Marx et les bolcheviks face à l'Islam !
Pour l'Allemagne, la critique de la religion est finie en substance. Or, la critique de la religion est la condition première de toute critique.
Le premier principe d’une religion est l’oisiveté pensante.
Par Michel AYMERICH
(Traduction de l'article en allemand, ici!)
[actualisé le 16/03/2019]
Début avril 1853, l'auteur principal du Manifeste du parti communiste (1848), Marx, écrivait :
«Il est bien difficile de dire des Turcs qu'ils sont en Turquie la classe dirigeante, parce que les relations des différentes classes sociales n'y sont pas moins embrouillées que celles des différentes races. Le Turc est, suivant les circonstances et les lieux, ouvrier, cultivateur, petit fermier, commerçant, propriétaire foncier féodal au stade le plus bas et le plus barbare de la féodalité, fonctionnaire ou soldat. Mais, dans quelque position sociale qu'il occupe, il appartient à la religion et à la nation privilégiées. Lui seul a le droit de porter les armes et le chrétien le plus haut placé doit céder le pas au musulman le plus humble quand il le rencontre. En Bosnie et en Herzégovine, la noblesse, de descendance slave, est passée à l'islam, alors que la masse des gens reste Rayah, c'est-à-dire chrétiens. Ainsi, dans cette province, la croyance qui régit et la classe dirigeante sont identiques. De même, bien sûr, que le bosniaque musulman est au même niveau que son coreligionnaire musulman de descendance turque.
Le pouvoir principal de la population turque en Europe, indépendamment de la réserve toujours prête à être tirée d'Asie, réside dans la populace de Constantinople et celle de quelques autres grandes villes. Elle est essentiellement turque, et bien qu'elle trouve son principal moyen de subsistance en occupant des emplois chez des capitalistes chrétiens, elle maintient avec une grande jalousie la supériorité imaginaire et l'impunité réelle dont elle jouit face aux excès [qu'elle commet] que les privilèges de l'islam lui confèrent comparée aux chrétiens.
Il est bien connu que cette populace à l'occasion de chaque coup d'Etat important doit être gagnée par des pots-de-vin et des flatteries. C'est cette populace seule, à l'exception de quelques districts colonisés, qui constitue une masse compacte et imposante de la population turque en Europe. Et certainement, tôt ou tard, ce sera une nécessité absolue que de libérer l'une des plus belles parties de ce continent de la domination d'une populace, par rapport à laquelle la populace de la Rome impériale était une assemblée de sages et de héros [1]»
Une année plus tard, dans son article Declaration of War. – On the History of the Eastern Question du 28 mars 1854, publié dans le n° du 15 avril 1854 du New-York Daily Tribune et non traduit en totalité en français [2], Marx revient sur la question de l'islam. Il écrit :
«Le Coran et la législation musulmane réduisent la géographie et l’ethnographie des différents peuples à la distinction simpliste et bien pratique de deux nations et de deux territoires, ceux des fidèles et ceux des infidèles. L’infidèle est « harby », c’est-à-dire l’ennemi. L’islamisme condamne la nation des infidèles, établissant un état d’hostilité permanente entre le musulman et l’incroyant. En ce sens, les navires pirates des États berbères étaient la flotte sainte de l’Islam. Par conséquent, comment l’existence de chrétiens sujets de la Porte [l’empire turc] peut-elle être conciliée avec le Coran ?
«Si une ville, dit la législation musulmane, se rend par capitulation, et que ses habitants deviennent « rayahs », c’est à dire sujets du prince musulman sans abandonner leur foi, ils doivent payer le « kharatch » (capitation ou taxe par tête), quand ils obtiennent une trêve des fidèles, et il est alors interdit de confisquer leurs biens et de prendre leurs maisons … Dans ce cas, leurs églises deviennent une partie de leurs patrimoine, et ils ont le droit d’y prier. « Mais ils n’ont pas le droit d’en construire de nouvelles. Ils ont seulement le droit de les réparer, et de reconstruire les parties détruites. A période régulière, des commissaires du gouverneur de la province doivent inspecter les églises et les sanctuaires des Chrétiens, afin de vérifier qu’aucune nouvelle construction n’a été érigée sous prétexte de réparation.
Si une ville est conquise par la force, les habitants conservent leurs églises, mais seulement comme lieu de refuge, et ils n’ont plus le droit d’y prier» [3]»
A la question rhétorique posée «[C]omment l’existence de chrétiens sujets de la Porte [l’empire turc] peut-elle être conciliée avec le Coran ?», se posait naturellement la question suivante : comment l'existence des Juifs « peut-elle être conciliée avec le Coran?». Et Marx y répond naturellement, car il a été un témoin oculaire de la situation de dhimmi des Juifs dans une région soumise au diktat musulman.
