Lutte exemplaire contre le coronavirus et propagande irresponsable des ennemis de la Chine
Chez certains médias, la critique-réflexe de tout ce qui est chinois confine à la paranoïa. Ces soi-disant sinologues, plongés dans leurs études de la Chine depuis des dizaines d’années sans finalement n’y rien comprendre, sont pathétiques. Ils ne s’intéressent qu’aux « problèmes » du pays, espérant y trouver les moindres prémices du fiasco chinois, au lieu d’essayer de réfléchir aux ressorts de son émergence rapide. Ainsi, ils continuent d’aller d’erreur en erreur.
Ajout de quatre images tout à la fin après le texte de la réponse du porte-parole de l'ambassade de Chine. Quatre images qui illustrent jusqu'à quel degré de mensonge peut aller la propagande anti-Chine... 20/02/2020
Par Michel AYMERICH
Avant de laisser le lecteur lire ci-dessous la très bonne réponse du porte-parole de l'ambassade de Chine en France à certains propos irresponsables concernant l'attitude de la Chine dans sa lutte contre le coronavirus, j'aimerais permettre au même lecteur de mieux savoir de quoi il retourne.
Le coronavirus (appelé dorénavant Covid-19) s’est déclaré en Chine dans la mégapole du Wuhan, capitale de la province centrale du Hubei, dont le centre est traversé par le fleuve Yangtsé et la rivière Han. Mégapole qui est un nœud ferroviaire et aéroportuaire important. L’axe ferroviaire nord-sud relie Guangzhou à Pékin et l’axe est-ouest relie Shanghai à Chengdu.
Le Covid-19 a frappé la Chine à un moment contradictoire. La chine est confrontée à une guerre commerciale provoquée par l’impérialisme nord-américain [1] ; à la tentative de la déstabiliser par le moyen de manifestants à Hong Kong, dont les leaders ne cachent pas leur inféodation à Washington [2]. La diabolisation de Huawei – l’un des fleurons de la technologie chinoise – s’inscrit dans cette politique qui a des accents de nouvelle guerre froide qui fait du parti communiste chinois (PCC) l’ennemi déclaré à abattre [3].
En même temps, la crise induite par le virus s’est déclarée en période de vacances, limitant ainsi les effets économiques dans la mesure où indépendamment du virus des centaines de millions de citoyens chinois n’auraient pas travaillé.
Face à cette crise, force est de constater que le président Xi Jinping a su faire face au défi.
« En termes de gestion de crise, le président Xi a été à la hauteur de la situation, en veillant à ce que la Chine lutte contre le coronavirus dans une transparence presque totale (même si la grande muraille de Chine-Internet reste en place). Pékin a demandé sans ambiguïté à l’ensemble de l’appareil gouvernemental de ne pas tenter d’étouffer l’affaire. Une page web en temps réel, en anglais, ici, est à la disposition de tous. Quiconque n’en fera pas assez [dans la lutte contre le virus, NdT] fera face à de graves conséquences. On peut imaginer ce qui attendrait le chef du parti dans le Hubei, Jiang Chaoliang.
Une annonce diffusée dans toute la Chine continentale dimanche dernier déclarait : « Nous, à Wuhan, sommes vraiment entrés dans une phase de guerre du peuple contre la nouvelle pneumonie virale » ; et de nombreuses personnes, « principalement des membres du Parti communiste » ont été recrutées comme « volontaires et observateurs au sein d’unités de rue » [4].
Pourtant, la désinformation sévit à l’égard du gouvernement chinois. Le Figaro va jusqu’à comparer absurdement la situation en cours avec celle résultant du drame de Tchernobyl !!! Si le ridicule tuait, Le Figaro serait en première ligne des victimes du ridiculovirus.
Mais l’Histoire avec un grand H se chargera de ranger dans un avenir proche les élucubrations de ceux qui depuis la politique communiste de Deng Xiaoping [5] prennent leurs désirs pour la réalité au musée de la nouvelle guerre froide qui actuellement bat son plein...
Face à la psychose et à la désinformation qui la sous-tend, rappelons ce qui suit.
Les chiffres de la grippe saisonnière sont pourtant autrement plus alarmants, pour le moment, que ceux du Covid-19 car ils sont nettement plus meurtriers en chiffres absolus !
