Le 8 mars 1979, les femmes d'Iran protestent contre le voile obligatoire après la contre-révolution sociétale islamique!

Le 8 mars 1979, les femmes d'Iran protestent contre le voile obligatoire après la contre-révolution sociétale islamique!

Parmi les peuples d'Orient, où la femme est esclave avant tout des préjugés religieux, de l'inégalité dans le mariage, de coutumes et mœurs du passé, le centre de la propagande se transporte naturellement dans l'enseignement et les clubs, de façon à développer les connaissances d'une part, et d'autre part à rapprocher les modes d'existence du régime soviétiste plus libre, sauvegardant les intérêts de la femme.

Alexandra Kollontaï, La Conférence des Organisatrices-Communistes des Femmes de l'Orient

Actualisation le 08/03/2020 par l'adjonction d'un post-scriptum

Tous les mots et phrases mis en gras le sont par ma propre initiative. M.A.

Par Michel AYMERICH

Le 8 mars 1979, des dizaines de milliers de femmes manifestaient en Iran contre l'obligation de porter le voile, décrété par les mollahs, dans le cours de la contre-révolution sociétale islamique qui remplaçait la dictature implacable du Chah d'Iran, Mohammad Reza Pahlavi, par une autre. Une dictature terroriste et islamique, laquelle détruisait pour longtemps les quelques droits limités dont jouissaient les femmes. Elle anéantissait durablement les espoirs d'une véritable révolution sociale portés notamment par le parti Toudeh (Parti communiste d'Iran).

Le 8 mars est célébré dans le monde comme la Journée internationale des femmes (selon l'appellation officielle de l'ONU). Il est également appelé Journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France. C'est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

En Allemagne, lors du Frauen Tag (le jour des femmes) du 8 mars 1914, les allemandes manifestent pour exiger le droit de vote. En août 1914 la première guerre mondiale est déclenchée

Quatre ans plus tard la Révolution allemande de novembre éclate. Le 9 novembre, Karl Liebknecht tente de provoquer le passage à la révolution socialiste, il hisse le drapeau rouge au balcon du château royal de Berlin et proclame en vain la «République socialiste libre d'Allemagne»... Le 11 novembre, le Conseil des commissaires du peuple (Rat der Volksbeauftragten, également traduit par Conseil des délégués du peuple), signe l'armistice de 1918. Le 12 novembre le mouvement pour le suffrage des femmes en Allemagne remporte une victoire. Les femmes allemandes peuvent voter et être élues [1].

Le 8 mars 1917 (23 février de l'ancien calendrier), en Russie, les femmes manifestent pour réclamer du pain et le retour de leurs maris envoyés au front. C’est le premier jour de la Révolution Russe, dite de février, laquelle annonce la révolution socialiste d'octobre 1917.

Auparavant, en 1910 à Copenhague, l'Internationale socialiste adoptait l'idée d'une «Journée internationale des femmes» sur proposition de deux marxistes révolutionnaires, Clara Zetkin [2] et Alexandra Kollontaï, sans toutefois qu'une date précise ne soit choisie.

La première Journée internationale des femmes sera célébrée l'année suivante, le 19 mars 1911, pour revendiquer le droit de vote des femmes, mais aussi le droit au travail et la fin des discriminations au travail.

La Révolution socialiste d'octobre 1917 en Russie marque un tournant radical [3] dans la situation des femmes russes et dans celles des nations longtemps opprimées par le tsarisme, donnant une impulsion décisive aux luttes des femmes du monde entier...

Le premier gouvernement soviétique. A la gauche de Lénine, au centre, Alexandra Kollontaï, Commissaire du peuple à l’Assistance publique...
Le premier gouvernement soviétique. A la gauche de Lénine, au centre, Alexandra Kollontaï, Commissaire du peuple à l’Assistance publique...

Le 8 mars 1921 (sans doute en référence au 8 mars 1917), Lénine institue en Russie soviétique (l'URSS ne sera créée qu'en 1922) la Journée Internationale des femmes et des ouvrières. Ce serait l'origine [4] de la célébration du 8 mars officialisée en 1977 par l'ONU.