Il rapporte ainsi dans le même article :
« A cela s'ajoute que la population sédentaire de Jérusalem compte environ 15 500 âmes, dont 4 000 Musulmans et 8 000 Juifs. Les Musulmans forment environ un quart de l'ensemble de la population composée de Turcs, d'Arabes et de Maures [Notons qu'il n'est nullement question de l'existence de «Palestiniens» en cette année 1854 ! M.A.] qui sont évidemment les maîtres à tous égards puisqu'ils ne sont aucunement affectés par la faiblesse de leur gouvernement situé à Constantinople. Rien n'égale la misère et les souffrances des Juifs de Jérusalem, qui résident dans le quartier le plus infect de la ville que l'on appelle le hareth-el-yahoud, ce quartier d'immondices compris entre les monts Sion et Moriah où sont situés leurs synagogues - objets constants de l'oppression et de l'intolérance des Musulmans, exposés aux insultes des Grecs, persécutés par les Latins, et ne vivant que des aumônes à peine suffisantes transmises par leurs frères d'Europe. Les Juifs ne sont cependant pas des indigènes et seuls les attirent à Jérusalem le désir d'habiter la Vallée de Josaphat ainsi que celui de mourir sur le lieu même où ils attendent la rédemption. 'Attendant leur mort', écrit un auteur français [2], 'ils souffrent et ils prient. Leurs regards tournés vers ce Mont Moriah où s'éleva autrefois le Temple de Salomon, et dont ils n'osent s'approcher, ils versent des larmes sur les infortunes de Sion et sur leur dispersion à travers le monde'» [4]
Les Juifs étaient « objets constants de l'oppression et de l'intolérance des Musulmans » à Jérusalem, comme dans toutes les autres villes habitées par des Juifs dans les pays majoritairement islamisés, dont le Maroc [5].
CLIQUEZ SUR UNE IMAGE POUR LA VISUALISER! Deuxième image, le n° du 15 avril 1854 du New-York Daily Tribune dans lequel Marx publia son article. Troisième image, vue d'une partie de l'article original si longtemps tenu sous le boisseau...
De ce qui précède, chacun peut constater que le père du Socialisme scientifique n'attribuait aucun caractère progressiste à l'Islam et aux musulmans.
Friedrich Engels, l'autre auteur du Manifeste du parti communiste, a également écrit en 1894 des lignes dépourvues de la moindre illusion sur une quelconque dimension révolutionnaire et progressiste de l'islam, bien au contraire, dans une note de son article Contributions à l'histoire du christianisme primitif.
Il écrit :
«Déjà au moyen-âge le parallélisme des deux phénomènes s'impose lors des premiers soulèvements de paysans opprimés, et notamment, des plébeins des villes. Ces soulèvements, ainsi, que tous les mouvements des masses au moyen-âge portèrent nécessairement un masque religieux, apparaissaient comme des restaurations du christianisme primitif à la suite d'une corruption envahissante [Note : A ceci les soulèvements du monde mahométan, notamment en Afrique, forment un singulier contraste. L'Islam est une religion appropriée aux Orientaux, plus spécialement aux Arabes, c'est-à-dire, d'une part à des citadins pratiquant le commerce et l'industrie, d'autre part à des Bedouins nomades. Là réside le germe d'une collision périodique. Les citadins, devenus oppulents et luxueux, se relâchent dans l'observance de la "Loi". Les Bedouins pauvres, et, à cause de leur pauvreté, de mœurs sévères, regardent avec envie et convoitise ces richesses et ces jouissances. Ils s'unissent sous un prophète, un Madhi, pour châtier les infidèles, pour rétablir la loi cérémoniale et la vraie croyance, et pour s'approprier, comme récompense, les trésors des infidèles. Au bout de cent ans, naturellement, ils se trouvent exactement au même point que ceux-ci ; une nouvelle purification est nécessaire ; un nouveau Madhi surgit ; le jeu recommence. Cela s'est passé de la sorte depuis les guerres de conquête des Almoravides et des Almohades africains en Espagne jusqu'au dernier Madhi de Khartoum qui bravait les Anglais si victorieusement. Il en fut ainsi, ou à peu près, des bouleversements en Perse et en d'autres contrées mahométanes. Ce sont tous des mouvements, nés de causes économiques, bien que portant un déguisement religieux. Mais, alors même qu'ils réussissent, ils laissent intacts les conditions économiques. Rien, n'est changé, la collision devient périodique. Par contre, dans les insurrections populaires de l'occident chrétien, le déguisement religieux ne sert que de drapeau et de masque à des attaques contre un ordre économique devenu caduc ; finalement cet ordre est renversé; un nouveau s'élève, il y a progrès, le monde marche.], mais derrière l'exaltation religieuse se cachaient régulièrement de très positifs intérêts mondains. Cela ressortait d'une manière grandiose dans l'organisation des Taborites de Bohème sous Jean Zizka, de glorieuse mémoire ; mais ce trait persiste à travers tout le moyen-âge, jusqu'à ce qu'il disparaît petit à petit, après la guerre des paysans en Allemagne, pour reparaître chez les ouvriers communistes après 1830. Les communistes révolutionnaires français, de même que Weitling et ses adhérents, se réclamèrent du christianisme primitif, bien longtemps avant que Renan ait dit : "Si vous voulez vous faire une idée des premières communautés chrétiennes, regardez une section locale de l'Association internationale des travailleurs."[6]»
Lénine, également, comprenait parfaitement le caractère éminemment réactionnaire de l'islam. Il n'était nullement question pour lui de reconnaître dans l'islam et son expression politique un quelconque caractère progressiste sous couvert d' «anti-impérialisme », bien au contraire. Ainsi écrit-il en juillet 1920 dans Première ébauche des thèses sur les questions nationale et coloniale (Pour le IIe Congrès Congrès de l'Internationale communiste):
« [Il] faut tout particulièrement avoir présent à l'esprit :
[...]
