Médailles de la libération de Jérusalem en 1967 et de MOSHE DAYAN & YITZHAK RABIN

Médailles de la libération de Jérusalem en 1967 et de MOSHE DAYAN & YITZHAK RABIN

Si l’Algérie présentait une résolution à l’ONU déclarant que la terre est plate et que c’est Israël qui l’a aplatie, elle serait approuvée par 164 voix pour, 13 contre et 26 abstentions

Abba Eban

Par Michel AYMERICH (actualisé le 31/12/17)

Ajout de l'annexe, le 06 janvier 2018

On a parlé, on continue et on continuera encore de beaucoup parler pour trop souvent la condamner - bien que de façon nécsessairement décroissante - la décision du Président des USA, Donald Trump, de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem, capitale de l’État d’Israël.

Le Président des Etats-Unis d'Amérique est accusé de reconnaître que Jérusalem est la capitale de l’État d’Israël. En fait, D. Trump, a répondu favorablement à la requête formelle du Sénat qui faisait suite au vote de juin 2017. Il n’a, donc, fait que obtempérer en mettant en pratique une décision du législateur américain. [1]

En effet, le Sénat américain avait confirmé en juin dernier, et ce à l’unanimité, le "Jerusalem Embassy Act", la loi votée le 23 octobre 1995 par les deux chambres du Congrès. Elle avait été adoptée à une écrasante majorité de représentants et de sénateurs. Cette loi reconnaît que Jérusalem est la capitale de l’État d’Israël. Elle décide par conséquent d’y transférer l’ambassade des États-Unis.

On oublie de signaler qu'en avril 2017, la Russie faisait savoir : «Nous confirmons notre attachement aux décisions de l'Onu sur les principes du règlement, y compris concernant le statut de Jérusalem-Est en tant que capitale du futur État palestinien. Nous soulignons dans le même temps que nous considérons, dans ce contexte, Jérusalem-Ouest comme la capitale de l’État israélien.» [2]

Certes, la Russie reconnaît une partie de Jérusalem - sa partie «Ouest» et non pas une Jérusalem réunifiée et indivisible, parce-que libérée- comme capitale d'Israël. Non pas sa totalité, donc. Enfin, pour le moment.

Ce faisant, bien que la position de la Russie soit un progrès relativement à la position des pays qui s'obstinent à ignorer que Jérusalem est la capitale de l’État hébreu, elle demeure incohérente.

 

En effet, le peuple hébreu souverain a décidé librement que Jérusalem est sa capitale. Personne d'autre.

Les paroles suivantes du général de Gaulle sont connues: «Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière : c'est-à-dire de la France qui se bat. C'est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.»

Personne ne les remet en cause. Et pourtant, ce 25/08/1944, le général avait omis de mentionner que la libération de Paris fut largement rendue possible, en premier lieu par les victoires décisives de l'Armée rouge en février 1943 à Stalingrad et lors de la bataille de Koursk remportée en août 1943 [3] puis en second lieu par le débarquement américain en juin 1944...[4]

Mais un général de Tsahal aurait pu très bien s'en inspirer et prononcer les incontestables paroles suivantes: «Jérusalem, Jérusalem, Jérusalem outragée, Jérusalem brisée, Jérusalem martyrisée mais Jérusalem libérée! Libérée par son peuple avec le concours de son armée de libération, avec l'appui et le concours d'Israël tout entier : c'est-à-dire du peuple hébreu qui se bat. C'est-à-dire du seul Israël, du vrai Israël, de l' Israël éternel.»

Dans le passé, avant leur autolibération, les Juifs des pays, régions, villes sous domination musulmane étaient des dhimmis qui pouvaient être massacrés pour rupture du pacte de soumission totale à leurs "maîtres à tous égards" (Marx) qu'étaient les musulmans... La dernière photo montre les libérateurs hébreux de Jérusalem!Dans le passé, avant leur autolibération, les Juifs des pays, régions, villes sous domination musulmane étaient des dhimmis qui pouvaient être massacrés pour rupture du pacte de soumission totale à leurs "maîtres à tous égards" (Marx) qu'étaient les musulmans... La dernière photo montre les libérateurs hébreux de Jérusalem!Dans le passé, avant leur autolibération, les Juifs des pays, régions, villes sous domination musulmane étaient des dhimmis qui pouvaient être massacrés pour rupture du pacte de soumission totale à leurs "maîtres à tous égards" (Marx) qu'étaient les musulmans... La dernière photo montre les libérateurs hébreux de Jérusalem!
Dans le passé, avant leur autolibération, les Juifs des pays, régions, villes sous domination musulmane étaient des dhimmis qui pouvaient être massacrés pour rupture du pacte de soumission totale à leurs "maîtres à tous égards" (Marx) qu'étaient les musulmans... La dernière photo montre les libérateurs hébreux de Jérusalem!Dans le passé, avant leur autolibération, les Juifs des pays, régions, villes sous domination musulmane étaient des dhimmis qui pouvaient être massacrés pour rupture du pacte de soumission totale à leurs "maîtres à tous égards" (Marx) qu'étaient les musulmans... La dernière photo montre les libérateurs hébreux de Jérusalem!