Voilà ce qu'expliquait Lénine à cette occasion :

« [...] On ne saurait amener les masses à la vie politique sans y attirer les femmes. Car en régime capitaliste, les femmes, la moitié de l’espèce humaine, sont doublement exploitées. L’ouvrière et la paysanne sont opprimées par le capital, et par surcroît, mêmes dans les républiques bourgeoises les plus démocratiques, premièrement elles ne jouissent pas de tous les droits, car la loi ne leur confère pas l’égalité avec les hommes ; deuxièmement, et c’est là l’essentiel, elles restent confinées dans « l’esclavage domestique», elles sont les «esclaves du foyer» accablés par les travaux ménagers, les plus mesquins, ingrats, durs et abrutissants, et en général par les tâches domestiques et familiales individuelles.

La révolution bolchévique, soviétique, coupe les racines de l’oppression et de l’inégalité des femmes de façon extrêmement profonde, comme aucun parti et aucune révolution au monde n’ont osé les couper. Chez nous, en Russie soviétique, il n’existe pas trace de l’inégalité des femmes par rapport aux hommes au regard de la loi. Le régime des soviets a totalement aboli l’inégalité odieuse, basse, hypocrite dans le droit matrimonial et familial, l’inégalité touchant l’enfant.

Ce n’est là que le premier pas vers l’émancipation de la femme. […]

Le deuxième pas et le principal a été l’abolition de la propriété privée de la terre, des fabriques et des usines. C’est cela et cela seul qui fraye la voie de l’émancipation complète et véritable de la femme, l’abolition de «l’esclavage domestique» grâce à la substitution de la grande économie collective à l’économie domestique individuelle.

Cette transition est difficile ; il s’agit de refondre « l’ordre des choses » le plus enraciné, coutumier, routinier, endurci ( à la vérité, c’est plutôt une monstruosité, une barbarie). [...]

En cette journée internationale des ouvrières, on entendra dans les innombrables réunions des ouvrières de tous les pays du monde, saluer la Russie soviétique qui a amorcé une œuvre incroyablement dure et difficile, une grande œuvre universelle de libération véritable. [...]. La guerre impérialiste a définitivement éveillé les masses endormies, somnolentes, inertes de l’Amérique, de l’Europe et de l’Asie arriérée.

La glace est brisée dans toutes les parties du monde. […] [5]»

Quelques jours plus tard, Alexandra Kollontaï qui est la première femme de l'Histoire contemporaine à avoir été membre d'un gouvernement [6] en tant que Commissaire du peuple à l’Assistance publique du gouvernement bolchévique, publie dans le Bulletin communiste n°11 du 17 mars 1921 l'article suivant :

La dernière esclave

Alexandra Kollontaï sur la femme musulmane...

« Depuis des siècles, la femme orientale était silencieuse; il a fallu le puissant tocsin de la révolution prolétarienne en Russie pour la faire sortir de sa torpeur séculaire. L’annonce du communisme, du travail et de la camaraderie universels, de l’égalité des sexes et de la solidarité générale, a pénétré comme un appel irrésistible l’Orient lointain, a réveillé les masses aux couleurs vives et bigarrées. L’Orient a bougé. Les pauvres, avec toute la haine accumulée dans leur cœur contre les satrapes et les riches, on commencé leur ascension vers le drapeau rouge, symbole de liberté, d’égalité et de travail pour tous. Pour la première fois dans l’histoire, la femme de l’Orient a entendu l’appel adressé à elle, la plus opprimée entre les opprimées. Elle qui n’était presque qu’une chose, qu’un accessoire de ménage, un instrument humble et sans voix, le drapeau rouge du communisme l’appelle à l’égalité et à la possession de toutes les conquêtes de la Révolution.

La femme de l’orient, pour la première fois depuis bien des siècles, a rejeté le voile et s’est mêlée à la foule révolutionnaire en marche vers le symbole de l’affranchissement, vers le drapeau rouge du communisme.