2° La nécessité de lutter contre le clergé et les autres éléments réactionnaires et moyenâgeux qui ont de l'influence dans les pays arriérés ;
3° La nécessité de lutter contre le panislamisme et autres courants analogues, qui tentent de conjuguer le mouvement de libération contre l'impérialisme européen et américain avec le renforcement des positions des khans, des propriétaires fonciers, des mollahs, etc.; [7]»
Il arrive, dans des articles et ouvrages d'anticommunistes professionnels, qu'on puisse lire que les «trotskistes» (c'est à dire les dit «marxistes révolutionnaires», prétendument héritiers du bolchévisme) soutiennent l'islam. Pour ce faire, exemple est pris, notamment, sur une organisation présentée frauduleusement comme « trotskiste ».
Une illustration en est donnée par Alexandre Del Valle qui écrit dans un livre récent, paru en octobre 2016: «L'idée de s'allier avec des islamistes dans un même front «antiimpérialiste» est prônée depuis des années, notamment par le Socialist Worker Party (SWP, trotskiste) qui a influencé en France une partie de la LCR.» [8]
Le SWP, une organisation qui répand allègrement des contre-vérités sur ce qu'était la politique des Bolchéviks envers les «musulmans» de culture [9], non pas en tant que travailleurs exploités (indépendamment de leurs préjugés religieux), mais en tant que croyants qui plus est islamistes !!!
Ainsi, un certain Dave Crouch, exploitant l'ignorance largement entretenue de beaucoup de militants du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA, issu de la Ligue communiste révolutionnaire ou LCR), ose-t-il écrire: «Lors du premier Congrès des peuples de l’Orient, qui se tint à Bakou en septembre 1920, les dirigeants bolcheviks russes lancèrent un appel à la «guerre sainte» contre l’impérialisme occidental.[10]», laissant entendre, contre toute vérité, la «guerre sainte» dans son sens religieux musulman !!!
Dans un article de présentation d'une réédition du Premier congrès des peuples d’Orient, un certain Georges Ubbiali écrit sur le site Internet du NPA au mépris de la vérité : «Ces différentes interventions dessinent donc les axes politiques d’une réelle réflexion sur l’articulation entre le développement du processus révolutionnaire en cours en Russie et la place de l’Orient dans cette lutte internationale. Le lecteur sera d’ailleurs sans doute surpris (sauf s’il a vu le film Reds de Warren Beatty, disponible en DVD et qui contient une scène mémorable) de lire que Zinoviev, le président de l’IC en appelle au djihad… contre les impérialistes anglais et français : « la tâche qui se pose devant nous est de susciter une véritable guerre sainte contre les capitalistes anglais et français » (page 48). [11] »
Or, qu'en fut-il en réalité ? Dans son discours, Le Mouvement Révolutionnaire en Orient, tenu au Congrès de Halle le 14 octobre 1920, où la majorité du Parti social-démocrate indépendant vota l'adhésion à l'Internationale Communiste (IC), G. Zinoviev, Président de l'IC, explique ce qui suit :
« On a ri, dans cette salle d'entendre dire qu'à Bakou j'aurais "prêché la guerre sainte". J'y ai prononcé ces paroles : "Peuples de l'Orient, on vous a beaucoup parlé de la guerre sainte, de même qu'on en a beaucoup parlé aux travailleurs européens, en 1914, au moment de la guerre capitaliste ! Peuples de l'Orient, c'était alors une guerre maudite ! Mais aujourd'hui, nous vous engageons à commencer une guerre vraiment sainte contre la bourgeoisie et contre les oppresseurs de l'humanité toute entière" (Vifs applaudissements.)
