Dans le passé, j'avais été pro-«palestinien» et par conséquent anti-israélien comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir. «Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.» [1] pourrait déclamer chaque ex-militant pro-« palestinien» parvenu à la raison.
Je militais, alors, pour une «Palestine laïque et démocratique» devant inclure selon cette utopie parfaitement irréalisable Juifs et Arabes, musulmans et chrétiens, croyants et athées, et des femmes aussi libres qu'elles peuvent l'être en Israël...
Car j'ignorais qu'un musulman ne peut jamais quitter l'islam et que l'apostasie est punie de mort par cette idéologie politico-religieuse prosélyte, expansionniste, impérialiste et totalitaire qu'est la «religion» islamique tant dans ses formes sunnites que chiites.
Je ne connaissais rien du statut historique infamant des Juifs et des chrétiens, lié à la dhimmitude [2] imposée par le conquérant «arabo»-musulman. Quoique concernant les chrétiens, ce statut était quelque-peu « tempéré » par l'existence d’États chrétiens susceptibles parfois de chercher à protéger leurs « frères dans la foi ». Les Juifs, eux, n'avaient pas cette chance d'avoir des États hébreux pouvant penser à les défendre à travers la défense de «l'Hébraïté».
La place d'un énième État musulman (il existe d'ors et déjà 57 pays membres de l'OCI !) affublé de l'étiquette frauduleuse de «palestinien» [3] pour mieux en faire accepter la création auprès d'une «communauté internationale» complice du mensonge et de millions de citoyens trompés, désinformés, manipulés ne serait nécessairement qu'une étape transitoire sur la voie de l'intégration à l'Oumma. Ce qui ne signifierait, en fait, purement et simplement que l'élargissement géographique de l'Oumma dans sa tendance lourde vers la conquête du monde à un territoire stratégique en vue de neutraliser Israël. Les différents impérialismes «arabo»-musulman, ottoman ou néo-ottoman, islamo-chiite d'Iran étant tout à la fois des instruments au service de cet objectif et leurs représentants détenteurs de pouvoir politico-religieux, des acteurs cyniques se servant de ce devoir islamique pour asseoir leur légitimité et dévier les masses du mécontentement que tout pouvoir d'obédience musulmane ne peut que susciter [4]. L’État juif serait alors en voie de devenir un État dhimmi, avant d'être sérieusement exposé à être détruit d'une manière ou de l'autre. L'Oumma ne pouvant s'arrêter en si «bon chemin».
Cet État «Palestinien» ne serait qu'un énième État «arabo»-musulman à côté de la Jordanie qui n'est déjà rien d'autre qu'un État issu de 78% de la «Palestine mandataire» [5].
L’État de l'auto-détermination hébraïque anéanti, l'avenir des Juifs, mais aussi des chrétiens, des apostats, des athées, des Bahaïs [6], des femmes libres, etc., deviendrait plus que très fortement compromis. Il signifierait à terme plus ou moins rapide la fin de leur existence.
Les Juifs qui accepteraient de rester contre toute logique redeviendraient des Dhimmis sur leur terre comme des siècles durant. Il ne leur serait pas possible ni à eux ni aux autres non-musulmans de critiquer l'islam. Les musulmans eux-mêmes seraient passibles de la condamnation à mort en cas d'apostasie réelle ou supposée, à l'opposé de ceux qui ont aujourd'hui la liberté en Israël de pouvoir quitter l'islam...
Voilà pourquoi tout militant honnête (s'il en reste) de la «cause palestinienne», comme tout citoyen du monde non-musulman, tout apostat et tout athée d'origine musulmane, tout Amazigh, mais aussi tout Juif (croyant ou non) ignorant que le bien fondé de l'existence de l’État juif ne se résume pas à son rôle limité d’État refuge [7] pour les Juifs victimes de l'antisémitisme, se doit de s'informer hors œillères, loin des sentiers battus et rebattus, balisés en boulevards de la bien-pensance conformiste.
Pour ce faire, il leur faut, notamment, lire les articles et les ouvrages de David Belhassen [8], et pour commencer lire l'échange fructueux suivant, publié ci-dessous.