Dans le passé, avant leur autolibération, les Juifs des pays, régions, villes sous domination musulmane étaient des dhimmis qui pouvaient être massacrés pour rupture du pacte de soumission totale à leurs "maîtres à tous égards" (Marx) qu'étaient les musulmans... La dernière photo montre les libérateurs hébreux de Jérusalem!

L’État hébreu est là pour garantir l'expression de la souveraineté des Hébreux autodéterminés. Aucun autre État ne peut le faire à sa place. L'histoire l'a tragiquement démontré depuis la destruction du Temple [5] et la perte par les Hébreux de leur souveraineté.

Perte de leur souveraineté qui a conduit les Juifs et autres Hébreux survivants...[6] - tant sur leur terre ancestrale que dans les pays où ils avaient émigrés, mais conquis par les musulmans- à être réduits à l'état de dhimmis !

«Rien n'éclaire mieux la condition dégradée du dhimmi que le cas du Yémen.» écrit l'historien Nathan WEINSTOCK qui poursuit «Dans ce pays tout homme arbore à sa ceinture un poignard recourbé. Le port du poignard est cependant interdit aux Juifs, illustrant ainsi symboliquement la manière dont le Juif est perçu par les Musulmans : comme un sous-homme. Ce statut d'avilissement imposait aux dhimmis une discrimination vestimentaire, leur interdisait les montures nobles (chevaux et chameaux), les contraignaient à céder la place à tout Musulman sur lesquels ils ne pouvaient évidemment exercer aucune espèce d'autorité, les exposait à des tributs spécifiques («kharaj» et «jizya») et autres taxes additionnelles, sans qu'ils fussent protégés pour autant contre les excès répétés de la populace.» [7]

Il en était ainsi dans tous les États soumis à l'Islam. Voici comment le communiste Henri ALLEG décrit les «victimes de discriminations particulières, strictement codifiées. Les Juifs de Boukhara […] installés dans l'émirat depuis des siècles, [lesquels] sont par exemple astreints à vivre dans un quartier spécial et l'entrée de la ville leur est interdite après le coucher du soleil. Les maisons qu'ils habitent ne peuvent en aucun cas être plus hautes que celles des Musulmans et ils doivent hisser des chiffons au-dessus des toits, pour bien distinguer leurs maisons de celles des autres habitants […] A certaines époques, il leur est défendu de porter d'autres vêtements que des surtouts de couleur noire et au lieu du turban, qui coiffe souvent les Boukhariotes, ils n'ont droit qu'au calot carré noir – la «tubeteïka» […]. La loi ne les autorise pas à monter un cheval ou un mulet. Devant les tribunaux, leur témoignage, lorsqu'un des plaideurs est musulman reste sans valeur [8]. »

Said SAYAGH a écrit L’Autre Juive. Lalla Soulika, la tsadika. Né à Meknès, il est lui même descendants de Juifs ayant été contraints de se convertir à l'Islam Dans son livre remarquablement écrit et bien informé, il restitue sous la forme d'une narration une histoire vraie sur fonds historique réel: celui de la dhimmitude des Juifs au Maroc.

Jérusalem, capitale de l’État des Hébreux autodéterminés !

L'Islam a conquis de nombreux pays dans un mouvement parfois historiquement lent, parfois fulgurant. En d'autres termes, selon les rapports de force, les musulmans se montraient patients ou pas.

Dans le passage suivant, Said Sayagh relate ce mouvement parfois historiquement lent et ses effets au bout du compte...

«La religion d’Ismaël, à ses débuts, ne représentait pas un danger pour les juifs. Parmi les troupes de Tarik le conquérant, il y avait des contingents juifs. Puis, la Dhimma fût appliquée et les juifs se retrouvèrent au rang d’esclaves. L’application tyrannique de cette loi commença à saper les communautés juives autochtones. Elles se retrouvèrent marginalisées, assujetties à l’iniquité, le mépris, l’infériorité et la dispersion. [...]

…Isaac el Fassy qui publia en hébreu et Maimonide qui publia en arabe demeuraient dans toutes les mémoires jusqu’à ce que l’intolérance Almohade interdît l’apprentissage de l’arabe aux juifs dhimmis, prélude à une purification ethnique qui leur imposait tyranniquement le choix entre l’Islam et la mort.» [9]

Première carte: pays membres de l'OCI. En vert, les Etats membres. En bleu, les Etats ayant le statut d'observateur. En rouge, membre suspendu...Première carte: pays membres de l'OCI. En vert, les Etats membres. En bleu, les Etats ayant le statut d'observateur. En rouge, membre suspendu...

Première carte: pays membres de l'OCI. En vert, les Etats membres. En bleu, les Etats ayant le statut d'observateur. En rouge, membre suspendu...