Camarades ! Y a-t-il dans ces paroles quoi que ce soit de religieux ou de démagogique ? [12]»
Il est significatif que la Première ébauche des thèses sur les questions nationale et coloniale (Pour le IIe Congrès Congrès de l'Internationale communiste) qui contient l'appel de Lénine sur la «nécessité de lutter contre le panislamisme et autres courants analogues, qui tentent de conjuguer le mouvement de libération contre l'impérialisme européen et américain [...] » fut publiée dans le compte rendu portant le titre: Le Premier congrès des peuples d’Orient, Bakou 1920.
L'appel de Lénine à «lutter contre le panislamisme et autres courants analogues» fut honnêtement rapporté dans une contribution d'un ouvrage collectif publié en RDA [13]. Alors qu'une organisation telle que le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), issue de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), section française du Secrétariat unifié de la Quatrième Internationale, une des fractions héritières de la Quatrième Internationale fondée par Trotsky en 1938, pratique une réécriture sans vergogne de l'histoire de l'Internationale Communiste et des positions de Zinoviev, Président de l'IC. Ce qui est assimilable dans la démarche à la dite école «stalinienne» de la falsification...
Trotsky, dont on ne connaît, bien évidemment, aucun écrit témoignant d'une complaisance envers l'islam à quelque degré que ce soit aurait même parlé de «la force réactionnaire des musulmans .[14]»
Sur le rapport des communistes à la religion, on peut lire des lignes de juin 1923 sans équivoque sous sa plume. Il va de soi que toutes les religions, donc l'islam compris, sont entendues par ces mots :
« Nous adoptons donc une attitude tout à fait irréconciliable vis-à-vis de tous ceux qui prononcent un seul mot sur la possibilité de combiner le mysticisme et la sentimentalité religieuse avec le communisme. La religion est irréconciliable avec le point de vue marxiste.
Nous pensons que l'athéisme, en tant qu'élément inséparable de la conception matérialiste de la vie, est une condition nécessaire de l'éducation théorique du révolutionnaire. Celui qui croit à un autre monde ne peut concentrer toute sa passion sur la transformation de celui-ci.[15] »
Dans "Lettre ouverte au camarade Burnham", de janvier 1940, il réitérait:
«La religion, j'espère que vous en serez d'accord, détourne l'homme du savoir réel vers un savoir fictif, de la lutte pour une vie meilleure vers l'espoir mensonger d'une récompense dans l'au-delà. La religion est l'opium du peuple. Celui qui oublie de lutter contre la religion est indigne de porter le nom de révolutionnaire. De quel droit refusez-vous alors de lutter contre la dialectique, puisque vous la considérez comme une variété de la religion ?
Vous en avez fini depuis longtemps, dites-vous, avec les problèmes de la religion. Mais vous n'en avez fini que pour vous-même. En plus de vous existent encore tous les autres. Et il y en a pas mal... Nous, les révolutionnaires, nous n'en avons jamais fini avec les problèmes de la religion, car nos tâches consistent à émanciper non seulement nous-mêmes mais aussi les masses de l'influence de la religion. [...]
Ou peut-être voulez-vous dire que la religion n'a aucune importance politique ? Qu'il serait possible d'être en même temps un homme religieux et un communiste conséquent, un combattant révolutionnaire? Il est peu probable que vous vous risquiez à proférer pareille affirmation. Évidemment nous nous comportons avec prudence vis-à-vis des préjugés religieux d'un travailleur arriéré. S'il désire combattre pour notre programme nous l'acceptons comme membre du parti. Mais en même temps notre parti l'éduquera avec persistance dans l'esprit du matérialisme et de l'athéisme [16] »
La complaisance - «Il est bien connu que cette populace à l'occasion de chaque coup d'état important doit être gagnée par des pots-de-vin et des flatteries» écrivait Marx -, comme la «tolérance» paternaliste et le relativisme culturel octroyant à l'islam un passe-droit, sont autant d'abandons à leurs oppresseurs islamiques des travailleurs et des simples individus «musulmans» pour leurs revendications démocratiques minimales. Au nombre desquelles la lutte pour l'égalité des femmes et des hommes ; la lutte pour l'égalité des croyants et des incroyants (athées, agnostiques, libres penseurs...) que les premiers quand ils sont musulmans ont le droit et le devoir de tuer ; la lutte pour l'égalité des non-musulmans, des religions du «Livre» (Coran) que sont Juifs et chrétiens, avec les musulmans ; la lutte pour l'égalité des non-musulmans (bouddhistes, animistes, etc.) avec les musulmans, et un long, très long etc.