J’ai écrit « en chiffres absolus ». D’aucuns parmi les néo-propagandistes de la guerre froide dirigée contre la Chine sous sa forme économique et politique de RPC dirigée par le PCC [6] pourraient relever que j’admets que la dangerosité potentielle (POTENTIELLE et non effective) du Covid-19 est plus grande que celle de la fièvre saisonnière. Oui, je l’admets et c’est bien parce que le gouvernement et l’État chinois sont conscients de la dangerosité potentielle de ce virus qu’ils ont pris des mesures spectaculaires et – autant que faire se peut- efficaces pour enrayer sa propagation.
MISE EN PERSPECTIVE
Mais sachons raison garder et pour ce faire, mettons les chiffres et pourcentages en perspective.
Actuellement, voici les chiffres actualisés (17/02/2020):
Comme on le voit, de plus en plus de personnes malades sont guéries.
« Ces derniers temps, l’Organisation Mondiale de la Santé, de nombreux Gouvernements ainsi que de nombreux experts étrangers ont largement salué et soutenu les efforts du Gouvernement et du peuple chinois dans leur lutte contre l’épidémie de Covid-19. [7]» rappelle avec raison le porte-parole de l'ambassade de Chine en France.
Et une fois n'est pas coutume, même Le Monde a dû concéder la vérité :
Ajoutons à ces efforts, ceux de Cuba. Oui Cuba dirigée depuis 1959 par des marxistes et depuis 1965 par le Parti communiste de Cuba. Vous savez, ces marxistes communistes si diabolisés que le 19 septembre 2019, le Parlement européen votait une résolution anticommuniste primaire mettant sur le même plan nazisme et... communisme ! [8]
« Cela peut surprendre mais Cuba, la petite île socialiste sous le coup d'un embargo économique incessant depuis près de 60 ans de la part des Etats-Unis, a développé des innovations internationalement reconnues en matière de santé et de recherche médicale, et notamment en biotechnologie. Et elle vient d'en faire à nouveau la preuve. En effet, l'Interferon Alfa 2B – nommé également IFNrec – l’un des médicaments utilisés pour combattre le coronavirus chinois qui a déjà causé la mort de 1 524 personnes, n'est autre que le résultat d’une innovation cubaine. Ce remède antiviral a été choisi par la commission nationale de santé chinoise parmi 30 autres médicaments pour lutter celui-ci. [9] »
La mise en perspective permet de constater que le Covid-19 n’est pas le virus qui a tué le plus ni très probablement celui qui tuera le plus. Pour cela, il faut tenir compte du taux de mortalité, évalué à 2, 28% par l’OMS.
Un pourcentage à comparer avec ceux des virus listés dans le tableau suivant:
En 2009, le virus H1N1, apparu probablement au Mexique, a infecté 55 millions d'Américains et en a tué 11 000 rien que dans ce pays. Dans le monde entier, ce virus a infecté 1 632 000 personnes et en a tué 284 500 ! Washington n'a guère démontré son efficacité a enrayer la pandémie et à en combattre rapidement les méfaits. Loin de là ! Mais les médias mainstream (médias dominants) -pour employer cet anglicisme- se sont bien gardé de susciter la psychose et d'insister sur l'origine non chinoise du virus. Le SARS de 2002/2003 à côté faisait pâle figure. Alors, le Covid-19 ...
En attendant, la psychose anti-chinoise et anti-asiatique fait des ravages au sein des cerveaux malades. Telle amie chinoise m'a raconté avoir été traitée à Montpellier par des jeunes femmes originaires d'Afrique du nord (Maroc? Algérie?) de «virus». Une asiatique a été jetée dans le Rhône à Lyon. Les exemples se sont multipliés.
Le hashtag #JeNeSuisPasUnVirus a dû être créé et la télévision s'en est faite l'écho!
En tout cas, cette crise peut avoir un effet bénéfique pour la faune sauvage.
J'ai personnellement visité un commerce d'animaux sauvages dans un village du sud de la Chine. Le vendeur proposait divers représentants d'espèces d'oiseaux et de serpents, sans égard à leur possible rareté. Dernièrement, j'écrivais à une amie chinoise que cette crise induite par le Covid-19 devrait aboutir à une interdiction durable du commerce des animaux sauvages. Elle a approuvé immédiatement avec enthousiasme.