Chaque mois d’existence de la République soviétique, en asseyant davantage le fondement du communisme, augmente la fermentation parmi les femmes d’Orient. Pour la première fois, la femme orientale apparaît dans l’histoire au Congrès des Peuples de l’Orient à Bakou. Dans toutes les régions de la Russie soviétiste où domine une population musulmane, dans les Républiques orientales, un profond travail d’idées se poursuit dans les masses féminines. L’idée soviétiste est comme une baguette magique qui entraîne tous les déshérités, qui fait écrouler les barrières séparant les races orientales des autres, et qui unit les forces dispersées. Les femmes réclament leur droit à l’instruction. Autour des sections d’instruction publique se groupent les femmes orientales, débarrassées du voile. Les tartares, les Persanes, les Sartes, luttent contre cet attribut anti-hygiénique. A Téhéran, où le capital a déjà préparé le sol pour une semence future de communisme, une conférence de femmes s’est tenue avec ce mot de ralliement: « A bas le voile ! »

Le Turkestan, avec sa petite industrie ménagère, voit grandir chaque jour le mouvement qui entraîne les femmes des artisans. Le nombre de cas de divorces venant devant les tribunaux augmente chaque jour; la femme, forte de son commencement d’émancipation économique, réclame de plus en plus catégoriquement son droit à l’existence indépendante.

Dans l’Azerbeidjan, les femmes musulmanes guidées par la section communiste, ont organisé un club, un jardin d’enfants, un atelier de couture, un réfectoire et une école.

Dans la Transcapie se tiennent des réunions régulières de femmes comme les assemblées de délégués en Russie. Il y a un syndicat de l’aiguille, groupant les musulmanes et les Russes.

A Samarcande, la section féminine du Comité communiste possède un groupement de musulmanes. Des sections féminines existent à Boukhara. Le Comité Exécutif du Turkestan compte quatre femmes, mais toutes n’ont pas encore enlevé leur voile.

En Bachkirie, parmi les femmes kalmouckes et kirghizes, dans la République Tartare et même dans les contrées lointaines du Nord, à Tioumen, le mouvement s’étend parmi les musulmanes, les sections féminines de notre parti poussent des racines profondes.

La femme orientale, surtout la fraction qui vit sur le territoire de la fédération Soviétiste, s’est éveillée et s’élance vers son complet affranchissement. Il suffit de savoir l’aider pour gagner des défenseurs nouveaux à la grande idée communiste.

La troisième conférence panrusse des Sections Féminines était assistée d’une section spéciale des femmes orientales. Elle a décidé non seulement d’intensifier cette partie de notre travail, mais encore de convoquer pour le 1er février, date ensuite reculée au 1er avril, un premier congrès panrusse des femmes de l’Orient. Dans toutes les provinces seront créées des commissions d’organisation pour préparer le congrès. Ces commissions seront composées de représentants des bureaux musulmans, des sections ouvrières et des comités de la jeunesse communiste. La même action sera faite dans les districts. On prépare des tracts, des affiches, des proclamations, on utilise les instituteurs, les médecins, les groupements communistes, toutes les associations éducatives musulmanes.

Dans les républiques autonomes, la préparation du congrès incombe également aux sections féminines. Des conférences préalables sont convoquées dans les provinces et les districts. Une large propagande est faite. L’ordre du jour du Congrès est le suivant: 1° questions actuelles; 2° le pouvoir des Soviets et les femmes d’Orient; 3° la situation juridique de la femme orientale autrefois et maintenant; 4° la petite industrie et la femme en orient; 5° la protection de la maternité et de l’enfance; 6° l’instruction publique et la femme orientale.

Ce Congrès sera général, sans considérations de parti: son but est de mettre en branle une masse encore vierge, d’intéresser à l’action soviétiste les populations féminines, d’éduquer les femmes orientales dans l’esprit communiste et de les affermir pour la lutte contre les ennemis des travailleurs. Mais comme il faut compter avec toutes les particularités économiques et traditionnelles de l’Orient il a été décidé de réunir après le congrès une conférence de femmes communistes musulmanes pour examiner diverses questions d’organisation et de programme concernant l’affranchissement de la femme orientale.

Nos efforts devront être concentrés sur deux points principaux: grouper et rassembler les forces éparses des femmes-artisans dans les localités où le capital industriel a déjà mis sa lourde patte sur la, prolétaire orientale, grouper les éléments agricoles, semi-nomades ou nomades autour de coopératives agricoles, et d’autre part entraîner les masses féminines dans l’action éducative, puis politique de nos sections d’instruction publique. Plus que partout ailleurs, la science et l’instruction seront en orient le plus sûr instrument d’affranchissement. Une liaison étroite entre les femmes et les organes éducateurs est une nécessité dictée par la vie même.