Ces abandons se traduisent par une capitulation envers la pression exercée par les musulmans intégristes (islamistes) et par une trahison des femmes et des hommes contraints malgré eux à demeurer «musulmans», sous peine dans les 57 États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) de lourdes amendes et de prison ou dans un certain nombres d’États d'exécution pour apostasie!
Le résultat en est le renoncement à soutenir les peuples conquis par l'islam, subjugués par lui, soumis à la force du sabre, dans leur lutte pour l'obtention de l'indépendance hors de la Oumma (la communauté internationale des musulmans ou « nation islamique ») et dans leur lutte pour le recouvrement de leur pleine identité culturelle, politique et ethnique : Hébreux, Berbères, etc.
Ces abandons sont de fait un renoncement à la révolution sociale, laquelle est inconcevable dans les conditions de l'inégalité structurelle (basée sur l'islam) entre les travailleurs, car « […] dans quelque position sociale qu'il occupe, [«Le musulman» M.A.] appartient à la religion et à la nation privilégiées. Lui seul a le droit de porter les armes et le chrétien le plus haut placé doit céder le pas au musulman le plus humble quand il le rencontre» expliquait Marx...
L'alliance factuelle avec l'islam politique, sous quelque forme que ce soit, conduit à une véritable collaboration contre tous les peuples islamisés et non-islamisés (dont des ethnies survivant péniblement, particulièrement martyrisées: Kalashs oubliés au Pakistan, Papous presque tout autant oubliés sous domination indonésienne, Noubas au Soudan, etc.); contre les ouvrières et ouvriers de toutes les nations; contre les paysans et paysannes de tous les pays, dans leur lutte pour leur émancipation, condition sinequanone de l'émancipation de toute l'humanité.
La complaisance et pire encore l'alliance avec les musulmans politiques revendiquant plus de droits pour l'islam est aussi un obstacle majeur dans la lutte contre l'antisémitisme qui prend aujourd'hui le masque de «l'antisionisme». L'antisémitisme, cette arme de toujours de la pire réaction, aujourd’hui fréquemment d'origine islamique...
«L’antisémitisme signifie répandre la haine contre les juifs.» expliquait Lénine qui poursuivait dans un discours : «Quand la monarchie tsariste maudite vivait ses derniers jours, elle essaya de monter les ouvriers et paysans ignorants contre les juifs.
La police tsariste, en alliance avec les propriétaires terriens et les capitalistes, organisa des pogroms contre les juifs.
Les propriétaires terriens et les capitalistes essayèrent de dévoyer par défaut la haine des ouvriers et paysans torturés contre les juifs.
Dans d’autres pays aussi, on voit souvent les capitalistes fomenter la haine contre les juifs afin d’aveugler les ouvriers, de détourner leur attention du véritable ennemi du peuple travailleur, le capital […][17]»
Discours de Lénine "Contre l'antisémitisme" à entendre dans la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=rj7iRwzX-A0 La version française (https://www.youtube.com/watch?v=tBGS5ii4qNk) n'existe plus!!! CENSURE?
On peut raisonnablement partager la conviction de Paul Merker [18] lorsque, libéré de prison, il écrivait dans sa longue lettre adressée à la commission centrale de contrôle du Comité Central du Sozialistische Einheitspartei Deutschlands (SED), le 1 juin 1956:
« Je suis d'avis que ce point de vue que je représentais également était juste, même si – relativement à la construction d'un Etat-nation juif – il ne correspond pas à une déclaration de Lénine d'avant la première guerre mondiale. Mais le léninisme n'est pas un dogme et je suis fermement convaincu que Lénine aurait été le premier, compte tenu des crimes commis par le fascisme nazi contre les juifs, à respecter leur sentiment de profonde solidarité entre eux et leur aspiration à avoir leur propre pays. [19]»
Première photo: Extrait de la longue lettre de Paul Merker adressée à la commission centrale de contrôle du CC du Sozialistische Einheitspartei Deutschland (SED), le 1 juin 1956. Seconde photo, Paul Merker (deuxième en partant de la gauche), le 8 mai 1949...
Cette politique antisémite, dont parlait Lénine, a connu son point culminant avec la Shoah, comme je l'ai démontré dans mon article Le 22 juin 1941, les fascistes allemands déclenchent la guerre totale contre le "judéo-bolchévisme"![20]
Elle s'est poursuivie avec Mohammed Amin al-Husseini, le Grand mufti de Jérusalem qui échappa au Procès de Nuremberg avec la complicité du Quai d'Orsay (21), après la deuxième guerre mondiale et se poursuit toujours à travers «l'antisionisme», forme modernisée de l'antisémitisme [22].
Mohammed Amin al-Husseini, Grand mufti de Jérusalem qui échappa au Procès de Nuremberg, avec Heinrich Heinrich Himmler, puis Gamal Abdel Nasser. Dernière photo,Yasser Arafat à l'enterrement du Grand mufti de Jérusalem, au Liban en juillet 1974. Voyez sa peine!