A propos de «purification ethnique» qui prit également une dimension qualitativement plus importante, l'auteur d'origine judéo-tunisienne, David André BELHASSEN, écrit: «Les Juifs dans les pays sous le joug arabo-musulman subirent eux aussi un génocide. Certes moins rapide que dans le cadre de la barbarie nazie, mais sa lenteur n'enlève rien à son efficacité. La preuve est le nombre moindre, en dépit d'une natalité plus élevée, des Juifs issus du monde arabo-musulman par rapport à celui des Juifs d'Europe. Et ce malgré la Shoah dont leurs frères ashkénazes furent victimes, et nonobstant le fait que l'immense majorité des Juifs vivait, durant le premier millénaire de l'ère chrétienne, sur le pourtour de la Méditerranée.» [10]

Au sujet de cette importante question pour mieux saisir le contexte historique, mais aussi politique et idéologique de la question de Jérusalem, je reproduis, là aussi, un passage d'un de mes articles, dont je ne peux que conseiller la lecture en totalité: «Pour l'essentiel, je dirais que dans l'histoire l'antisémitisme a revêtu et revêt des formes idéologiques différentes qui correspondent à des causes distinctes, mais convergentes. Historiquement et chronologiquement, la première forme a été chrétienne, puis l'islamique l'a secondé. L'apparition de la forme islamique n'a alors pas fait cessée la première. Les deux se sont plutôt conjuguées dans leurs effets. Les Juifs (ou plutôt les Hébreux judaïsés selon la formulation de David Belhassen) ont été pris entre le marteau et l'enclume. Ce faisant, les Hébreux judaïsés et surtout les Hébreux non-judaïsés ont été victimes d'un génocide méconnu perpétré par «des hordes conquérantes arabo-musulmanes qui envahirent la terre d'Israël, entre le VIIème et le Xème siècle. Près d'un million de Samaritains y périrent. Et les rescapés furent contraints à se convertir à l'islam» écrit David Belhassen» [11].

«La tragédie du lent et implacable génocide samaritain est jusques de nos jours totalement occultée par l'historiographie moderne, quoiqu’en termes de pourcentage de morts, elle n'ait rien 'à envier' à la Shoah de leurs frères Juifs [Il faut effectivement préciser «en termes de pourcentage» car le caractère industriel reste sans équivalent. Sans parler du rythme accéléré de la mise en place de «la solution finale». M.A.]. Néanmoins, et sans rien ôter au drame, le nombre des Samaritains qui ont envers et contre tout su faire perdurer leur identité et leur mémoire, a fait un bond de 146 en 1917 à 900 âmes aujourd'hui. Le miracle de leur sauvetage, ils le doivent au sionisme et à l'État d'Israël qui leur octroya la citoyenneté israélienne.» (David Belhassen).

«La tragédie du lent et implacable génocide samaritain est jusques de nos jours totalement occultée par l'historiographie moderne, quoiqu’en termes de pourcentage de morts, elle n'ait rien 'à envier' à la Shoah de leurs frères Juifs [Il faut effectivement préciser «en termes de pourcentage» car le caractère industriel reste sans équivalent. Sans parler du rythme accéléré de la mise en place de «la solution finale». M.A.]. Néanmoins, et sans rien ôter au drame, le nombre des Samaritains qui ont envers et contre tout su faire perdurer leur identité et leur mémoire, a fait un bond de 146 en 1917 à 900 âmes aujourd'hui. Le miracle de leur sauvetage, ils le doivent au sionisme et à l'État d'Israël qui leur octroya la citoyenneté israélienne.» (David Belhassen).

Comment le peuple hébreu pourrait-il renoncer à une partie inaliénable de son identité? Celle qui donne tout son sens à la phrase «L'an prochain à Jérusalem». Là où les Juifs croyants (et parfois non-croyants...) vont déposer des petits papiers contenant leurs attentes, exprimant leurs espoirs, adressant leurs doléances. Ces papiers insérés dans les interstices des blocs de pierres formant le soubassement du Kotel ou «Mur des Lamentations», ce vestige du Mont du Temple.

Je reproduis ici ce que l'on pouvait lire dans un de mes précédents articles à propos de ce lieu à l'importance centrale pour le judaïsme :

«Alors comment, non-Juifs athées ou non, Juifs croyants ou non, ne pas donner raison au Dr Francis Weill, lorsqu'il écrit :

Un événement très grave est survenu [...] : le vote de la France en faveur d’une résolution de l’Unesco faisant du "Mur occidental", dit "des Lamentations", à Jérusalem, un monument exclusivement musulman, alors qu’il est l’épicentre matériel de la foi juive.

Ce vote est insensé : le temple juif de Jérusalem, dont ce mur est un vestige, a été édifié environ mille ans avant notre ère. Le mur a été bâti au plus tard au -1er siècle par Hérode le Grand.

L’islam est apparu en l’an 622 de notre ère : sept siècles plus tard. Cette résolution est donc scientifiquement stupide et moralement malveillante. Elle reprend une thèse négationniste constante de l’islam, qui, pour de raisons de politique actuelle, nie toute présence juive (et donc primo-chrétienne) antique en Israël. […]

Ainsi, même si la science a prouvé qu’un objet est noir, il suffit que l’islam désire qu’il soit qualifié de blanc pour que le gouvernement français accepte de se plier à sa volonté. A cet égard la plasticité de notre gouvernement n’est pas sans rappeler celle qu’affichait le gouvernement de Vichy face aux thèses totalitaires de l’époque. Ce faisant, nos gouvernants ont installé tous les Français dans un statut de dhimmis. Ce fait est lourd de danger pour l’avenir. Ce vote n'est pas seulement insensé ; il est indigne.