NOTES
[4] Engels notait avec une pertinence remarquable la différence de nature du rôle de la religion, lors des révoltes populaires en terres chrétiennes et en terres islamisées : « Déjà au moyen-âge le parallélisme des deux phénomènes s'impose lors des premiers soulèvements de paysans opprimés, et notamment, des plébeins des villes. Ces soulèvements, ainsi, que tous les mouvements des masses au moyen-âge portèrent nécessairement un masque religieux, apparaissaient comme des restaurations du christianisme primitif à la suite d'une corruption envahissante [Note : A ceci les soulèvements du monde mahométan, notamment en Afrique,forment un singulier contraste. L'Islam est une religion appropriée aux Orientaux, plus spécialement aux Arabes, c'est-à-dire, d'une part à des citadins pratiquant le commerce et l'industrie, d'autre part à des Bédouins nomades. Là réside le germe d'une collision périodique. Les citadins, devenus opulents et luxueux, se relâchent dans l'observance de la " Loi " . Les Bédouins pauvres, et, à cause de leur pauvreté, de mœurs sévères, regardent avec envie et convoitise ces richesses et ces jouissances. Ils s'unissent sous un prophète, un Madhi, pour châtier les infidèles, pour rétablir la loi cérémoniale et la vraie croyance, et pour s'approprier, comme récompense, les trésors des infidèles. Au bout de cent ans, naturellement, ils se trouvent exactement au même point que ceux-ci ; une nouvelle purification est nécessaire ; un nouveau Madhi surgit ; le jeu recommence. Cela s'est passé de la sorte depuis les guerres de conquête des Almoravides et des Almohades africains en Espagne jusqu'au dernier Madhi de Khartoum qui bravait les Anglais si victorieusement. Il en fut ainsi, ou à peu près, des bouleversements en Perse et en d'autres contrées mahométanes. Ce sont tous des mouvements, nés de causes économiques, bien que portant un déguisement religieux. Mais, alors même qu'ils réussissent, ils laissent intacts les conditions économiques. Rien, n'est changé, la collision devient périodique. Par contre, dans les insurrections populaires de l'occident chrétien, le déguisement religieux ne sert que de drapeau et de masque à des attaques contre un ordre économique devenu caduc ; finalement cet ordre est renversé; un nouveau s'élève, il y a progrès, le monde marche.] , mais derrière l'exaltation religieuse se cachaient régulièrement de très positifs intérêts mondains. Cela ressortait d'une manière grandiose dans l'organisation des Taborites de Bohème sous Jean Zizka, de glorieuse mémoire ; mais ce trait persiste à travers tout le moyen-âge, jusqu'à ce qu'il disparaît petit à petit, après la guerre des paysans en Allemagne, pour reparaître chez les ouvriers communistes après 1830. Les communistes révolutionnaires français, de même que Weitling et ses adhérents, se réclamèrent du christianisme primitif, bien longtemps avant que Renan ait dit : " Si vous voulez vous faire une idée des premières communautés chrétiennes, regardez une section locale de l'Association internationale des travailleurs. " Source : https://www.marxists.org/francais/marx/94-chris.htm
[7] Il est important d'apprendre qu'il existait un "Mouvement hébreu de libération", avant que Théodore Herzl écrive son livre Der Judenstaat (L'État des Juifs). Voir sur cette question les ouvrages de
David Belhassen présentés sur son
blog...
David Belhassen : Plus de la moitié des pseudo « palestiniens », sont en réalité des Hébreux judéens, samaritains, galiléens, qui ont été arabisés et islamisés par la force et la violence, après la conquête arabo-musulmane du Pays d'Israël ! Aujourd'hui encore, nombre d'entre eux voudraient revenir à leurs racines israélites, mais ils craignent les représailles de la part des islamistes. Les autres, victimes de l'aliénation, de la perte de leur mémoire historique telle une amnésie collective, et de la répression de l'occupant arabo-musulman qui a abrasé leur identité originelle, nient leur réelle identité et donnent le change en adoptant une identité « arabo-palestinienne » factice. Et cela, en dépit des preuves historiques et archéologiques qui dévoilent leurs véritables origines israélites.