Nouvelle Allemagne, Organe du Comité central du Parti socialiste unifié d'Allemagne. Le parti au pouvoir en RDA issu de l'unification du Parti communiste d'Allemagne et du Parti social démocrate d'Allemagne sur la base de la référence au "Marxisme-léninisme". En 1948, Paul Merker y écrivait que «l'édification d'un État juif dans une partie de la Palestine avec ses idées progressistes et les efforts socialistes de son mouvement ouvrier ne restera pas sans conséquences sur la réaction féodale des rois, princes et muftis arabes."
Dans son livre, Der ewige Sündenbock (en français L'éternel bouc-émissaire), Tilman Tarach rappelle que Paul Merker dans un article publié en février 1948 dans Neues Deutschland (Organe du CC du SED) écrivait que «l'édification d'un État juif dans une partie de la Palestine avec ses idées progressistes et les efforts socialistes de son mouvement ouvrier ne restera pas sans conséquences sur la réaction féodale des rois, princes et muftis arabes. C'est la raison pour laquelle ces tenants du pouvoir absolutiste [...] excitent à la guerre réactionnaire contre le nouvel État juif. Une guerre des pays arabes contre le nouvel État juif profiterait seulement aux chefs féodaux et à certains groupes d'intérêts impérialistes. [23]»
Karl Eduard von Schnitzler dans Die Weltbühne (3/1949), paraissant en RDA, se révoltait: «Une guerre impérialiste est déjà en elle-même répréhensible. Mais on doit imaginer ce que cela signifie aujourd'hui quand des criminels contre l'humanité, lesquels ont des centaines de milliers de Juifs sur leur conscience, se tiennent à la tête d'une armée et de nouveau sont autorisés à la mener contre les Juifs.»
Dans les Cahiers du communisme, le Parti communiste français (PCF) écrivait en 1948: "La lutte que mène le peuple juif sur le territoire de la Palestine est liée à la lutte qui se déroule sur d'autres points du globe. Le partisan grec, le soldat de l'armée populaire chinoise, le combattant espagnol, les démocrates du Vietnam, les patriotes indonésiens, les résistants hindous sont les compagnons de lutte des soldats de la Haganna."
Le Parti communiste français (PCF) écrivait également en 1948 (donc avant son tournant "antisoniste" contraint par les besoins de la diplomatie «stalinienne»): « Dès la proclamation de l’État d'Israël, cinq États arabes, placés sous le contrôle britannique et agissant sur les ordres du gouvernement britannique : l’Égypte, la Syrie, la Transjordanie, l'Irak et le Liban lui déclaraient la guerre. […] La lutte que mène le peuple juif sur le territoire de la Palestine est liée à la lutte qui se déroule sur d'autres points du globe. Le partisan grec, le soldat de l'armée populaire chinoise, le combattant espagnol, les démocrates du Vietnam, les patriotes indonésiens, les résistants hindous sont les compagnons de lutte des soldats de la Haganna.[24]»
La détestation antisioniste orchestrée mondialement a remplacé la lutte mondiale contre le «judéo-bolchévisme» dirigée par les fascistes allemands...
Les forces politiques qui aujourd'hui veulent se situer à gauche, mais continuent à œuvrer directement ou indirectement de concert avec l'islam politique, c'est-à-dire l'islamisme et ses objectifs, scient la branche sur laquelle ils siègent quand ils ne trahissent pas purement et simplement tout ce qui fonde le b.a.-ba de toute gauche !
Les forces de gauche authentiques, en particulier les communistes, doivent être à l'avant-garde contre toutes les formes de l'islam politique (en vérité largement instrumentalisé par l'impérialisme. Tant celui des États-Unis que français ou autre...). Ils doivent également faire campagne pour les droits démocratiques de tous les citoyens des pays islamisés -au premier rang desquels, le droit inaliénable de quitter l'Islam (abrogation du crime d'apostasie !) -, ainsi que pour la liberté d'autodétermination (droit - qui ne signifie pas nécessité...- à la séparation et à l'autodétermination nationale sous forme d'un État indépendant de la religion musulmane) de tous les peuples et minorités ethniques structurellement opprimés par la religion Islamique. Cela inclut le droit inaliénable du peuple hébreu, lequel doit constamment défendre son autodétermination territoriale depuis le recouvrement de son indépendance ethnique et nationale il y a 70 ans. Ainsi que celui des Kurdes et de leur droit à un État indépendant (dans tous les sens du terme). Sans oublier les Kabyles et autres Berbères, comme de nombreux autres peuples presque oubliés qui doivent pouvoir sortir de plein droit de la Oumma, mais pas nécessairement se séparer des Etats tels que constitués après la seconde guerre mondiale...