Plus s’étendra l’action de nos sections féminines, parmi les femmes orientales, plus le communisme s’établira rapidement en Orient et plus décisif sera le coup porté à l’impérialisme occidental par les forces réunies du prolétariat oriental arraché à son séculaire sommeil. »

Au premier plan, Alexandra Kollontaï. A sa droite, Clara Zetkin.
Au premier plan, Alexandra Kollontaï. A sa droite, Clara Zetkin, lors de la Conférence internationale des femmes de 1921

En 1926, Clara Zetkin publie le récit de son voyage de 1924 dans le Caucase, Im befreiten Kaukasus (Dans le Caucase libéré).

Page de couverture du livre original de Clara Zetkin
Page de couverture du livre original de Clara Zetkin

Dans un chapitre intitulé Au club des femmes musulmanes, elle relate sa rencontre avec des femmes « musulmanes » à Tiflis en Géorgie soviétique: «Les plus déshéritées des déshéritées, femmes précipitées au fond des abîmes de la servitude sociale sous le poids des chaînes des traditions, des lois et des préceptes religieux, ces femmes relèvent l’échine. [...] Le fait que les lois soviétiques ne reconnaissent pas à l'homme un pouvoir souverain sur la femme; qu'elles dénient tout privilège à un sexe par rapport à l'autre; qu'elles proclament l'égalité complète de la femme dans tous les domaines de la vie sociale et que les Soviets s'efforcent de faire passer cette égalité de droits dans la réalité: tout cela a représenté un véritable tournant dans l'existence de ces femmes.[...] Mais le souhait formulé par la plupart de ces musulmanes qui s'éveillent à cette vie se heurte encore à la puissance de préjugés d'un autre âge. Elles tremblent de peur et reculent lorsqu'il s'agit de participer pleinement à la vie publique aux côtés des hommes, en revendiquant, en s'instruisant, en construisant. Entre la volonté qu'elles manifestent et sa traduction dans les faits se dresse, invisible, la fenêtre grillagée du harem. [...] La révolution prolétarienne est une consolation pour les vieilles femmes au soir de leur vie, elle appelle les femmes dans la force de l'âge à une existence nouvelle, pleine de travail et de luttes, elle exhorte la jeune fille, encore une enfant ou presque, à se préparer à prendre la relève. Un même sentiment, une même volonté les unit toutes. Les femmes assemblées chantent 1'«Internationale». Le sentiment que ce chant implique la reconnaissance de leur individualité et de leur dignité d'êtres humains, la reconnaissance de leur complète égalité avec l'homme et que du coup elles sont à l'unisson de millions et de millions de femmes sur toute la terre, ce sentiment les subjugue et les comble de félicité.

Le même état d'esprit se manifeste avec une éclatante ardeur dans les discours de quelques musulmanes dirigeantes du club. Parmi elles une jeune camarade qui d'émotion peut à peine parler.[...] Mais à ces discours se mêlent aussi les sanglots du souvenir, souvenirs de souffrances indicibles, d'humiliations et d'amertumes sans nombre. De tels tourments pourraient-ils renaître, pourraient-ils redevenir l'écrasant destin de leurs filles? «Plutôt mourir que devoir se reproduire pareille destinée!», telle est la réaction passionnée d'une auditrice.Un tonnerre d'applaudissements montre que cette explosion de passion traduit bien l'état d'esprit général.«Comment vivions nous avant la Révolution?» s'écrie l'une des femmes. «Le père nous vendait comme un jeune agneau à peine avions nous atteint l'âge de dix, douze ans, et même plus tôt encore [évidemment, l'homme "parfait" aux yeux des musulmans qu'était Mahomet a épousé Aïcha, une enfant de 6 ans, présentée dans la tradition sunnite comme étant devenue son épouse préférée! N.D.L.R. ]. Le mari exigeait de nous tendresse et amour, même lorsqu'il nous dégoûtait. Il nous battait à coups de bâton ou de fouet lorsque l'envie lui en prenait. Nous devions le servir nuit et jour comme des esclaves. Quand il en avait assez de nous, il nous envoyait au diable. Il louait nos corps à des inconnus. Il nous laissait crever de faim quand cela lui chantait. Il nous prenait notre fille bien aimée, notre consolation et une aide pour nos bras affaiblis. Il la vendait comme il nous avait achetées. Et pas un mollah pour nous venir en aide dans notre détresse. Où aurions nous trouvé le juge qui nous aurait rendu justice? Mais maintenant, mes chères sœurs, comme les choses ont changé!» [7]

