Antisémitisme et antisionisme, idéologies jumelles au service de l'expansionnisme islamique !
Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.
Article susceptible de menues améliorations dans les heures et les jours qui suivent. M.A.
Par Michel AYMERICH
Les actes antisémites (ou judéophobes) ont connu en 2018 une recrudescence en France, confirmée ces derniers jours, entre autres par des tags scandaleux de croix gammées sur des portraits de Simone Veil, la profanation des arbres plantés en mémoire d'Ilan Halimi [1], l'agression subie par le philosophe Alain Finkielkraut : « Barre-toi, sale sioniste de merde», «La France est à nous», «Palestine», «sale race» [notons le «SALE RACE»!!! M.A.], «Tu vas aller en enfer. Dieu [LIRE ALLAH, M.A.], il va te punir», etc [2].
Ce vocabulaire adressé au philosophe est typique de celui d'un certain nombre de musulmans vivant en France. Un vocabulaire repris par d'autres par voie de mimétisme social chez des déclassés civilisationnels...
Le même phénomène est observé en Allemagne. « Le gouvernement allemand a dit être confronté à deux formes d'antisémitisme, - celui lié à l'extrême droite, celui lié au réfugiés issus du monde arabo-musulman [3] ».
La société française est infectée à des degrés variables par le virus mutant de l'antisémitisme (judéophobie)[4] qui se nourrit essentiellement à deux sources: l'idéologie d'extrême-droite classique imprégnée de christianisme et l'idéologie d'extrême droite concurrente, nouvelle en France de par son ampleur de ce côté-ci de la Méditerranée, sous la forme de la culture islamique. Cette dernière déteint par le biais de l'antisionisme sur une partie majoritaire de ce qu'il est convenu d'appeler - parfois contre toute logique - la « gauche » et sur la droite historiquement complaisante envers les arabo-musulmans qui garantissent à de grandes entreprises françaises des positions avantageuses dans les pays islamisés...
Un antisionisme qui se résume au refus de reconnaître à l’État issu de l'autodétermination nationale des Hébreux son droit à l'existence sur le temps long. En d'autres termes, l'irréversibilité durable de la libération des Hébreux du joug musulman.
Reconnaître l’État hébreu sur la durée équivaudrait à reconnaître la réversibilité de l'islamisation d'une terre. Une telle reconnaissance équivaut à reconnaître le droit de sortir de l'Islam, alors que le crime d'apostasie est punissable de mort !
Car ne nous y trompons pas, le conflit n'est pas en premier lieu territorial ou s'il l'est c'est uniquement dans le sens où un territoire conquis par les arabo-musulmans a été libéré de l'Islam. Or dans la téléologie islamique qui affirme que l'Islam est le couronnement final du monothéisme, un homme devenu musulman ne peut retourner à sa religion précédente ou à celle de ses parents et/ou ancêtres. Il en va logiquement de même d'un territoire soumis une première fois à l'Islam. Le conflit est donc religieux d'un point de vue islamique. Il touche à la substance de l'Islam en tant que doctrine politico-religieuse au service de la conquête islamique du monde.
Maher Al-Susi, professeur à l’école de la charia de l’Université islamique de Gaza polémique avec ceux qui réduisent le conflit dit « israélo-palestinien » à une question purement territoriale.
Il dit sans détours :
« Ces idées erronées ont été exploitées pour propager l’idée que le conflit entre les Arabes et les Juifs est un conflit politique axé sur la terre plutôt qu’un conflit idéologique. L’objectif était de soustraire la foi et la religion au conflit »[5].
Ce faisant, il exprime une vérité ignorée des idiots utiles de l’Islam(isme), dont font partie ces légions d’Européens de « gauche » et de droite qui ignorent le fondement essentiel du conflit entre les musulmans intégristes et l’État hébreu. Un conflit présenté frauduleusement comme le conflit « israélo-palestinien », alors qu'en vérité il est le conflit israélo-musulman(islamiste), lequel recouvre une partie du conflit civilisationnel plus large entre l'Islam (dans son sens fondamentaliste) et le monde non-musulman.
Il aura fallu pour y parvenir, taire la dimension essentiellement théologiquement impérialiste de l’Islam sunnite comme chiite et inventer un peuple, le peuple arabe «palestinien» [6], dont la propagande islamique et associée ne mentionnait pas l’existence avant la seconde guerre mondiale, pendant celle-ci et, semble-t-il, encore dans les deux premières décennies de l’après-guerre...