PS: Tous les passages soulignés en gras dans les citations le sont par moi!
Notes :
[1] J'ai, donc, traduit plusieurs passages, excepté le premier passage "il est bien difficile de dire [...]" jusqu'à "quand il le rencontre", traduit par Gallissot et Badia dans Marxisme et Algérie, Textes de Marx/Engels, Paris 1976. Karl Marx, New-York Daily Tribune" Nr. 3736 vom 7. April 1853. https://www.marxists.org/archive/marx/works/subject/russia/crimean-war.htm#01
[2] Declaration of War. – On the History of the Eastern Question, London, Tuesday, March 28, 1854. https://www.marxists.org/archive/marx/works/1854/03/28.htm
Si cet article de Marx est publié sous le titre Das Verhältnis des Islam zu den christlichen Religionen dans le recueil de textes de Marx et Engels Uber Religion, publié chez Dietz Verlag à Berlin en RDA (quatre éditions de 1958 à 1987), il est par contre absent (!) des textes de Marx et Engels sur la religion, choisis, traduits et annotés par G. Badia, P. Bange et Émile Bottigelli (1968) publié aux Éditions sociales à Paris! Voir: http://classiques.uqac.ca/classiques/Engels_Marx/sur_la_religion/Marx_Engels_sur_la_religion.pdf
Les questions liées entre-elles de l'islam et du «sionisme» sont l'explication principale de cette mise sous le boisseau qui renverse toute la perspective du rapport des marxistes à l'islam avec toutes ses conséquences politiques pour les authentiques communistes. Voir mon article : Michel Aymerich, Le «trotskysme» et la «gauche des imbéciles» vs Trotsky et l’État des Hébreux autodéterminés! http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/05/le-trotskysme-et-la-gauche-des-imbeciles-vs-trotsky-et-l-etat-des-hebreux-autodetermines.html
Quant aux légions d'anti-marxistes primaires, la non-traduction complète de cet article et sa non-mise en exergue dans des ouvrages et articles leur convient parfaitement. En effet, sa mise en lumière dérangerait leur travail de délégitimation de Marx et des marxistes avec toutes les conséquences pour leur position sociale.
Qui plus est, le Quai d'Orsay, organe de la politique étrangère de l’État français, s’accommode parfaitement de cette situation qui lui permet de poursuivre en toute tranquillité son flirt avec les États et organisations musulmanes légitimé par son flanc «gauche» qui revendique moins d'islamophobie et plus d'antisionisme...
[3] Declaration of War. – On the History of the Eastern Question, London, Tuesday, March 28, 1854 :https://www.marxists.org/archive/marx/works/1854/03/28.htm
[4] Ibid.
[5] Mes articles : Michel Aymerich, Histoires de chiens, http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/06/histoires-de-chiens.html et Michel Aymerich, Un roman historique de Saïd Sayagh sur fonds de dhimmitude des Juifs au Maroc, http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/03/un-roman-historique-de-said-sayagh-sur-fonds-de-dhimmitude-des-juifs-au-maroc.html
[6] Friedrich Engels, Contributions à l'Histoire du Christianisme primitif, https://www.marxists.org/francais/marx/94-chris.htm
[7] Vladimir Lénine, Première ébauche des thèses sur les questions nationale et coloniale (Pour le IIe Congrès Congrès de l'Internationale communiste) in Le premier congrès des peuples de l'orient, Bakou 1920, pp. 199-205 ; https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1920/07/vil19200714.htm
[8] Alexandre Del Valle, Les vrais ennemis de l'Occident, p . 322. Or s'il est vrai que le SWP influence une partie de la LCR, aujourd'hui fondu dans le NPA, il est faux de le qualifier de « trotskiste » (marxiste révolutionnaire...). Le fondateur du SWP Tony Cliff fut exclu de la Quatrième Internationale à la fin des années 40 car il défendait des positions parfaitement anti-trotskystes et anti-marxistes révolutionnaires sur l'URSS... Le qualifier de «trotskiste» reviendrait à continuer de qualifier de gaulliste un ancien gaulliste qui se réclamerait dorénavant de parties de l'engagement gaulliste combinées avec le vichysme dans ce qu'il a eu de fondamental: la collaboration historique avec le fascisme allemand face à la résistance antifasciste! Ses continuateurs seraient alors contre toute vérité également qualifiés de «gaullistes» !!!
[9] En terres conquises par l'islam, un athée ou agnostique n'ayant pas officiellement le droit d'exister est automatiquement considéré comme «musulman», qu'il le veuille ou non... Si l'on apprend qu'il est athée, il doit être selon la charia condamné à mort !
[10] http://quefaire.lautre.net/Les-bolcheviks-l-Islam-et-la Dave Crouch est un disciple de Tony Cliff, exclu de la Quatrième Internationale après la deuxième guerre mondiale...
