Francs-Tireurs et Partisans Français de la Dordogne

Francs-Tireurs et Partisans Français de la Dordogne

Pour un gouvernement populaire s’appuyant sur les masses, libérant les travailleurs, établissant la légalité du parti communiste, luttant contre le fascisme hitlérien et les 200 familles, s’entendant avec l’URSS pour une paix équitable, luttant pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes !

Appel du 17 juin 1940 (Charles Tillon, dirigeant du PCF clandestin)

Article susceptible de menues améliorations dans les jours qui viennent...

Actualisé le 22/06/2019.

Par AYMERICH Michel

Je partage ci-dessous un article bien-venu de Georges Gastaud, secrétaire national du Pôle de renaissance communiste en France (PRCF).

Nombreux - et en principe tout le monde - sont ceux qui connaissent l'existence de l'appel radiophonique du 18 juin 1940 lancé par le général De Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC.

Mais rares, hors de cercles communistes restreints, sont ceux qui connaissent l'existence de l’Appel lancé, sous forme de tract, dès le 17 juin 1940 par le communiste Charles Tillon qui deviendra le commandant en chef des FTPF (Francs tireurs et partisans français) sous l'occupation.

Un tract qui commence par : « Les gouvernements bourgeois ont livré à Hitler et à Mussolini : l’Espagne, l’Autriche, l’Albanie et la Tchécoslovaquie… Et maintenant, ils livrent la France.

Ils ont tout trahi.

Après avoir livré les armées du Nord et de l’Est, après avoir livré Paris, ses usines, ses ouvriers, ils jugent pouvoir, avec le concours de Hitler, livrer le pays entier au fascisme.

Mais le peuple français ne veut pas de la misère, de l’esclavage, du fascisme. »

Georges Gastaud reproduit dans son article partagé ci-dessous le fac-similé du tract et l'entièreté du texte.

Il est souvent dit que ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire. Force est de constater ici que les vainqueurs ont été privés d’écrire l’histoire au profit de sa réécriture orientée par les détenteurs du quatrième pouvoir, la presse écrite et audiovisuelle, sans oublier les « historiens » stipendiés d’une manière ou d’une autre. Réécriture compatible avec les intérêts de la classe sociale, dont une fraction importante a permis la guerre.

L'anticommunisme et l'antisoviétisme ont toujours été un reflet de la lutte des classes! Affiche publiée en 1936 par le parti de droite Les Républicains Nationaux, proche de la ligue des Croix de Feu.

Le second Charles devait totalement faire oublier le premier Charles dans la conscience nationale...

Charles De Gaulle parlait de l’autre côté de la Manche, Charles Tillon agissait sur le terrain, risquant sa vie auprès de ses camarades de la résistance. Camarades sans frontières qui avaient combattu le fascisme en Espagne dans les brigades internationales. Camarades juifs de France, d’Allemagne, de Pologne et en général de tout le Yiddishland révolutionnaire, comme de l’URSS où ils furent nombreux parmi les partisans soviétiques et dans l’Armée rouge [1]. Camarades étrangers des FTP MOI [2]. Camarades communistes allemands, camarades de Yougoslavie, camarades partisans des diverses nationalités des vastes territoires soviétiques sous le joug nazi, camarades de l’Armée rouge multinationale soviétique, camarades de l’Armée rouge multiethnique chinoise qui combattaient l’impérialisme japonais allié de l’Allemagne nazie qui avait signé avec l’Allemagne et l’Italie le Pacte antikomintern en 1936.

