonce pas entièrement à la réglementation de l'économie, c´est-à-dire qu'il se réserve le droit d'apporter des modifications conscientes et importantes à l'action du marché. Mais il ne part pas d'une statistique a priori, ni d'un plan hypothétique abstrait et très inexact, comme il le faisait sous le communisme de guerre, mais du travail effectif du marché qu'il peut contrôler par le cours du change et la situation du système centralisé du crédit étatique. [...] Comment se fait-il donc que l'on parle de la victoire inévitable du capitalisme ou de notre «capitulation» devant lui ? La raison en est bien simple : c'est parce que nous avons laissé les petites entreprises dans les mains des particuliers, alors qu'au début nous les avions nationalisées et avions même essayé d'en exploiter une partie au compte de l'État et qu'ensuite nous les avons cédées à bail. […] Les social-démocrates parlent de «capitulation» du pouvoir soviétique devant le capitalisme, mais, au lieu de baser cette affirmation sur des faits et des chiffres, ils la basent sur des lieux communs, sur le terme de «capitalisme d’État», fréquemment employé chez nous pour désigner notre économie étatique. Je ne juge ce terme ni exact ni heureux. Le camarade Lénine a déjà souligné, dans son rapport, la nécessité d'employer ce terme entre guillemets, c'est-à-dire de n'en user qu'avec la plus grande prudence? C'est là un avertissement des plus nécessaires, car nous sommes loin d'avoir tous cette prudence. En Europe, ce terme a été compris, même parfois dans les milieux communistes, d'une façon tout à fait erronée. Nombreux sont ceux qui croient que notre industrie étatique est un véritable capitalisme d'État dans l´acception marxiste intégrale de ce mot. Certes, il n'en est pas ainsi. Si notre industrie est un «capitalisme d'État», c'est entre des guillemets si grands qu'ils cachent presque complètement le terme lui-même. Pourquoi ? La chose est claire : en employant ce terme il est impossible de ne pas tenir compte de la nature de classe de l'État. [11]»
Isaac Deutscher écrit à ce propos: «son discours et les «thèses» qu'il présenta sont parmi les documents essentiels de l'histoire de l'économie soviétique. [12]»
Je rappelle ici ce que Egon Krenz, dernier secrétaire général du Sozialistische Einheitspartei Deutschlands (SED), fait observer qui fréquemment n'est guère compris en Occident (où la désinformation massive relative à tout ce qui touche à la République populaire de Chine et au mouvement communiste en général est la règle générale) et sans doute parfois même en Chine chez certains citoyens : «Dans l’évaluation du socialisme à la chinoise, il y a, selon mes observations, un malentendu fondamental. Le fait que la Chine soit un pays socialiste ne signifie pas que la Chine a déjà le socialisme. L’État socialiste est la base politique de la création d'une nouvelle organisation sociale. Le pays est "actuellement et cela pour longtemps encore aux premiers stades du socialisme" a déclaré le secrétaire général [Xi Jinping. M.A.]. Cette situation du pays "reste aussi inchangée que sa position internationale en tant que plus grand pays en développement du monde." [13]»
NOTES
[1] M. Gorki, V.I. Lénine, éd. d'Etat, Léningrad, 1924, p. 63 in Trotsky, «La révolution défigurée». In «De la révolution», éd de Minuit, 1963, p. 147.
Également: Clarté, n° 71, 1° février 1925, https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1924/04/lt1924042100k.htm
[2] Dans la version allemande de la revue («Sowjet Literatur», n° 347, 1987), la date 1924/1930 est indiquée. Alors que dans la version française, seule la date de 1924 figure...
[3] «Lettres soviétiques», n° 347, 1987.
[4] «Le camarade Staline, devenu secrétaire général, a concentré entre ses mains un pouvoir illimité, et je ne suis pas sûr qu'il puisse toujours s'en servir avec assez de circonspection. D'autre part, le camarade Trotski, comme l'a déjà montré sa lutte contre le Comité central dans la question du Commissariat du peuple des voies de communication, ne se fait pas remarquer seulement par des capacités éminentes. Il est peut-être (*) l'homme le plus capable de l'actuel Comité central, mais il pèche par excès d'assurance et par un engouement exagéré pour le côté purement administratif des choses.