[11] https://npa2009.org/idees/culture/1920-le-premier-congres-des-peuples-dorient
[12] G. Zinoviev, Le Mouvement Révolutionnaire en Orient, https://www.marxists.org/francais/zinoviev/works/1920/10/zinoviev_19201014.htm
[13] Hans Piazza, Die kommunistische Internationale und die nationale Befreiungsbewegung in Studien zur Geschichte der Kommunistischen Internationale, Dietz Verlag Berlin 1974.
[14] «Selon Harari, si Trotski considérait les Juifs comme «une nation sans territoire» mais condamnait le sionisme comme une «utopie irréalisable», c’était parce qu’il ignorait l’étendue de la colonisation juive en Palestine : «On ne peut le lui reprocher. Manquant en effet d’informations sur ce qui se passait en Eretz Israël, il ignorait la lutte continuelle menée, principalement par les ouvriers juifs de Palestine, contre l’impérialisme britannique mais aussi contre "la force réactionnaire des musulmans" (selon l’expression de Trotski). Pour lui, les multiples efforts pour mettre en œuvre la "alya" se résumaient à une simple "immigration". Trotski ne connaissait pas l’ampleur de la "alya" vers Eretz Israël (63).» (Alya a plusieurs sens en hébreu mais il s’agit ici de l’immigration des Juifs vers Israël, NdT)», Arlene Clemesha, Trotsky et la question juive (Traduit de l'espagnol par Ana Laval-Munoz, ce texte, dont cet extrait est issu, a été publié en juin 2000 dans le numéro 27 de En defensa del marxismo, revue théorique du Partido obrero d'Argentine). Voir également mon article : Michel Aymerich, Le «trotskysme» et la «gauche des imbéciles» vs Trotsky et l’État des Hébreux autodéterminés! http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/05/le-trotskysme-et-la-gauche-des-imbeciles-vs-trotsky-et-l-etat-des-hebreux-autodetermines.html
[15] Léon Trotsky, Les tâches de l'éducation communiste, 18 juin 1923. https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1923/06/lt19230618.htm
[16] Léon Trotsky, Lettre ouverte au camarade Burnham (Janvier 1940), in Défense du Marxisme, https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/defmarx/dma6.htm
[17] Discours entier, à lire ici: http://matierevolution.fr/spip.php?article1535 et à entendre dans la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=rj7iRwzX-A0
[18] Paul Merker, résistant communiste allemand contre le fascisme fut dès 1927 membre du CC et du bureau politique du KPD (Kommunistische Partei Deutschlands), puis il appartiendra de avril 1946 jusqu'à 1950 à la direction du SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands), le parti au pouvoir en RDA. Il sera condamné à 8 ans de prison en 1955 (mais libéré et réhabilité une année plus tard!) pour avoir, notamment, représenté des «tendances sionistes» («zionistische Tendenzen»).
[19]Dokument 3. Paul Merker, An die Zentrale Kontrollkommission der SED, am 1. Juni 1956, S. 663: http://www.ifz-muenchen.de/heftarchiv/1994_4_5_herf.pdf
Voir également: Michel Aymerich, Le « trotskysme » et la « gauche des imbéciles » vs Trotsky et l’État des Hébreux autodéterminés! http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2017/05/le-trotskysme-et-la-gauche-des-imbeciles-vs-trotsky-et-l-etat-des-hebreux-autodetermines.html
[20] Michel Aymerich, Le 22 juin 1941, les fascistes allemands déclenchent la guerre totale contre le "judéo-bolchévisme"! http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/06/le-22-juin-1941-les-fascistes-allemands-declenchent-la-guerre-totale-contre-le-judeo-bolchevisme.html
21] Tsilla Hershco, Le grand mufti de Jérusalem en France, histoire d’une évasion… http://www.controverses.fr/pdf/n1/grand_mufti.pdf#page=2&zoom=auto,-233,639
[22] Michel Aymerich, Quelques réflexions sur le parti pris anti-israélien, forme moderne de l'antisémitisme, http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/03/quelques-reflexions-sur-le-parti-pris-anti-israelien-forme-moderne-de-l-antisemitisme.html et Michel Aymerich, Les «Palestiniens», un peuple inventé par anti-hébraïsme! http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/11/les-palestiniens-un-peuple-invente-par-anti-hebraisme.html
[23] Tilman Tarach, Der ewige Sündenbock, Freiburg-Zürich, 2010, p. 106.
Article de Paul Merker, Der neue Staat des jüdischen Volkes,
http://www.trend.infopartisan.net/trd1204/t171204.html
[24] Florimond Bonte, Sur le territoire de la Palestine, carrefour stratégique du monde in Cahiers du communisme, juillet 1948, p. 720.
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