Edition spéciale de novembre 1938 du journal "Le drapeau rouge" (Die Rote Fahne) du Parti communiste d'Allemagne clandestin condamnant les pogroms contre les Juifs, dont celui connu à Berlin sous le nom de "Nuit de cristal"... Copyright Michel Aymerich

Charles de Gaulle était un général dissident de l'armée française, une armée dont le commandant en chef, le maréchal Pétain, devenu président du conseil, s'était le 17 juin 1940 à 12 heures 20 adressé par radio au peuple français avec ces mots : « C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec moi, entre soldats, après la lutte et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n’obéir qu’à leur foi dans le destin de la patrie. [3]»

La fraction sans doute majoritaire de la bourgeoisie française ne voulait pas d'une guerre avec l'Allemagne fasciste. Par la voix du maréchal Pétain, elle préférait la capitulation à la résistance. Exactement la position antagonique aura été celle des soviétiques, dont le pays avait été envahi par les hordes fascistes de la coalition anti-communiste dirigée par l'Allemagne nazie !

L'Allemagne nazie n'était pas un simple « adversaire » de l'Union-soviétique, mais son ennemi absolu qui tôt ou tard entreprendrait une guerre totale, une guerre d'anéantissement du régime « judéo-bolchévique », selon le vocabulaire fasciste qui reflétait sa conception anti-communiste et antisémite du monde [4].

Une Union soviétique qui grâce à l'Armée rouge, avec l’appui des partisans, remporta l'essentiel des batailles décisives de la seconde guerre mondiale et gagna la terrible bataille de Berlin qui provoqua les suicides de Hitler et de Goebbels et mis fin au régime nazi et ses camps d’extermination programmée! [5]

Une Union soviétique qui avait pu gagner la guerre en grande partie grâce au délai de deux ans [6] obtenu grâce à la signature du traité de non-agression signé avec l'Allemagne nazie, son plus grand ennemi naturel [7], qui lui permit de se préparer à la guerre inévitable et de remporter des batailles décisives au prix de terribles pertes.

« La croissance numérique de nos Forces armées prouve l'importance des mesures que le parti et le gouvernement prirent dans les années 1939-1941 pour renforcer la défense de notre pays. Pendant cette période, les forces armées s'accrurent de 2,8 fois ; 125 divisions nouvelles furent mises sur pied et, au 1er janvier 1941, les unités de l'armée de terre, l'aviation militaire, la flotte et les unités de la défense antiaérienne comptaient dans leurs rangs plus de 4200.000 hommes  [8]» écrit  "Joukov, l'homme qui a vaincu Hitler" [9].

Un traité de non-agression signé le 23 août 1939, alors que l’URSS était isolée. Une année plus tôt, le 29 septembre 1938, les accords de Munich avaient été signés par Chamberlain et Daladier avec Hitler et Mussolini, sacrifiant la Tchécoslovaquie aux appétits de l’impérialisme allemand. Ceci, alors que le 20 septembre encore, Moscou télégraphiait au représentant soviétique à Prague : « 1. Au nom du gouvernement soviétique, vous pouvez répondre affirmativement à la question demandant si l’URSS accordera, conformément au traité, une aide immédiate et efficace si la France reste fidèle et accorde elle aussi une aide. [10] »

Aujourd’hui, nous vivons des temps d'amnésie généralisée et entretenue de ces réalités fondamentales.

Il n'est pas rares de lire et d'entendre que les communistes français ont « collaboré » et que Staline a signé un « pacte » (mot qu'ils préfèrent à celui de traité de par sa consonance négative)  de non-agression avec Hitler, suggérant une volonté d’alliance .

L'Allemagne nazie était le pire ennemi de l'Union soviétique. Voilà qui n'est devenu à force d'amnésie généralisée et entretenue des réalités fondamentales qu'un « détail » à taire pour les professionnels de la réécriture de l'histoire et tous les idiots utiles de l'entreprise d'inversion des faits historiques et de leur signification profonde pour leur préférer la thèse idéologique d'une parenté essentiellement fictive !