Ce petit texte est depuis peu de nouveau disponible en format de livre dans une traduction revue, annotée et commentée par son éditeur [8].

Je le lirai dans sa nouvelle traduction et avec ses annotations. Je ferai éventuellement une recension de l'écrit de Clara Zetkin et de ses annotations, dont j'espère qu'elles ne trahissent pas, en conformité avec l'air du temps actuellement essentiellement réactionnaire dans de grandes parties du monde (notamment en France et en Belgique), l'esprit d'alors résolument axé sur l'émancipation sociale et donc la rupture d'avec la religion des femmes « musulmanes » (en vérité nombre d'entre elles ne l'étaient et ne le sont que superficiellement, contraintes et forcées, sans pouvoir librement vivre leur leur agnosticisme, voire leur athéisme...).

Un air du temps qui fait écrire à une lectrice du texte de Zetkin, Au club des femmes musulmanes : « Comment est-ce possible qu'on ait tant reculé depuis les années '20? » [9]

Cette affiche soviétique des années 20 représente un modèle de femme à l'exact opposé du contre-modèle de la femme voulue par les musulmans (intégristes)!
Cette affiche soviétique des années 20 représente un modèle de femme à l'exact opposé du contre-modèle de la femme voulue par les musulmans (intégristes)! Une ouvrière, les cheveux libres, qui appelle à fréquenter les bibliothèques, les clubs de travailleurs, etc.

En juillet 1916, Lénine, à propos d'une autre question relative aux guerres, faisait remarquer qu'il « est antidialectique, antiscientifique, théoriquement inexact, de se représenter l’histoire universelle avançant régulièrement et sans heurts, sans faire quelquefois des sauts gigantesques en arrière.» [10]

CLIQUEZ SUR LES PHOTOS POUR PLEINEMENT LES VISUALISER! La première photo de la femme à la muselière a été prise à Abou Dhabi en août 2016 par Philippe Karsenty. La troisième représente trois femmes assassinées parce-qu'elles ne voulaient pas porter le voile!!!CLIQUEZ SUR LES PHOTOS POUR PLEINEMENT LES VISUALISER! La première photo de la femme à la muselière a été prise à Abou Dhabi en août 2016 par Philippe Karsenty. La troisième représente trois femmes assassinées parce-qu'elles ne voulaient pas porter le voile!!!
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Lénine appelle à combattre l'islamisme!

Il n'avait que trop raison. Dans une grande partie du monde, « les femmes, la moitié de l’espèce humaine » (Lénine) ont perdu les quelques droits obtenus et se voient exposés ici aux coups de boutoir de la réislamisation, là à la restauration pleine et entière de l'Islam, cela dans l'indifférence coupable, voire avec l'aval  d'une partie d'une « gauche » - complice de l'impérialisme occidental [11] - qui est à la gauche marxiste authentique ce que le moine défroqué est au moine véritable, confirmant (si besoin est) le proverbe populaire selon lequel « l'habit ne fait pas le moine ».

André Gerin du Parti communiste français, député-maire honoraire de Vénissieux, écrit : « Nous sommes confrontés à un enjeu de civilisation de taille pour contrer la progression de l’islamisme. »

ll ajoute : « Il n’y a pas de place pour la résignation [12]». J'ajouterais pour ma part qu'il n'y a pas de place pour la résignation et la trahison des droits des femmes, ici et ailleurs. Car plus que jamais l'internationalisme est nécessaire pour faire face aux dangers !