Michel S. : Bonjour David, toutes les études ont montré qu'il existait un patrimoine génétique paternel commun entre les Ashkénazes et les autres communautés juives et que ce patrimoine provenait du Moyen-Orient, pas forcément de la Judée Samarie. Les Juifs en tant que sémites et descendants partiels de sémites ont donc un ADN proche des Nabatéens, des Cananéens ou des Moabites, et également des Ismaélites qui vivaient en Arabie avant d'envahir la Palestine. Donc je ne vois pas comment on pourrait dire que ces Arabes descendent des Hébreux.
Pour en revenir aux Samaritains au contraire il y a plus de rapport entre eux et les Juifs ashkénazes ou séfarades (ressemblances entre les lignées paternelles) qu'avec les Druzes et Arabes.
Que pensez vous de ces études?
David Belhassen : A Michel. Le terme «sémite» ne veut rien dire. Il n'a aucun rapport avec l'ethnie et la génétique. Il appartient au domaine linguistique, et c'est une terminologie factice développée par des philologues allemands du XVIIIème siècle. De plus, « arabe » ne désigne pas une identité ethnique mais un comportement socio-économique (semi--nomadisme). Et enfin, il n'y a aucun lien ethnique entre les « arabes » d'Arabie (Hedjaz) et Ishmaël et les Ishmaëlites. Vous faites un amalgame très problématique entre ethnie, langue, religion, comportement socio-économique. Les « arabes » dont vous parlez, sont en fait des Hébreux judéens, samaritains, et galiléens qui ont été arabophonisés-islamisés de force. D'un point de vue génétique, ils n'ont aucun rapport avec les « arabes » du Hedjaz. Quant à ces études génétiques, il faut toujours les prendre avec des pincettes car elles sont manipulées et ciblées dans une certaine direction selon les positions politiques de ceux qui les font. A cela, il faut préférer des analyses historiques, étymologiques, archéologiques, géographiques, démographiques.
Michel S. : Eh bien une analyse étymologique ou philologique se base avant tout sur la langue. Comment pourriez vous en déduire donc que ces Palestiniens « arabes » (car de langue arabe) sont des descendant d'Hébreux convertis, uniquement parce que selon votre définition arabe ne désigne pas une identité ethnique?...De plus les Arabes désignaient à une certaine époque un sens bcp plus restreint que celui que les Arabes ont donné au cours de l'histoire (est Arabe celui ou celle qui parle la langue arabe): les Arabes a désigné à les combattants fidèles à Mahomet de son vivant .
Pour en revenir aux Palestiniens, les chrétiens habitant en Judée Samarie sont descendants de Syriens ou Libanais chrétiens et ne ne proviennent pas donc d'Arabie ni ne sont descendants des Hébreux ou Judéens, mais proviennent en partie de l'immigration syro-jordanienne de bédouins de religion chrétienne de la fin du 19eme.
Quant à la génétique je ne vois pas en quoi elle serait moins fiable bien au contraire , les thèses historiques ou sujettes à l'archéologie ont été maintes fois contradictoires.