Nos forces de défense se battent contre l’islamisme conquérant. Et voilà qu’à l’Unesco notre pays à concédé à l’État islamique une immense victoire culturelle. Notre gouvernement a toujours proclamé sa détermination à lutter contre l’antisémitisme ; mais en l’occurrence il a apporté, sur la scène internationale, son soutien à un certain antisémitisme.» [12]

«A la différence du judaïsme et du christianisme qui se sont créés au départ sur un échec (le judaïsme, avec la destruction de Jérusalem, et le christianisme avec la crucifixion de Jésus), l'islam a été victorieux dès ses débuts.» (David Belhassen). L'occupation de la PARTIE Est de Jérusalem (contenant le vieux quartier Juif et le Kotel!), occupation d'inspiration arabo-musulmane sous la forme étatique de la Jordanie INTERDIRA  aux Juifs de prier au Mur des lamentations (Kotel) de 1949 à 1967, année de sa libération par les forces israéliennes!«A la différence du judaïsme et du christianisme qui se sont créés au départ sur un échec (le judaïsme, avec la destruction de Jérusalem, et le christianisme avec la crucifixion de Jésus), l'islam a été victorieux dès ses débuts.» (David Belhassen). L'occupation de la PARTIE Est de Jérusalem (contenant le vieux quartier Juif et le Kotel!), occupation d'inspiration arabo-musulmane sous la forme étatique de la Jordanie INTERDIRA  aux Juifs de prier au Mur des lamentations (Kotel) de 1949 à 1967, année de sa libération par les forces israéliennes!
«A la différence du judaïsme et du christianisme qui se sont créés au départ sur un échec (le judaïsme, avec la destruction de Jérusalem, et le christianisme avec la crucifixion de Jésus), l'islam a été victorieux dès ses débuts.» (David Belhassen). L'occupation de la PARTIE Est de Jérusalem (contenant le vieux quartier Juif et le Kotel!), occupation d'inspiration arabo-musulmane sous la forme étatique de la Jordanie INTERDIRA  aux Juifs de prier au Mur des lamentations (Kotel) de 1949 à 1967, année de sa libération par les forces israéliennes!

«A la différence du judaïsme et du christianisme qui se sont créés au départ sur un échec (le judaïsme, avec la destruction de Jérusalem, et le christianisme avec la crucifixion de Jésus), l'islam a été victorieux dès ses débuts.» (David Belhassen). L'occupation de la PARTIE Est de Jérusalem (contenant le vieux quartier Juif et le Kotel!), occupation d'inspiration arabo-musulmane sous la forme étatique de la Jordanie INTERDIRA aux Juifs de prier au Mur des lamentations (Kotel) de 1949 à 1967, année de sa libération par les forces israéliennes!

David Belhassen a formidablement bien exprimé ce qu'il en est en termes théologiques de l'Islam.

Il écrit : «L'islam n'est pas une «religion», mais dans son essence même une théologie politique conquérante. A la différence du judaïsme et du christianisme qui se sont créés au départ sur un échec (le judaïsme, avec la destruction de Jérusalem, et le christianisme avec la crucifixion de Jésus), l'islam a été victorieux dès ses débuts.» [13]

Ainsi les figures religieuses (elles structurent pour une part importante l'inconscient culturel) du judaïsme et du christianisme sont-elles à l'opposé de celle d'un guerrier conquérant qui débute son règne par la liquidation totale d'une tribu juive.

Il y a plus de deux siècles, aux alentours de 1806-1807, l'écrivain CHATEAUBRIAND avait visité Jérusalem. De retour à Paris, il rapportait en 1811 ce qu'il avait vu:

" il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans leur propre pays" CHATEAUBRIAND, de retour de Jérusalem.

" il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans leur propre pays" CHATEAUBRIAND, de retour de Jérusalem.

«Tandis que la nouvelle Jérusalem sort ainsi du désert, brillante de clarté, jetez les yeux entre la montagne de Sion et le Temple ; voyez cet autre petit peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Objet particulier de tous les mépris, il baisse la tête sans se plaindre; il souffre toutes les avanies sans demander justice ; il se laisse accabler de coups sans soupirer; on lui demande sa tête: il la présente au cimeterre. Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l'enterrer furtivement dans la vallée de Josaphat, à l'ombre du temple de Salomon. Pénétrez dans la demeure de ce peuple, vous le trouverez dans une affreuse misère, faisant lire un livre mystérieux à des enfants qui, à leur tour, le feront lire à leurs enfants. Ce qu'il faisait il y a cinq mille ans, ce peuple le fait encore. Il a assisté dix-sept fois à la ruine de Jérusalem, et rien ne peut le décourager ; rien ne peut l'empêcher de tourner ses regards vers Sion.

Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre, selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute mais pour être frappé d'un étonnement surnaturel, il faut les retrouver à Jérusalem ; il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans leur propre pays; il faut les voir attendant, sous toutes les oppressions, un roi qui doit les délivrer. Écrasés par la Croix qui les condamne, et qui est plantée sur leurs têtes, cachés près du Temple dont il ne reste pas pierre sur pierre, ils demeurent dans leur déplorable aveuglement. Les Perses, les Grecs, les Romains ont disparu de la terre ; et un petit peuple, dont l'origine précéda celle de ces grands peuples, existe encore sans mélange dans les décombres de sa patrie. Si quelque chose, parmi les nations, porte le caractère du miracle, nous pensons que ce caractère est ici. Et qu'y a-t-il de plus merveilleux, même aux yeux du philosophe, que cette rencontre de l'antique et de la nouvelle Jérusalem au pied du Calvaire : la première s'affligeant à l'aspect du sépulcre de Jésus-Christ ressuscité; la seconde se consolant auprès du seul tombeau qui n'aura rien à rendre à la fin des siècles !» [15]

Nier l'importance pour les Hébreux de Jérusalem et du Kotel ou «Mur des Lamentations», ce vestige du Mont du Temple, revient à nier le droit à l'existence des Hébreux sur le long, voire moyen terme... Or, si c'est bien ce que les fascistes allemands par anticommunisme avaient planifié et pratiqué à partir de 1941 [14], c'est aussi ce qu'ont voulu théologiquement et pratiquement DES Chrétiens et LES musulmans ! Bien qu'ici la solution finale prenait l'aspect d'une extermination partielle... [16].

Mais au-delà du judaïsme et de la destruction du Temple, il y a deux points qui ne peuvent être ignorés. Le premier est que le peuple hébreu à travers ses combattants a d'ors et déjà libéré une partie de sa terre ancestrale à l'issue d'une guerre de libération, dont en 1948, le PCF (Parti communiste français) écrivait à juste titre: «La lutte que mène le peuple juif sur le territoire de la Palestine est liée à la lutte qui se déroule sur d'autres points du globe. Le partisan grec, le soldat de l'armée populaire chinoise, le combattant espagnol, les démocrates du Vietnam, les patriotes indonésiens, les résistants hindous sont les compagnons de lutte des soldats de la Haganna.» [17]

Le second point est qu'à l'issue de la guerre de 1967, l'Armée de défense d'Israël (Tsva Hagana LeIsrael ou Tsahal ) a libéré la vieille ville de Jérusalem (Jérusalem- «Est») de l'occupation arabo-musulmane, dite jordanienne. Ce pays artificiel issu de l'émirat de Transjordanie créé par l'Empire britannique, afin de récompenser des chefs arabo-musulmans de leur engagement à leur côté (celui de l'impérialisme britannique) contre la coalition impérialiste du Deuxième Reich et de l'Empire ottoman.

Les deux premières photos se rapportent à la prise de conscience des communistes français en 1948 du caractère de libération revêtu par le combat des Juifs pour l'indépendance. Ceci avant le tournant contraint de l'année suivante vers un antisionisme aussi aveugle qu'injuste...Les deux premières photos se rapportent à la prise de conscience des communistes français en 1948 du caractère de libération revêtu par le combat des Juifs pour l'indépendance. Ceci avant le tournant contraint de l'année suivante vers un antisionisme aussi aveugle qu'injuste...
Les deux premières photos se rapportent à la prise de conscience des communistes français en 1948 du caractère de libération revêtu par le combat des Juifs pour l'indépendance. Ceci avant le tournant contraint de l'année suivante vers un antisionisme aussi aveugle qu'injuste...

Les deux premières photos se rapportent à la prise de conscience des communistes français en 1948 du caractère de libération revêtu par le combat des Juifs pour l'indépendance. Ceci avant le tournant contraint de l'année suivante vers un antisionisme aussi aveugle qu'injuste...

En conclusion, il faut renouer dialectiquement avec le noyau sain de l'esprit de ces communistes de l'année 48, date de la naissance de l’État des Hébreux autodéterminés. Une naissance rendue ESSENTIELLEMENT possible grâce à l'alliance diplomatique et militaire de l'URSS (et de ses alliés...), et des forces de libération du peuple hébreu ! [18]

Renouer dialectiquement, c'est-à-dire opérer un retour aux acquis théoriques et politiques présents -fut-ce à l'état embryonnaire!- chez les communistes qui avaient commencé à comprendre que l'antisionisme d'avant guerre, précédant la tentative d'extermination TOTALE des Juifs du monde entier, était devenu anachronique et réactionnaire. Ceci afin de développer un fondement théorique à la pratique de la nécessaire transformation du monde (résolution des grands problèmes existants). Transformation impossible à atteindre sur la base de l'antisémitisme ancien ou renouvelé...[19]

L'antisionisme d'hier, celui du BUND (Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie) comme celui des Bolchéviks, était motivé par le but de résoudre positivement la question juive (objectif inclus pour les Bolchéviks parmi toutes les autres questions d'oppression nationale et ethnique...) par l'intégration réussie dans la société socialiste mondiale. Mais le cours de l'histoire, dont le retard de la révolution socialiste mondiale, a démontré que l’antisémitisme a été loin de disparaître. Les Juifs, de leur côté avaient entrepris de combattre leurs ennemis dans les rangs de l'Armée rouge, dans la résistance en Europe, dans l'entreprise de création d'un État qui soit l'expression de leur autodétermination, base de leur capacité à se défendre par eux-mêmes.