Une dimension essentiellement théologiquement impérialiste de l’Islam (dans sa version dominante dans plus d'un pays «musulman») qui explique que cette idéologie procède d’une téléologie qui affirme la victoire inéluctable, car voulue par Allah, de l’Islam partout où il y a des hommes et des femmes. Les peuples de chasseurs-cueilleurs encore existant sur divers continents sont potentiellement menacés par l’Islam, plus encore que par le christianisme qui a pourtant de nombreux génocides à son palmarès. Sur les 57 pays que comptent l'Organisation de la coopération islamique (OCI), combien de peuples de chasseurs-cueilleurs ?
Qui écrira l’histoire des peuples disparus du fait de l’islamisation ? [7]
Les peuples encore subsistants des religions dites du Livre, Juifs et Chrétiens, sont opprimés malgré leur antériorité sur les terres où ils tendent à disparaître, remplacés par les musulmans.
Les Hébreux non islamisés demeurés sur leurs terres ancestrales - celles qui ont vu une partie d’entre eux construire, puis reconstruire et assister à la destruction du Temple de Salomon [8] - étaient voués à disparaître en tant qu’ethnie politiquement et religieusement indépendante de l’Islam. Les derniers Hébreux subsistant devaient selon la téléologie islamique finir par se convertir. C'est pourquoi, l'Islam leur rendait la vie quotidienne à peine tenable.
Le retour, venu renforcer ceux qui survivaient, d’Hébreux juifs, croyants et non-croyants (ces derniers plus nombreux, semble-t-il) sur la terre d’Israël a contrarié ces plans. Les Hébreux, loin de se convertir à l’Islam ont combattu pour leur indépendance et l’ont obtenue contre la volonté de l’impérialisme (au sens léniniste de dernier stade du capitalisme) britannique et contre celle d’un impérialisme religieux arabo-islamique alors heureusement divisé et historiquement affaibli, bien que soutenu par le premier [9].
Les musulmans se sont vus vaincus par ceux qu’ils tenaient pour des « chiens », des êtres à leurs yeux « inférieurs », qu'ils avaient soumis à l'état de dhimmitude [10]. Un statut qui faisait que les dhimmis étaient gravement discriminés et subissaient un apartheid qui rend l’Apartheid sud-africain bien justement combattu par Mandela et Jo Slovo [11] quelque-peu artisanal [12].
Nathan Weinstock qui avait été dans le passé l’auteur du livre, Le sionisme contre Israël (Maspéro, 1969), véritable « Bible » de la propagande antisioniste écrit :
« Si l'on veut bien réfléchir un instant à la nature de cette humiliation structurelle infligée aux dhimmis, le concept qui vient spontanément à l'esprit pour subsumer leur condition est celui de colonialisme. En effet, la déshumanisation imposée aux Juifs et aux Chrétiens pris en bloc, par opposition à la généralité des Musulmans, a pour effet de constituer ces derniers - et ceci vaut indistinctement pour chaque membre de leur communauté indépendamment de son rang social - en privilégiés par rapport aux minorités. Voilà qui correspond très exactement à la condition de colonisé telle que l'a décrite Albert Memmi. Ainsi, historiquement, ce colonialisme tant décrié dont on se plait à dénoncer les méfaits au Proche-Orient ne se loge peut-être pas toujours où l'on pensait le dénicher. Sous l'angle phénoménologique, force est de constater que dans le monde arabo-musulman le sous-homme, le « chien », c'est d'abord le Juif. » [13]
Que ces Hébreux juifs puissent devenir indépendants et affirmer le renouveau du judaïsme ou celui de la nation hébraïque ; que des athées et des apostats puissent ne pas être punis de mort conformément à la Charia ; que des femmes puissent circuler librement, éventuellement en shorts et armées -femmes juives qui plus est !- et ainsi défier l’autorité masculine musulmane (la juive étant déconsidérée) et donner des idées aux femmes soumises à l’Islam et à l’autorité de l’homme musulman, voilà autant de sacrilèges qui méritent l’extermination aux yeux ulcérés des musulmans intégristes fanatisés et de leurs complices...
C’est cela la source originelle, le fondement idéologiquement religieux de la rage islamique qui laisse libre cours aux instincts les plus bas et à la cruauté sans limites. La belle Ori Ansbacher, jeune fille de 19 ans, en a été la victime à Jérusalem au grand plaisir d'un nombre non négligeable (pas tous, des Arabes sont venus exprimer leurs condoléances auprès de la famille) d'arabo-musulmans [14].