L'idiot utile qu'est Michel Onfray, qui se profile comme nouveau gourou de la gauche bobo radicalement stérile, joue ici sa partition [11] et quelques jours encore avant les élections européennes, Ian Brossat, candidat du PCF aux élections européennes, se voyait confronté à un illettré de la politique, Daniel Riolo qui étalait sans complexes son incompétence grossière à parler autre chose que de ballons et de stratégie footballistique, en affirmant que « les communistes », « c'est la collaboration avec les nazis » !!![12]

l’Appel lancé dès le 17 juin 1940, non pas depuis Londres, mais depuis l'intérieur du territoire national, par le communiste Charles Tillon dément un épisode de la réécriture anticommuniste de l'histoire. Mais cet épisode ne doit pas éclipser le facteur comparativement décisif des deux années gagnées par l'Armée rouge qui lui permirent de se préparer tant géo-stratégiquement que par le parachèvement de la modernisation de son armement à se confronter à la guerre d'anéantissement et à remporter la victoire sur le nazisme :

« Baranovichi-Sobibor-Berlin » put écrire alors Semion Rosenfeld, rescapé du camp d'extermination de Sobibor et soldat juif de l'Armée rouge,  sur le mur du Reichstag recouvert du drapeau rouge de la victoire! [13]

NOTES :

[1] Aymerich Michel, Moshé, saine et nécessaire vengeance ! http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2018/02/moshe-saine-et-necessaire-vengeance.html

[2] Aymerich Michel, Décès du héros de la Résistance Arsène Ttchakarian, combattant du groupe Manouchian ! http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2018/08/deces-du-heros-de-la-resistance-arsene-ttchakarian-combattant-du-groupe-manouchian.html

[3] https://www.france-libre.net/discours-petain/

[4] « En réaction à la révolution allemande de novembre 1918, le Kaiser Wilhelm II avait écrit dans son Tagebuch (journal) en décembre 1919 «Aucun Allemand ne peut avoir de tranquillité jusqu'à ce que ces parasites (les Juifs) soient supprimés et éradiqués de la Terre allemande [Je souligne, M.A.] [9]».

Moins de trois mois plus tard, le 24 février 1920 le NSDAP était créé avec à sa tête Adolf Hitler afin de combattre le marxisme et notamment le marxisme révolutionnaire représenté par le bolchévisme, qualifié opportunément de «judéo-bolchévisme» par la réaction, dont les nazis étaient la fraction la plus extrême et la plus conséquente... » Aymerich Michel, Le 22 juin 1941, les fascistes allemands déclenchent la guerre totale contre le "judéo-bolchévisme"! http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2016/06/le-22-juin-1941-les-fascistes-allemands-declenchent-la-guerre-totale-contre-le-judeo-bolchevisme.html

[5] http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2019/05/requiem-pour-un-massacre-va-et-regarde.html

[6] « Ainsi, de louches individus répandent, soit la légende de la collaboration des communistes avec l'occupant (accusation assénée par l'un des commentateurs suggérant une alliance stratégique), prenant prétexte de la signature tactique (et non stratégique) du traité de non-agression avec l'Allemagne, dit pacte germano-soviétique. Soit, cette thèse ne permettant pas d'asséner une contre-vérité de façon satisfaisante à leurs yeux, c'est-à-dire définitive et sans susciter le rappel historique de la guerre effective et totale entre les communistes et les nazis, ils réduisent idéologiquement celle-ci à une guerre opposant deux «totalitarismes»: l'URSS face à l'Allemagne nazie.

Ce faisant, le premier type d'affirmation parfaitement anachronique tente de faire oublier que le traité de non-agression, dit pacte germano-soviétique, a justement rendu possible d'obtenir le délai de deux ans qui a permis à l'URSS de gagner du temps et d'être mieux en mesure de résister à la guerre d'invasion inévitable et non seulement de résister, mais encore de permettre à l'Armée rouge de remporter ces batailles décisives qui ont changé le cours de la guerre mondiale et assuré la victoire... » Aymerich Michel, Décès du héros de la Résistance Arsène Ttchakarian, combattant du groupe Manouchian ! Ibid.