David Belhassen : A Michel. L'étymologie analyse l'origine des mots. Ainsi en arabe, blanc se dit « obiod », mais en hébreu «laban». Or les (pseudo) arabes d'Israël ou les soit-disant «palestiniens» disent «labane» pour désigner un yoghourt de couleur blanche. C'est donc un atavisme hébraïque qui leur est resté, en dépit de leur arabophonisation. Et il y a comme cela des centaines d'exemples. D'autre part, vous occultez le fait historique indubitable qu'après la révolte de Bar Kokhba, tout le peuple n'a pas été déporté et exilé. La majorité des Hébreux sont restés sur place, au pays. Au VIème siècle après J.-C, il y avait encore, selon les recherches archéologiques, historiques, et démographiques, près d'un million de Samaritains ! Sans parler des Judéens et des Galiléens. Où sont-ils passés ? Pas tous ont été exterminés par les conquérants « arabo »-musulmans. Une bonne partie d'entre eux ont été arabophonisés-islamisés de force. Quant aux chrétiens, la plupart sont des Hébreux autochtones christianisés par les Byzantins. Dire qu'ils sont tous des descendants d'émigrés «Libanais» ou des «Syriens», est une incohérence historique. De plus, c'est un anachronisme. Car tous les « Libanais » du Sud et les « Syriens » de l'ouest, étaient en fait des Hébreux ! Le Pays des Hébreux était beaucoup plus vaste que l’État d'Israël actuel, y compris la Judée-Samarie. D'ailleurs le nom « Liban » vient de l'hébreu «Laban» (blanc) pour décrire les montagnes neigeuses de cette contrée. Bref, les choses sont plus complexes que les poncifs rabâchés. Quant à la génétique, ce n'est pas qu'elle n'est pas fiable. Le problème c'est que ses résultats sont manipulés, sans que le moindre quidam qui n'a pas de formation ou de connaissances poussées dans ce domaine, puisse vérifier que, sous couvert de «données scientifiques irréfutables», on ne lui vend pas du vent ou qu'elles n'ont pas été manipulées. C'est pourquoi la génétique attire aujourd'hui tant de propagandistes de tout poil. Alors que pour l'Histoire, l’Étymologie, la Géographie, l'Archéologie, il suffit de jugeote, de cohérence, de rigueur de la pensée, pour détecter la manipulation et le mensonge. Dernière remarque : Le Coran exècre les «arabes » (donc les nomades). Seule la langue arabe est montée au pinacle pour des raisons de propagande musulmane théologique. A l'occasion, j'espère pouvoir discuter avec vous de tout cela, en dehors du cadre étriqué de FB.
Michel S.: Cher David le nom de Liban ne vient pas de l'hébreu «laban» mais de la racine sémitique «lubnan» signifiant « blanc » ou «lait» (l'araméen ou l'akkadien est aussi une langue sémite), une autre explication étant que son nom provient du nom des arbres à encens présents dans les montagnes du Liban appelées Louban. Sachant que le Liban est mentionné dans les récits légendaires de Gilgamesh en Irak (Mésopotamie) dans la langue akkadienne. Donc je ne vois pas le rapport avec le peuple hébreu.
Pour en revenir à la définition de l'arabe à l'origine arabe veut dire «élu» au temps de Mahomet, car il voulait dire aussi «le meilleur des musulmans», d'où le nom arabe donné à la tribu de Mahomet et de ses descendants.
David Belhassen : A Michel. Il n'y a pas de racine « lubnan ». Une racine n'a pas de déclinaison et de suffixes ! De même l'encens lebonah et l'arbre libneh viennent aussi de la racine triconsonantique LBN qui signifie « blanc » car cette plante a des fleurs blanches ! Et pourquoi donc le fait que Liban soit mentionné dans les récits de Gilgamesh, infirme que ce soit une racine hébraïque ??? Vous pensez que l'hébreu est une langue tardive ? D'autre part « arabe » ne veut certainement pas dire « élu ». J'ai l'impression que vous engrangez vos connaissances sur des sites d'Internet dont personne ne sait la valeur et qui se trouve derrière eux. « arabe » vient de la racine verbale hébraïque 'ERB, et a une acception de « pénétrer ». Ainsi le couchant ('erb) parce que le soleil pénètre la mer à l'horizon. Ainsi le corbeau ('oreb) parce qu'il pénètre des lieux habités pour ses rapines. Ainsi « 'areb », car une nourriture pénètre dans la bouche et s'y mélange, Et ainsi « 'arab », car un semi-nomade pénètre des fermes de sédentaires avec ses troupeaux et fait des razzias de caravanes etc... etc... Et enfin, la tribu de Muhammad ne s'est jamais appelé « arabe » mais «quraïsh» !