En 1948, ils devaient continuer à pouvoir se défendre! Ils doivent toujours continuer à pouvoir se défendre, aujourd'hui!

Il faut par conséquent, sans oublier bien évidemment la droite (dont ses formes extrêmes), combattre sans répit la «gauche» d'accompagnement de la politique étrangère de l’État impérialiste français qui œuvre à affaiblir substantiellement les capacités de défense de l'Etat des Juifs. C'est-à-dire le flanc «gauche» du Quai d'Orsay et leurs organes de propagande idéologiques, à la fois anticommunistes et antisionistes, parmi lesquels, notoirement, l'AFP, les journaux Le Monde et Libération...

Le journal Libération est un habitué des recadrages manipulatoires et des titres tendancieux motivés par l'idéologie palestiniste...
Le journal Libération est un habitué des recadrages manipulatoires et des titres tendancieux motivés par l'idéologie palestiniste...Le journal Libération est un habitué des recadrages manipulatoires et des titres tendancieux motivés par l'idéologie palestiniste...Le journal Libération est un habitué des recadrages manipulatoires et des titres tendancieux motivés par l'idéologie palestiniste...

Le journal Libération est un habitué des recadrages manipulatoires et des titres tendancieux motivés par l'idéologie palestiniste...

Pour ce faire, il est nécessaire d'entreprendre un travail marxiste de mise à jour historique et théorique mettant en exergue la signification objective de la juste lutte du peuple hébreu dans ses composantes juives et non-juives face hier à la coalition de l'impérialisme panarabiste renaissant qui telle une poupée russe en cachait un autre, le panislamisme, avec l'impérialisme britannique en perte de vitesse. Puis face à la volte-face pour le moins opportuniste et fautive de Staline, certes encouragée par des décisions profondément erronées des dirigeants du jeune État hébreu qui se laissaient instrumentaliser par les ennemis structurels de l'URSS...

Face aujourd’hui aux relations largement amicales, de la nature d'alliances stratégiques contractées entre d'une part les principaux pays capitalistes que sont les USA, le Royaume uni, la France et l'Allemagne, d'autre part les grands pôles islamiques alliés ou concurrents et entités afférentes (Arabie saoudite; Qatar et Koweit; Turquie néo-ottomane; pôle indo-pakistanais; Organisation de la coopération islamique; Frères musulmans; République islamique d'Iran; Hezbollah, etc.).

Certes des dissensions existent tant aux plus hauts sommets de ces États que entre ces mêmes États. C'est ce que démontre certaines décisions courageuses (appréciation qui ne signifie pas -loin de là!-  une adhésion automatique à chacune d'entre-elles...) d'un Donald Trump qui doit faire face à l’État profond[20], dont on ressent le poids considérable à travers le Trump-bashing journellement et massivement pratiqué à travers ses ramifications journalistiques en France même! Ce qui en dit long sur le degré de dépendance, voire de servilité, des journalistes de la galaxie d'«Amérabia», cette sœur jumelle d'«Eurabia» [21]. Galaxies qui ne  sont que l'expression en terres islamisées et/ou réislamisées des intérêts contradictoires (de moins en moins, étant donné l'alignement des impérialismes secondaires sur le capitalisme-impérialiste principal des USA) des différents capitalismes-impérialistes...

Dans le cas de la question de l’État hébreu et de sa capitale, il se retrouve isolé parmi les États précités, mais aussi relativement à des États qui font preuve d'incohérence tactique, voire stratégique face au défi tant pratique que historique représenté par les impérialismes théologico-politiques musulmans qui misent sur le long terme. Parmi ces États qui font preuve d'incohérence tactique, voire stratégique, la Fédération de Russie, le Viet-Nam, la Chine. Pour combien de temps encore?

La Russie et la Chine ne doivent-elles pas, elles aussi, faire face aux appétits théologico-politiques islamiques, lesquels jouent leur partition en accord avec les impérialismes occidentaux? Là aussi, il convient d'avoir à l'esprit la métaphore des poupées russes...

C'est à la gauche digne de ce nom, la gauche indépendante de la bourgeoisie et de ses courroies de transmission idéologiques, quelques qu'en soient les formes apparentes, de l'extrême-droite à la dite extrême-gauche, de reprendre le drapeau de la lutte pour la reconnaissance de la pleine souveraineté de l’État hébreu dans sa capitale. Passage obligé (conceptuel et pratique) de la lutte pour la reconnaissance de l’État des Kurdes et éventuellement du futur État kabyle (une fédération algérienne, voire nord-africaine, serait préférable!) comme de la reconnaissance de la lutte pour l'autodétermination de nombreux peuples, amazighs et autres, subissant l'oppression arabo-musulmane ou néo-ottomane, ou de nature islamo-fasciste comme en Iran. Sans oublier les peuples et ethnies (Kalashs [22], Papous...) soumis aux dictatures d'inspiration islamique du Pakistan [23] et d'Indonésie...