[7] « Pour les «nationaux-socialistes», il fallait en finir avec toute velléité d'internationalisme. Le mot d'ordre de «Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !» qui promouvait la lutte des classes clôt le Manifeste du Parti Communiste. Eh bien, il devait être remplacé par la pratique fanatique de la lutte des races, en premier lieu contre la «race juive». Karl Marx qui avec Engels avait rédigé le Manifeste du Parti Communiste était désigné comme Juif. Ses livres, comme tous les livres marxistes (et au delà), devaient être brûlés. Comme devaient être détruits ceux de leurs auteurs encore en vie. Comme devaient être physiquement éliminés celles et ceux susceptibles de produire de nouveaux ouvrages «subversifs» à l'avenir. Pour les fascistes allemands, la subversion devait être définitivement éradiquée. Elle était «judéo-bolchévique» et sa base «raciale» était juive, comme sa culture était judaïque ou d'inspiration judaïque. Elle avait produit la révolution russe, elle avait produit l'URSS, elle avait provoqué la défaite militaire de l'Allemagne et créé une situation révolutionnaire. La bourgeoisie allemande (et ses alliés de classe) échappa, en effet, de peu à la révolution socialiste.

Les nazis dans la poursuite de leur logique implacable avaient entrepris la liquidation de toute résistance à leurs plans et par conséquent l'éradication du communisme à sa racine biologique. Cette racine était selon eux essentiellement la racine juive. » Aymerich Michel, Le 22 juin 1941, les fascistes allemands déclenchent la guerre totale contre le "judéo-bolchévisme"! Ibid.

[8] G. Joukov, mémoires, tome premier, Livre club Diderot, 1970, p. 303.

[9] "Joukov, l'homme qui a vaincu Hitler" de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri, aux Editions Perrin, 2013, 778 pages.

[10] Documents et matériaux de la politique extérieure de l'U.R.S.S., T XXI, Moscou 1973, p. 499. Cité in Le passé nous enseigne l'avenir - La Seconde Guerre mondiale : causes, bilans, leçons. Editions de l'Agence de presse Novosti. Moscou 1986, p. 16.

[11] Michel Onfray : Analyse de son anti-communisme, https://www.legrandsoir.info/michel-onfray-analyse-de-son-anti-communisme.html

[12] https://www.youtube.com/watch?v=9bbDgCok2ZQ

[13] Aymerich Michel, Décès de Semion Rosenfeld, soldat juif de l'Armée rouge, dernier survivant du camp nazi de Sobibor, http://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2019/06/deces-de-semion-rosenfeld-soldat-juif-de-l-armee-rouge-dernier-survivant-connu-du-camp-nazi-de-sobibor.html

CI-DESSOUS L'ARTICLE DE GEORGES GASTAUD

Le 17 juin 1940 l’appel à la résistance lancé en France par Charles Tillon, dirigeant du PCF clandestin.

CONTRE LE NÉGATIONNISME ANTICOMMUNISTE, FAISONS CONNAÎTRE L’APPEL COMMUNISTE À LA RÉSISTANCE ANTIFASCISTE LANCÉ LE 17 JUIN 1940 DEPUIS GRADIGNAN PAR CHARLES TILLON, DIRIGEANT DU P.C.F. CLANDESTIN.

Par Georges Gastaud, fils de Résistant gaulliste.

À l’encontre de ce que prêchent, contre-révolution anticommuniste mondiale à l’appui, les misérables négateurs de l’engagement communiste contre l’Occupant hitlérien, l’Appel lancé le 17 juin 1940 par Charles Tillon (sous la forme d’un tract clandestin), montre que les communistes – pourtant frappés d’interdiction et menacés de la peine de mort par le gouvernement « français » lui-même (Décret Sérol) – ont lancé les premiers, DEPUIS LE TERRITOIRE NATIONAL, l’appel à la Résistance dans le droit fil de leur action sous le Front populaire antifasciste, de leur soutien non mesuré aux Républicains espagnols et de leur engagement total auprès de Dimitrov et du 7ème congrès de l’Internationale communiste (appel au Front populaire antifasciste, patriotique et anti-impérialiste).