Mais si cette belle jeune fille a subi une série d'actes épouvantables de barbarie [15], parce-que Juive, qu'on ne s'y trompe pas. Ce n'est pas la seule raison!
Ainsi les deux touristes scandinaves au Maroc n'étaient pas juives. Mais elles ont été égorgées près de Imlil au pied du Mont Toubkal parce-qu'elles représentaient la liberté de la femme qui n'est pas soumise à l'Islam et ses obligations. Elles avaient eu l'audace dans un pays conquis par l'Islam de partir en randonnée dans le haut Atlas, comme des adultes, sans être accompagnées d'un mari, d'un frère ou père. Elles s'étaient déplacées sans voile. Elles avaient osé se comporter à l'égale des hommes !
C'est cela le point commun entre les trois jeunes femmes Ori, Louisa et Maren. Elles n'étaient pas musulmanes !!!
Alors, quiconque est soucieux de liberté individuelle des femmes se doit de défendre Israël dans son droit à la pérennité. L’État hébreu, lequel a initié au 20ème siècle la libération du colonialisme arabo-islamique en même temps que britannique [16]. Les Kurdes, les Amazighs et d'autres doivent s'en inspirer. Les pseudo-Arabes d'Afrique du Nord doivent se désaliéner et retrouver la plénitude de leur identité historique, celle de l'Amazighité. Aucun progressiste, aucun révolutionnaire ne doit rester en retrait de ce combat pour cette émancipation là, l'une des conditions de l'émancipation générale.
Les partis de la classe ouvrière multinationale de France et d'ailleurs ne peuvent conduire celle-ci au pouvoir politique sans réaliser l'unité de classe, laquelle demeure inaccessible aussi longtemps que le non respect des identités ethniques et culturelles n'est pas établi et que les religions dictent la division des travailleurs en plaçant leur calendrier au rang de priorité sociale et politique...
NOTES :
[1] https://www.lci.fr/police/antisemitisme-en-france-les-actes-et-menaces-ont-bondi-de-74-en-2018-selon-ministere-de-l-interieur-2112623.html et https://www.20minutes.fr/paris/2449199-20190212-essonne-arbre-plante-memoire-ilan-halimi-retrouve-scie
[2] https://www.lindependant.fr/2019/02/16/barre-toi-sale-juif-la-france-est-a-nous-des-gilets-jaunes-sen-prennent-au-philosophe-alain-finkielkraut-lors-de-lacte-14,8019239.php et https://www.youtube.com/watch?v=h6X0ozJ6B-w&feature=youtu.be
Alain Finkielkraut a déclaré sur LCI, que l’insulte de raciste le blessait davantage: «Le problème des Juifs aujourd’hui, la douleur qui leur est infligée, c’est qu’on les traite de raciste. Benjamin Griveaux a protesté en disant que j’avais été traité de sale juif. Je comprends très bien sa protestation, je suis ému par le témoignage de solidarité qu’il a manifesté, mais on ne m’a pas traité de sale juif. »
[3] https://fr.timesofisrael.com/forte-hausse-des-actes-antisemites-en-allemagne-en-2018/
[4] https://www.lexpress.fr/actualite/medias/la-ligue-du-lol-etait-aussi-antisemite_2062237.html
[5] « Maher Al-Susi, professeur à l’école de la charia de l’Université islamique de Gaza, a été interviewé lors d’une émission diffusée le 4 janvier 2019 sur la chaîne Al-Quds (Liban). Il a déploré le fait que des intellectuels musulmans adoptent des idées occidentales laïques telles que la séparation entre la religion et l’Etat. Il a expliqué qu’ainsi est née la notion d’« islam politique » et que ces « idées erronées » ont été exploitées pour donner au conflit israélo-palestinien l’aspect d’un conflit politique plutôt qu’idéologique.