« En fait, pour de nombreux Chinois, la consommation d'animaux sauvages est une aberration culturelle. Des médias contrôlés par l'État comme China Daily ont publié des éditoriaux où ils dénoncent sans retenue la pratique et appellent à une interdiction permanente du commerce d'espèces sauvages. En retour, ces appels sont repris et amplifiés par des milliers de citoyens chinois sur les réseaux sociaux comme Weibo au contenu pourtant régulièrement censuré par l'État, ce qui laisse entendre que le gouvernement n'a pas l'intention de s'opposer à cet élan. […] Parmi les écologistes que j'ai contactés, ils sont plusieurs à croire en l'efficacité de la suspension du commerce d'espèces sauvages imposée par le gouvernement chinois qui vise l'ensemble des marchés, des épiceries, des ventes en ligne et inclut même la mise en quarantaine de toutes les infrastructures d'élevage. L'État a même ouvert une hotline pour que les citoyens puissent signaler toute violation de l'interdiction. « Nous sommes dans une situation d'urgence, » déclare Peter Li. « Tout le monde surveille. Tous les vendeurs en infraction seront dénoncés. » De plus, la crainte du coronavirus va probablement réduire la demande : même si des vendeurs se lancent dans la vente illégale d'animaux vivants, ils pourraient ne pas trouver d'acheteurs. [10]»
NOTES
[4] http://www.entelekheia.fr/2020/01/30/coronavirus-la-reponse-de-la-chine-a-ete-fulgurante/
China will revise its wildlife protection laws during this year’s legislative work. As the nation suffers from its second wildlife-related epidemic, the initiative has gained widespread support. https://t.co/wmgoHdjVfU pic.twitter.com/R7qNYxyJjS
— People's Daily, China (@PDChina) February 11, 2020
Réponse du porte-parole de l'ambassade de Chine en France à certains propos irresponsables concernant l'attitude de la Chine dans sa lutte contre le coronavirus
2020/02/14
Ces derniers temps, l’Organisation Mondiale de la Santé, de nombreux Gouvernements ainsi que de nombreux experts étrangers ont largement salué et soutenu les efforts du Gouvernement et du peuple chinois dans leur lutte contre l’épidémie de Covid-19.
Mais par ailleurs, nous avons également découvert des accusations gratuites et malveillantes. Certains se sont délectés avec un malin plaisir des insuffisances et des erreurs commises par les Autorités chinoises au début de l’épidémie, les imputant au « caractère totalitaire du régime chinois ». Très franchement, qui au monde, pourrait faire face à une épidémie d’une telle soudaineté et prétendre en venir à bout dans la décontraction ? Dans leur gestion de l’ouragan Katrina de 2005 et de l’épidémie de Grippe A de 2009, les Autorités américaines ont dû faire face à d’innombrables problèmes. Pourtant, personne n’a alors songé à les imputer à leur régime politique ou au Capitalisme.
D’autres blâment « l’absence totale et délibérée de transparence du Gouvernement chinois dans sa communication sur l’épidémie » alors que c’est exactement le contraire.
La cellule de coordination interministérielle de notre Gouvernement tient des points de presse quotidiens et rapporte au peuple chinois comme à la communauté internationale, avec la plus grande transparence et la plus grande rigueur, les chiffres et l’évolution en temps réel de l’épidémie. Ces données portent sur tous les types de cas : infections confirmées, cas suspects, cas graves, guérisons, décès et personnes placées en quarantaine. Si on considère que tout cela est de la « rétention d’information », quid de l’attitude de l’administration américaine qui a attendu trois ans après la fin de l’épidémie de Grippe A pour reconnaître avoir sous-estimé sa gravité, et qui s’en est sorti par une pirouette en invoquant un « problème de statistique» ?
Lorsque le Gouvernement chinois enquête sur les défaillances de certains fonctionnaires, certains l’accusent encore de rechercher des « boucs émissaires ». Oui, des enquêtes ont été diligentées dans plusieurs provinces chinoises sur les manquements de certains responsables dans la lutte contre le virus. Certains sont poursuivis et d’autres déjà révoqués. C’est l’illustration de la forte capacité du système socialiste chinois à corriger ses erreurs.
Après l’ouragan Katrina de 2005, les incendies en Californie ou les feux de forêt en Australie de 2019, qui donc, parmi les hommes politiques ou les responsables de ces pays, a été poursuivi ou limogé ? Rien de tout cela n’a troublé les vacances du président américain, ni celles du premier ministre australien.
Certains reprochent au Gouvernement chinois de « renforcer la censure ». Selon eux, la fermeture -dans le respect du droit- de comptes Wechat diffusant des rumeurs, revient à signer « l’arrêt de mort sociale » de leurs propriétaires. Je rappelle que sur Facebook, rien que sur les trois derniers trimestres de l’année dernière, 5,4 milliards de comptes ont été supprimés pour diffusion de rumeurs. Est-ce que cela signifie que Facebook a prononcé 5,4 milliards d’arrêts de mort ?