Ces deux qualités des deux chefs éminents du Comité central actuel seraient capables d'amener incidemment la division et, si notre Parti ne prend pas les mesures nécessaires pour s'y opposer, la scission peut se faire sans qu'on s'y attende.
Je ne m'attacherai pas à caractériser les qualités personnelles des autres membres du Comité central. Je me contenterai de rappeler que l'épisode d'octobre de Zinoviev et de Kaménev n'était assurément pas un fait accidentel, mais qu'il ne peut pas plus [leur] être imputé à crime personnellement que le non-bolchévisme à Trotski.» Lénine, Lettre au congrès, Décembre-janvier 1923,
https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1922/12/vil19221229.htm
(*) La traduction en allemand diffère. Ce n'est pas «peut-être» qui est écrit, mais «probablement» ce qui signifie l'expression d'un doute nettement plus atténué : «Persönlich ist er wohl der fähigste Mann im gegenwärtigen ZK» («Personnellement, il est probablement l'homme le plus compétent de l'actuel CC ») https://www.marxists.org/deutsch/archiv/lenin/1922/12/brief.html
[5] « Lettres soviétiques », n° 347, 1987, p. 127.
[6] Lénine, Lettre au congrès, ibid.
[7] https://www.marxists.org/francais/luxembur/revo-rus/rrus4.htm
[8] Lénine, XIe CONGRÈS DU P.C. (b)R. (27 MARS - 2 AVRIL1922). CONCLUSIONS SUR LE RAPPORT POLITIQUE DU C.C. DU P.C.(b)R. LE 28 MARS, https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1922/04/d11c/vil19220400-04c11.htm
[9] Lénine, Du capitalisme d’État dans la période du passage au socialisme, Éditions du Progrès, Moscou, 1983, p. 251. Voir également: http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2018/04/a-propos-de-la-guerre-des-droits-de-douane-declenchee-par-les-etats-unis-contre-la-republique-populaire-de-chine.html
[10] Alain ROUX, Le casse-tête chinois (trente ans de Chine socialiste vus par un communiste français), éditions sociales, Paris 1980, p. 238.
[11] Trotsky, « La nouvelle politique économique des Soviets et la révolution mondiale », Librairie de l'humanité, 1923, pp. 17-32. Voir également en ligne :
https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1922/11/lt19221114.htm
[12] Isaac Deutscher, Tome 3, le prophète désarmé (1921-1929), Union générale d'éditions, Paris, 1959, p.147.
[13] «Bei der Beurteilung des Sozialismus chinesischer Prägung gibt es nach meiner Beobachtung ein fundamentales Missverständnis. Die Tatsache dass China ein sozialistisches Land ist, bedeutet keinesweg dass China schon den Sozialismus hat. Der sozialistisches Staat ist die politische Grundlage dafür, dass die neue gesellschaft Ordnung überhaupt gestaltet werden kann. Das Land befindet sich «derzeit und auch noch lange Zeit im Anfangstadium des Sozialismus», erklärte der Generalsekretär. Diese Gegebenheit des Landes bleibe ebenso unverändert wie seine «internationale Stellung als das weltweit grösste Entwicklungsland.» Egon Krenz, China – Wie ich es sehe, Édition ost 2018, p. 58. Egalement, http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2018/10/la-chine-comme-je-la-vois.html
Nous appelons à dire " HALTE A L'INTOX ANTICHINOISE ET AUX MENACES DES DIRIGEANTS IMPERIALISTES OCCIDENTAUX CONTRE LA REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE ! " Confrontées au discrédit populaire qui frappe
https://www.mesopinions.com/petition/politique/halte-intox-antichinoise-aux-menaces-dirigeants/88783
" La Chine - comme je la vois " - A contre air du temps
Egon Krenz, dernier secrétaire général du Sozialistische Einheitspartei Deutschlands (SED) fait un exposé lors du 7ème Forum mondial du socialisme en 2016 en Chine. Je n'abandonne pas l'idéal...
http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2018/10/la-chine-comme-je-la-vois.html