Car il faut le rappeler, nul socialisme international [24] (ou plus prosaïquement une communauté internationale garantissant les libertés et droits fondamentaux: économiques, sociétaux, dont le droit de changer de religion ou d'être athée, et ethnoculturels [25]) n'est imaginable sur la base de la perpétuation de l'oppression structurelle de tous les peuples soumis aux dictatures réactionnaires d'inspiration islamique ou celles prenant prétexte des interdits et obligations islamiques pour opprimer atrocement les non-musulmans ET les femmes, ces grandes oubliées des relativistes islamophiles, afin de mieux pouvoir contrôler peuple et classes travailleuses! Ceci avec la bienveillante complicité des impérialismes occidentaux et leurs chiens de garde idéologiques...

NOTES :

[1] Voir l'article suivant : Il s’agit d’un plan (010712/17) [Analyse] Sami el Soudi © Metula News Agency

[2] http://www.mid.ru/en/foreign_policy/news/-/asset_publisher/cKNonkJE02Bw/content/id/2717182?p_p_id=101_INSTANCE_cKNonkJE02Bw&_101_INSTANCE_cKNonkJE02Bw_languageId=fr_FR

[3] «La défaite inéluctable» écrit la revue Hérodote qui ajoute:

«La Wehrmacht a perdu dans la bataille de Koursk un demi-million d'hommes tués ou blessés (l'Armée rouge, beaucoup plus). Elle a surtout perdu le tiers de ses blindés et laissé passer la dernière chance d'arrêter le « rouleau-compresseur » soviétique.

La défaite de l'Allemagne n'est plus, dès lors, que l'affaire d'un ou deux ans. Les débarquements anglo-saxons en Sicile, en Normandie et en Provence accéléreront l'échéance. Sans plus.» https://www.herodote.net/5_juillet_1943-evenement-19430705.php

[4] «Il n’est donc plus grand monde pour rappeler qu’après la bataille des Ardennes (décembre 1944-janvier 1945), seuls combats importants livrés par les Anglo-Saxons contre des troupes allemandes (9 000 morts américains) [37], le haut-commandement de la Wehrmacht négocia fébrilement sa reddition « aux armées anglo-américaines et le report des forces à l’Est » ;

que, fin mars 1945, « 26 divisions allemandes demeuraient sur le front occidental », à seule fin d’évacuation « vers l’Ouest » par les ports du Nord, « contre 170 divisions sur le front de l’Est », qui combattirent farouchement jusqu’au 9 mai (date de la libération de Prague) [38] ;

que le libérateur américain, qui avait doublé à la faveur de la guerre son revenu national, avait sur les fronts du Pacifique et d’Europe perdu 290 000 soldats de décembre 1941 à août 1945 [39] : soit l’effectif soviétique tombé dans les dernières semaines de la chute de Berlin, et 1% du total des morts soviétiques de la « Grande guerre patriotique », près de 30 millions sur 50.» Annie Lacroix-Riz, Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique, http://www.lafauteadiderot.net/Le-debarquement-du-6-juin-1944-du

[5] https://www.herodote.net/8_septembre_70-evenement-700908.php

[6] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/11/l-islam-et-le-genocide-oublie-des-hebreux.html

[7] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/06/histoires-de-chiens.html

[8] Henri Alleg, Etoile rouge et croissant vert, Messidor/ Temps actuels, Paris 1983, p.124

[9] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/03/un-roman-historique-de-said-sayagh-sur-fonds-de-dhimmitude-des-juifs-au-maroc.html

[10] David André Belhassen, Israël. Amour et désamour, Paris 2013, p. 143-144.

[11] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/11/l-islam-et-le-genocide-oublie-des-hebreux.html

[12] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/05/unesco-la-resolution-de-la-honte.html

[13] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/11/l-islam-et-le-genocide-oublie-des-hebreux.html

[14] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/06/le-22-juin-1941-les-fascistes-allemands-declenchent-la-guerre-totale-contre-le-judeo-bolchevisme.html

[15] Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem (1806) http://www.genami.org/culture/fr_chateaubriand.php

[16] «Les déprédations du jihad des Almohades (1130–1232) infligèrent une énorme destruction aussi bien aux populations juives et chrétiennes d’Espagne et d’Afrique du Nord. Un compte-rendu contemporain de Salomon Cohen (comportant une séquence des événements par l’historien arabe Ibn Baydhaq) depuis janvier 1148, a décrit les conquêtes musulmanes almohades en Afrique du Nord et en Espagne comme suit : «Abd al-Mumin, le chef des Almohades après la mort de Muhammad Ibn Tumart le Mahdi, s’empara de Tlemcen au Maghreb; il tua tous ceux qui s’y trouvaient, parmi lesquels les Juifs, sauf ceux qui embrassèrent l’Islam. A Sijilmasa, cent cinquante personnes furent tuées pour rester attachées à leur foi juive. Toutes les villes de l’Etat almoravide – dirigeants dynastiques de l’Afrique du Nord et de l’Espagne avant les Almohades – furent conquises par les Almohades. Cent mille personnes furent tuées à Fez à cette occasion, et 120.000 à Marrakech. Les Juifs de toutes les localités du Maghreb gémissaient sous le joug pesant des Almohades ; beaucoup d’entre eux furent tués, beaucoup d’autres s’étaient convertis ; aucun ne put apparaître publiquement comme juif. De larges zones entre Séville et Tortosa en Espagne étaient aussi tombées aux mains des Almohades.» Cité in: http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2015/12/merci-a-ceux-qui-m-empechent-de-dormir-sur-mes-lauriers.html