Ce jour-là, avec la complicité de certains kiosquiers communistes, les tracts rapportant l’appel du dirigeant du Parti communiste étaient encartés dans des journaux bordelais comme la France ou la Petite Gironde. Il atteindra des lecteurs jusqu’aux chantiers de Saint-Nazaire. Et que l’on ne vienne pas dire que Tillon, alors membre du bureau politique du PCF-SFIC, avait pris là une initiative « personnelle ». Voici en effet ce qu’il a lui-même déclaré au sujet de cet appel scandaleusement méconnu par les « manuels d’histoire » :

Charles Tillon en 1936
Charles Tillon en 1936

«Je me trouvais à Bordeaux depuis le début de novembre 1939 parce que Benoît Frachon m’y avait envoyé, de la même façon qu’il avait expédié Gaston Monmousseau à Marseille. Comme membre du Comité central, je devais essayer de réorganiser le Parti communiste dans les départements compris entre La Rochelle et la frontière espagnole. Je me trouvais donc à Bordeaux depuis ce temps-là et on avait, tant bien que mal, réussi à redresser, à ramasser des militants, enfin à reconstituer une organisation clandestine qui, tout de même, de La Rochelle jusqu’à Bayonne et aussi en allant sur le Lot-et-Garonne, fonctionnait, avait ses ramifications, distribuait ses tracts… L’essentiel, pour nous, c’étaient les problèmes que posait l’approche des Allemands… Que fallait-il faire  ? Eh bien, d’abord, lancer un premier tract, qui serait à la fois un cri de protestation et de révolte, un cri qui contiendrait en même temps une certaine espérance… ». Charles Tillon

Rappelons que par ailleurs, Tillon fut sous l’Occupation le chef de file des Francs-Tireurs et Partisans Français et qu’à la Libération, il deviendra ministre communiste dans le premier et deuxième gouvernement dirigé par Charles de Gaulle, aux côtés de François Billoux, d’Ambroise Croizat, de Marcel Paul et de Maurice Thorez, Jacques Duclos présidant l’Assemblée nationale.

Voici le texte de l’Appel du 17 juin 1940

fac similé de l’appel du 17 juin 1940
fac similé de l’appel du 17 juin 1940

Les gouvernements bourgeois ont livré à Hitler et à Mussolini : l’Espagne, l’Autriche, l’Albanie et la Tchécoslovaquie… Et maintenant, ils livrent la France.

Ils ont tout trahi.

Après avoir livré les armées du Nord et de l’Est, après avoir livré Paris, ses usines, ses ouvriers, ils jugent pouvoir, avec le concours de Hitler, livrer le pays entier au fascisme.

Mais le peuple français ne veut pas de la misère, de l’esclavage, du fascisme.

Pas plus qu’il n’a voulu de la guerre des capitalistes.

Il est le nombre : uni, il sera la force.

Pour l’arrestation immédiate des traîtres !

Pour un gouvernement populaire s’appuyant sur les masses, libérant les travailleurs, établissant la légalité du parti communiste, luttant contre le fascisme hitlérien et les 200 familles, s’entendant avec l’URSS pour une paix équitable, luttant pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes !

Peuple des usines, des champs, des magasins, des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins, aviateurs encore sous les armes,

UNISSEZ-VOUS DANS L’ACTION !

Appel du 17 mai 1940 – PCF – Charles Tillon

Et profitons de l’occasion pour rendre hommage aussi en ce jour anniversaire aux FTP du Maquis provençal de St-Antonin.

Source: https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/le-17-juin-1940-lappel-a-la-resistance-lancee-en-france-par-charles-tillon-dirigeant-du-pcf-clandestin/?utm_source=Sociallymap&utm_medium=Sociallymap&utm_campaign=Sociallymap

L’appel communiste du 17 juin 1940 à la résistance française!
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