CLIQUEZ SUR UNE IMAGE POUR PLEINEMENT LA VISUALISER. Première image. La Générale Chen Wei, membre du PCC, virologue de l'armée chinoise,  académicienne à l'Académie des sciences médicales  militaires
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P.-S. (08/03/2020) : Si, dans une grande partie du monde, les femmes ont perdu des droits et sont menacées d'en perdre encore plus, il faut rappeler et ce opportunément actuellement en 2020, qu'en République populaire de Chine (1 milliard et 380 millions d'habitants) les femmes sont en mesure de bien défendre leurs droits grâce au Parti communiste et participent pleinement à la guerre populaire dirigée contre le Covi-19 [13]!

NOTES :

[1] «le mouvement pour le suffrage des femmes en Allemagne s’inscrit bel et bien dans le cadre d’un mouvement féministe international. Le problème est qu’on a souvent tendance à parler de l’histoire de la démocratie comme d’une histoire nationale, alors que ce n’est pas le cas. Il s’agit d’une histoire transnationale.»

https://www.liberation.fr/planete/2018/11/12/l-allemagne-fete-discretement-les-cent-ans-du-suffrage-feminin_1691541

[2] Clara Zetkin deviendra membre du bureau central du Parti communiste d'Allemagne (KPD) jusqu'en 1924 puis membre du comité central de 1927 à 1929. Elle sera également membre de la direction du Comintern de 1921 à 1933 et à la tête du secrétariat de l'Internationale communiste des femmes.

[3] « Les premières mesures du nouveau gouvernement établissent l'égalité des droits et des droits protecteurs spécifiques. Dès fin 1917 est affirmé le droit des femmes à la préservation de l'emploi en cas de grossesse (congés maternités), et la possibilité d'assurer des soins à leurs enfants pendant les heures de travail.

Un décret du 18 décembre 1917 institua la laïcisation du mariage, l’égalité des époux et l’abolition de la différence entre enfants légitimes et illégitimes. Le lendemain, un deuxième décret, intitulé “Sur la dissolution du mariage” instaura le divorce. Dans le code civil fut ajoutée la possibilité pour un couple marié d’adopter le nom de l’époux ou celui de l’épouse, ce qui amena par exemple Trotski à prendre le nom de sa femme (Sedov.a).

Fin 1920, le pouvoir légalisait l'avortement. La même année, la France renforçait sa répression et criminalisait l'avortement. » https://wikirouge.net/Condition_des_femmes_en_URSS

[4] https://www.franceinter.fr/emissions/les-oubliettes-du-temps/les-oubliettes-du-temps-08-mars-2013

[5] V. Lénine, La journée internationale des travailleuses, 4 mars 1918, publié le 8 mars 1921 dans le Supplément n°51 de la « Pravda », Œuvres complètes, Tome 32, éditions sociales, Paris, éditions du progrès, Moscou, 1962, pp. 168-170. Le texte complet peut être consulté ici : http://solidarite-internationale-pcf.fr/article-8-mars-journee-internationale-de-la-femme-4-lenine-a-propos-de-la-journee-internationale-des-travailleuses-en-1921-46275346.html

[6] https://www.univ-lille3.fr/mission-egalite-hommes-femmes/egalite-a-universite--question-toujours-dactualite/

[7] http://www.bibliomarxiste.net/auteurs/clara-zetkin/au-club-des-femmes-musulmanes/

[8] https://www.territoires-memoire.be/aide-memoire-85/clara-zetkin-au-club-des-femmes-musulmanes-1926-editions-litpol/

[9] https://www.babelio.com/livres/Zetkin-Au-club-des-femmes-musulmanes/1120140

[10] Lénine, A propos de la brochure de Junius, https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/07/vil191607001.htm

[11] https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1919/01/vil19190121.htm

[12] Andre Gerin, Commercialisation du hidjab de running, Décathlon ne lâche rien ! Veut-il être charia-compatible ? http://andregerin.blogspot.com/

[13] Michel AYMERICH, Lutte exemplaire contre le coronavirus et propagande irresponsable des ennemis de la Chine, http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2020/02/lutte-exemplaire-contre-le-coronavirus-et-propagande-irresponsable-des-ennemis-de-la-chine.html

La Journée du 8 mars et « la dernière esclave » !
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