[17] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/09/marx-et-les-bolcheviks-face-a-l-islam.html

[18] «Le 14 mai 1948, au son de la Hatikva, l’hymne national, sous le portrait de Théodore Herzl, David Ben Gourion proclame l’État d’Israël. Le « Vieux » sait que la joie sera de courte durée ; dans quelques heures, la guerre fera place à la fête. Cependant, comme au cours des mois précédents, les dirigeants sionistes maintenant à la tête de leur État peuvent compter sur un allié de poids : l’Union soviétique...» in Laurent Rucker, Staline, Israël et les Juifs, PUF 2001.

[19] «Pour l'essentiel, je dirais que dans l'histoire l'antisémitisme a revêtu et revêt des formes idéologiques différentes qui correspondent à des causes distinctes, mais convergentes. Historiquement et chronologiquement, la première forme a été chrétienne, puis l'islamique l'a secondé. L'apparition de la forme islamique n'a alors pas fait cessée la première. Les deux se sont plutôt conjuguées dans leurs effets. [...]

La troisième forme a été motivée par la contre-révolution anticommuniste, alimentée par l'antisémitisme... Ce fut celle de la lutte contre la portée internationale, notamment en Allemagne, de la révolution d'octobre 1917, dont il a déjà été question plus haut. L'épouvantail du «judéo-bolchévisme» servant de prétexte. Les nazis furent dans cette lutte de la réaction sociale des possédants et des déclassés les plus conséquents [...]

La quatrième qui prend la forme de l'antisionisme prend sa source essentielle dans l'Islam avec sa condamnation à mort de l'apostasie et sa prétention à être la religion définitive, celle qui clôt l'évolution monothéiste car elle succède légitimement, selon elle, aux religions juive et chrétienne. C'est pourquoi en terres conquises par l'Islam, toute libération d'un pays est perçue et déclarée nulle et non avenue, et se doit d'être combattue jusqu'au retour de la prééminence des musulmans. Par tous les moyens. Fut-il par une réédition de la Shoah.» In:http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/11/l-islam-et-le-genocide-oublie-des-hebreux.html

[20] «La coalition antirusse n’avait pas encore atteint tous ses objectifs, mais déjà Greenwald entrevoyait les ambitions de l’« État profond » : « On assiste en ce moment à une guerre ouverte entre, d’une part, cette faction non élue mais très puissante qui réside à Washington et voit passer les présidents et, d’autre part, celui que la démocratie américaine a élu président. » in Serge Halimi, Donald Trump débordé par le parti antirusse, Le Monde Diplomatique, septembre 2017.

[21] «Mes recherches sur les processus d’islamisation des pays chrétiens par les conquêtes arabes et turques m’ont mise sur la piste d’Eurabia (2). Malgré des siècles d’intervalle, je découvrais des similitudes entre les comportements et les politiques de dirigeants chrétiens qui avaient collaboré à la conquête de leur pays (3) et ceux d’intellectuels européens islamophiles contemporains. De nombreux documents des siècles passés semblaient se réincarner dans des événements actuels, les échos des vies et des voix de ces personnages remontaient à la surface du temps dans d’autres tonalités.» Interview de Bat Ye’or sur Eurabia (1/2) http://www.veroniquechemla.info/2010/01/interview-de-bat-yeor-sur-la-dhimmitude_16.html

[22] «Magraner se sentait menacé, des bruits couraient sur lui, il était accusé parfois de pédophilie, d'autres fois d'espionnage, il était en outre connu pour prendre la défense des Kalash, un tout petit peuple polythéiste qui ne compte plus que 3000 à 6000 individus contre 100.000 au  XIXe siècle. « La grande majorité a dû se convertir, sous la pression grandissante d’un islam velléitaire gangrenant le Pakistan. » peut on lire sous la plume de Nicolas Autheman dans le Monde diplomatique de mai 2010. Les talibans faisaient parler d'eux, l'insécurité pour les non-Musulmans s'accroissait…» https://www.michel-aymerich.com/2015/02/07/jordi-magraner-l-homme-qui-cherchait-le-barmanou/

[23] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/10/l-invasion-islamique-de-l-inde-le-plus-grand-genocide-de-l-histoire.html

[24] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/09/marx-et-les-bolcheviks-face-a-l-islam.html

[25]https://www.humanite.fr/algerie-tamazight-une-cause-culturelle-et-democratique-647936

ANNEXE

Population de Jérusalem

 

Jérusalem, capitale de l’État des Hébreux autodéterminés !
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