Michel S. : Le prophète Mahomet suivant les hadiths est un descendant dans la lignée des 'Adnân descendants d'Ismaël qui ont engendré les douze ancêtres des douze tribus ayant peuplé La Mecque, d'où sont issus les quraïshs: aux yeux de Mahomet et de ces compagnons seuls les arabes descendants de Mahomet sont le peuple élu (il y a un mimétisme par rapport au peuple juif), il n'est pas étonnant que le mot arabe et hébreu sont semblables car leur racine sémite est identique ('erb') qui signifie coucher de soleil ou Occident (érèbe en vieux français désigne les ténèbres ). Encore une fois le mot arabe (aribi) était mentionné dans des inscriptions assyriennes datant du 9eme siècle av Jésus qui n'ont donc pas été écrites en hébreu. Je pense que vous omettez de dire que l'akkadien et l'assyrien par ex ont été des langues sémites bien avant la langue hébraïque ou arabe, et que l'hébreu comme l'arabe appartiennent aux langues sémitiques occidentales (dont la même racine pour désigner l'Occident ou le coucher du soleil) et qu'elles sont bien des langues tardives. En gros j'ai l'impression que vous faites l'erreur de confondre la racine et les déclinaisons (ce dont vous m'accusiez).
Michel S. : David pour la signification du mot arabe par les Arabes je ne l'ai pas glané sur Internet mais en lisant Lucien Samir Oulahbib (spécialiste reconnu).
David Belhassen : A Michel. Prendre pour argent comptant les « hadiths » et leurs récits de propagande théologique n'est pas sérieux. Avant l'islam, aucun « arabe » ne savait qui était Ismaël. Et d'ailleurs le rédacteur du Coran l'écrit de manière erronée. Il l'a entendu de la bouche des rabbins et se l'ait approprié. Le couchant en arabe ne s'écrit pas avec la lettre ayn mais avec la lettre ghaïn. Je vous ai déjà donné une explication sur la racine de ce mot, mais vous ne semblez pas convaincu. Tout comme votre usage du terme artificiel et factice « sémite », inventé au XVIIIème siècle par des philologues allemands pour la classification de langues proches. Cela ne veut rien dire ! De plus comment pouvez dire que « arabe » signifie « élu » alors que le Coran exècre les « arabes » qu'il décrit comme des mécréants. Et enfin, vous avez beaucoup de préjugés sur l'hébreu, évidemment dus à ces pseudo philologues allemands. L'hébreu date de bien avant le 9ème siècle avant J.-C. Il n'est donc pas postérieur à l'assyrien, mais le devance !!! Vous dites que je confond racine et déclinaisons ? Vraiment ? Vos preuves, svp ! Je suis un spécialiste de la langue hébraïque que j'enseigne depuis 40 ans et c'est quasiment une offense que vous me faites ! D'ailleurs, Michel, j'ai une question à vous poser : Savez-vous l'hébreu ? L'arabe ? L'araméen ? Quant à Lucien Samir Oulahbib, qui est mon ami et une connaissance de longue date, je peux vous dire qu'il ne connaît ni l'hébreu, ni l'araméen, et ses connaissances en arabe sont rudimentaires. Posez lui donc la question !
Méïr Ronen : Michel Je vous invite à visionner les vidéos de David Belhassen sur sa page Youtube, les plus intéressantes sont effectivement celles qui concernent les erreurs du Coran, et elles sont en hébreu.
Michel S. : David je ne remets nullement en cause votre érudition ni votre connaissance de l'hébreu et des langues sémites. Pardonnez moi de vous avoir offensé, ce n'était pas mon but!! Juste pour que vous sachiez que je n'ai aucun préjugé sur l'hébreu et ne lis pas les philologues allemands du 18ème. Nous aurons sans doute l'occasion d'en rediscuter. Merci en tout cas de m'avoir répondu.
David Belhassen : A Michel. Ces philologues allemands du XVIIIème siècle, et bien plus tard, ont malheureusement empoisonné l'étude des langues levantines (et non « sémitiques »), en créant une classification et un « arbre des langues » totalement fallacieux, mais repris partout sur Internet. C'est aussi un allemand Wilhem Marr qui a inventé le terme « antisémitisme ». Et dire que cet exécrable racialiste précurseur des nazis a inventé une terminologie si prisée par les victimes du nazisme (les juifs). Cela prouve jusqu'où une aliénation sémantique peut mener ! Bonne soirée et à plus.