Il a déclaré : « L’objectif était de soustraire la foi et la religion au conflit. Nos ennemis ont été plus intelligents que nous. Malheureusement, ils ont mieux compris l’islam que nous. »
Extraits :
Maher Al-Susi : « Les intellectuels musulmans en sont venus à considérer l’islam comme une source d’arriération. Ils ont donc embrassé la pensée laïque occidentale dans les moindres détails, sans saisir la vraie nature de l’islam et sans comprendre la différence qui existe entre l’islam et la religion ecclésiastique qui régnait au Moyen Âge. Si bien qu’est née l’idée de séparer la religion de l’État, ou la religion de la politique, jusqu’à ce qu’on se mette à entendre des gens parler d’« islam politique » et de ne pas mélanger politique et religion. Ce sont des idées laïques et occidentales qui, malheureusement, ont commencé à s’installer dans l’esprit des intellectuels arabes. Le problème est là. […]
Ces idées erronées ont été exploitées pour propager l’idée que le conflit entre les Arabes et les Juifs est un conflit politique axé sur la terre plutôt qu’un conflit idéologique. L’objectif était de soustraire la foi et la religion au conflit. Nos ennemis ont été plus intelligents que nous. Malheureusement, ils ont mieux compris l’islam que nous. » SOURCE: http://memri.fr/2019/02/06/maher-al-soussi-professeur-a-luniversite-islamique-de-gaza-les-concepts-occidentaux-laiques-ont-ete-exploites-pour-politiser-le-conflit-israelo-palestinien/
[6] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2018/01/majorite-hebraique-de-longue-date-a-jerusalem-et-inexistence-historique-du-peuple-palestinien-des-verites-a-taire.html et http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/11/les-palestiniens-un-peuple-invente-par-anti-hebraisme.html
[7] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/11/l-islam-et-le-genocide-oublie-des-hebreux.html
[8] Ibid. « L'islam n'est pas une «religion», mais dans son essence même une théologie politique conquérante. A la différence du judaïsme et du christianisme qui se sont créés au départ sur un échec (le judaïsme, avec la destruction de Jérusalem, et le christianisme avec la crucifixion de Jésus), l'islam a été victorieux dès ses débuts. Et enfin, faire une comparaison entre l'Ancien Testament et le Coran est une imposture chronologique: plus de 1300 ans se sont passés entre la rédaction du Pentateuque et celle du Coran. De l'eau a passé sous les ponts, et avec elle une progression éthique du judaïsme, suivie d'une réforme bénéfique engendrée par les Évangiles (et que les catholiques n'ont pas respecté). L'islam est donc une très grave régression éthique ! De plus les appels au meurtre des mécréants contenus dans le Pentateuque ou le livre de Josué sont des appels littéraires a posteriori, et restés lettre morte ! Ils n'ont jamais été pratiqués d'un point de vue historique. Alors que les appels au jihad, au meurtre et au massacre des «mécréants» dans l'islam, ont laissé une longue traînée de sang, et ont bel et bien été mis en pratique. En conclusion, faire un amalgame entre les trois textes fondateurs du judaïsme, du christianisme, et de l'islam est une terrible erreur ! Et d'une nocivité irresponsable qui légitime ce qui est immoral ! S'il fallait quand même les comparer, on peut résumer ainsi : l'Ancien testament a prôné le crime contre les «mécréants», mais les Israélites et les Judaïques ne l'ont pas perpétré. Les Évangiles n'ont pas prôné ce crime, mais des chrétiens et des catholiques l'ont commis, et depuis des siècles et jusques à nos jours ont heureusement cessé de le commettre. Le Coran a prôné ce crime, et les musulmans l'ont perpétré et continuent à le faire jusqu'aujourd'hui même !!! Je vous invite à voir ma vidéo «L'islam peut-il se réformer» sur Youtube, ainsi que lire l'article suivant sur mon blog : https://davidbelhassen.blogspot.fr/2017/03/les-appels-au-massacre-dans-le-coran.html
[10] HISTOIRES DE CHIENS,
http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/06/histoires-de-chiens.html
[11] Yossel Mashel Slovo, d'origine juive lituanienne, membre de la direction nationale de l'ANC, chef d'état-major d'Umkhonto we Sizwe, la branche armée de l'ANC et secrétaire général du Parti communiste sud-africain…
[13] HISTOIRES DE CHIENS, ibid.
[14] https://gellerreport.com/2019/02/woman-murdered-zoo.html/
[15] Un ami a écrit sur son mur Facebook : « Ori Ansbaher, 19 ans, israélienne juive de Tekoa est morte au sud de Jérusalem dans une attaque d’une sauvagerie inimaginable. Violée à de multiples reprises, mutilée, démembrée et décapitée [égorgée. M.A.] par plusieurs palestiniens actuellement recherchés par les forces israéliennes. Son corps est dans un état tel et la scène du crime témoigne d’une telle atrocité que l’un des secouristes arrivés sur les lieux est actuellement hospitalisé suite au choc psychologique. » En vérité, ce ne sont pas plusieurs « palestiniens » (arabo-musulmans) mais un seul : Arafat-al-Rifaiyeh, âgé de 29 ans, du quartier Abu Snina de Hébron.
[16] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2018/06/1948-les-juifs-en-grave-danger-dans-tous-les-pays-musulmans.html
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