Pourquoi le même phénomène est-il qualifié en Occident de « lutte contre les fake news » et d’« écrasement de la liberté d’expression » quand il se produit en Chine ?
La logique à l’œuvre, derrière ces absurdités, est en fait très simple : c’est le fameux « deux poids deux mesures » qui permet d’interdire aux Chinois ce que s’autorisent les Occidentaux.
Certains problèmes, de nature technique en Occident, deviennent politiques dès qu’ils concernent la Chine. Rien d’étonnant à cela. Au fond, c’est l’« égocentrisme occidental » qui s’exprime.
La Chine a mis quelques décennies pour accomplir le parcours de développement réalisé par l’Occident en quelques siècles. Sa classe moyenne est aujourd’hui plus nombreuse que l’ensemble de la population américaine. Certains ont du mal à accepter le fait qu’un pays appauvri et affaibli en un siècle ait pu émerger, sans emprunter le modèle occidental. Ça les dérange et ils ne le digèrent pas. Par conséquent, dès que la Chine fait face à des difficultés, on les voit bondir et s’ingénier à l’accabler davantage à coups de discours méphitiques. On a vu fleurir dans les médias des titres comme : « China Is the Real Sick Man of Asia », « Coronavirus Made in China », « Alerte jaune » et « Péril jaune », tous faisant l’amalgame entre l’épidémie, la Chine, le peuple chinois, voire la communauté asiatique toute entière. Si des Occidentaux étaient victimes de ce type de discours humiliant, ils les jugeraient contraires au droit et à la morale. S’ils visaient des Africains ou des Arabes, ils seraient considérés comme politiquement incorrects. Mais s’ils visent des Chinois, alors, c’est la «liberté d’expression».
Chez certains médias, la critique-réflexe de tout ce qui est chinois confine à la paranoïa. Ces soi-disant sinologues, plongés dans leurs études de la Chine depuis des dizaines d’années sans finalement n’y rien comprendre, sont pathétiques. Ils ne s’intéressent qu’aux « problèmes » du pays, espérant y trouver les moindres prémices du fiasco chinois, au lieu d’essayer de réfléchir aux ressorts de son émergence rapide. Ainsi, ils continuent d’aller d’erreur en erreur. Ils s’attendent sans doute à ce que cette grande épidémie provoque l’effondrement de la Chine socialiste dirigée par le PCC. En se voilant la face, ces gens-là trompent leurs opinions publiques avec des fariboles auxquelles eux-mêmes ne croient pas, le tout au préjudice des nations et des peuples.
Inutile de dire combien le Gouvernement et le parti communiste chinois sont vigilants face à la survenue de cette épidémie. Ils y ont réagi avec tout le sérieux qui s’imposait. Dans une éthique de responsabilité, tant vis-à-vis des Chinois que de la communauté internationale, les mesures de prévention et de contrôle les plus complètes et les plus strictes ont été prises, dont beaucoup bien plus draconiennes que les exigences du Règlement sanitaire international (RSI) et des recommandations de l’OMS. En décidant des mesures de contrôle strictes à Wuhan, ville de plus de 10 millions d’habitants et au Hubei, province de 59 millions d’habitants, nous avons consenti à d’énormes sacrifices. Certains disent que ces mesures « violent les droits de l’Homme ». Mais, pardon de vous le rappeler ! C’est vous qui bénéficiez des bienfaits de ces mesures ! Selon les chiffres de l’OMS, jusqu’au 10 février, on ne comptait que 319 cas confirmés et 1 seul décès hors de Chine. Alors qu’en 2009, après le déclenchement de l’épidémie de Grippe A aux États-Unis, le Gouvernement américain n’avait adopté aucune mesure stricte de contrôle et de prévention pendant 6 mois, de sorte que l’épidémie s’est propagée dans 214 pays et régions, infectant plus de 1,6 millions de personnes et causant plus de 280 000 morts. Sans l’immense sacrifice consenti par le peuple chinois, le tableau épidémiologique mondial serait bien différent. Nous n’attendons pas des médias occidentaux qu’ils nous encensent, mais simplement qu’ils nous traitent en égal et sans parti pris.
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Hours after India confirmed its first positive case of novel coronavirus on Thursday, the World Health Organization (WHO) declared the novel coronavirus outbreak a public health emergency of ...
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